Tiens, des drôles de films !

« Victime d’une sévère chute de rein, contre toute attente, elle se releva indemne. »

Comme je n’ai rien d’avance à vous servir pour cause de peinture fraîche (vernissage ce jeudi), je vais vous parler de quelques films charmants qui peuvent tout aussi bien  ne pas vous plaire. Mais qui constituent d’excellents lavages de cerveaux par leur éloignement des tyrannies  commerciales habituelles.

Dans le genre minimaliste, le premier est chinois, d’une lenteur esthétique que d’aucuns apparentent à un Jarmush à ses débuts. Les plans sont d’une langueur monotone, fixes et peu causants. Il s’appelle « winter vacations » de Li Hongqi, il a gagné le grand prix et la prix de la critique à Locarno et conte le quotidien oisif de quatre ados pendant les vacances d’hiver. Ils ne font rien de spécial, se racontent en deux mots une histoire de coeur, se prennent des baffes sans s’en formaliser. Une fillette de quatre a des insomnies, un pépé immobile menace son petit-enfant sage, et le film se clos sur l’interrogation écrite de la rentrée : comment être utile à la société. Tête des mômes. Le genre de film dont l’ambiance absurde et étirée ne s’oublie de sitôt. Bande annonce (en fait, il s’agit de la deuxième séquence) ici
« La BM du Seigneur » de Jean-Charles Hue est tournée dans une communauté de gens du voyage : unité de lieu totale. Des caravanes, la zone, des personnages (des vrais) dans une vie plutôt simple entre larcins et code d’honneur , respect dû au patriarche, sens de la famille. Les sentiments y sont rudimentaires, les échanges primaires, la vie basique. Quand l’un d’eux, après avoir eu une vision, décide de se ranger des voitures, c’est à dire de ne pas voler la BM qu’on lui a commandée, ça fout la zizanie. Bon. Curieux, dépaysant, sans ironie ni décalage. Un peu effrayant quant aux facultés d’adaptation de ces personnages à la société actuelle. La poésie ethnologique si on veut.
Si vous avez envie de mer et de soleil, un autre film où il ne passe pas grand chose mais c’est dans une des plus grandes barrières de corail de la planète, au Mexique. Il s’appelle Alamar,  il est réalisé par Pedro Gonzales Rubio et a été sévèrement primé. C’est l’histoire — réelle — d’un beau petit garçon né de l’amour entre une Romaine et un pêcheur mexicain. Qui se sont séparés. Alors, un jour, le petit, citadin italien, va aller passer des vacances avec son père  pour le connaître, et son grand-père, simple pêcheurs vivant dans une petite maison sur pilots. Il apprend la mer, la pêche, les fonds sous-marins, les oiseaux, les crabes, la nature, l’humilité, l’attention aux autres. Le papa est un magnifique spécimen naturaliste, délié, souple, élancé, craquant. C’est le vrai père. Bande annonce aqui
Enfin, plus proche de notre cinéma mais atypique quand même, « je suis un no man’s land » de Thierry Jousse, avec Philippe Katerine et Julie Depardieu, protagonistes d’un improbable amour. Ça se passe dans le terroir, dans les champs et les bois. Il se retrouve fortuitement, après le harcèlement d’une ex, dans la ferme de ses parents superbement campés par Aurore Clément et Berroyer, et curieusement, ne peut plus en repartir. Très poétique aussi, drôle, inattendu, rafraîchissant. Bande annonce ici

Texte et dessin sans rapport © dominiquecozette

Donc jeudi 3, vernissage au cabinet d’amateur, près de la Bastille. Lien ici

L’année 58 racontée à mes blecteurs

L’année 58 commence en beauté avec l’ascenseur pour l’échafaud de Louis Malle, Jeanne Moreau, sublime, Maurine Ronet, glamourissime et l’incroyable impro de Miles sur les images.
Puis Fidel Castro kidnappe Fangio pour attirer l’attention du monde sur l’état catastrophique de son île, mais il le relâche vite en en faisant un ami pendant qu’Elvis, la boule à zéro, fait ses classes à Memphis, que les Russes continuent d’humilier les Américains qui se plantent dans l’espace mais pas sous les mers avec la première mission réussie du Nautilus, sous-marin atomique, ça rigole pas. A propos d’atomique, 9235 savants de 44 pays demandent l’arrêt des expériences nucléaires. Lol.
Jerry Lee Lewis,  jamais à un scandale près, épouse sa cousine de 13 ans et quelques. Une autre fois, pour enfoncer Chuck Berry qui passait après lui, il met le feu à son piano tout en martelant Great Balls of Fire, hystérisant complètement le public. Quand c’est au tour de Chuck de chanter, il lâche « assure après ça, negro ».
Deux naissances d’importance bien de chez nous : les 5 dernières minutes avec le débonnaire Raymond Souplex dans le rôle de Maigret et le jeu des 100 000 francs qui deviendra le jeu des 1000 francs en fin d’année pour cause de nouveaux francs et de dévaluation : 17,5% quand même !
Le Brésil se distingue au foot grâce à un jeunot de 17 ans, Edson Arantès Do Nascimento dit Pelé. Mais c’est  Just Fontaine qui  devient le meilleur buteur de Coupe du Monde. Et, hélas, Manchester perd son équipe dans un crash aérien.
Le Royaume Uni a un nouveau prince de Galles de 10 ans, Charles, appelé araignée. Mais qui ne régnera pas.
Chez nous, Mon Oncle de Tati sort enfin, après 5 ans de prépa, ça c’est Tati le Tatillon ! Le Cnit de la Défense est érigé et inauguré par le général en personne, fier de cette oeuvre qui fait honneur à notre génie. C’est ce même général, rappelé de ses deux Eglises,  qui expliquera à des milliers d’Algérois qu’il les a compris…Puis il s’attellera à la rédaction d’une nouvelle constitution : celle de la Vème république. Il sera élu à 77% des voix. Dans le cadre de la guerre d’Algérie, la France fait quand même une grosse connerie : elle bombarde un village tunisien, tuant 61 civils, à la grande indignation de la communauté internationale.
L’assurance auto devient obligatoire, c’est pas du luxe parce qu’il n’est pas interdit de boire avant de prendre le volant  au contraire, on ne se prive jamais du « p’tit coup pour la route »
A côté du rock et du be-bop, les rythmes afro-cubains, latino on dit aujourd’hui, continuent à sévir. Dario Moreno avec « si tu vas à Rio » rivalise avec  Dalida et son « come prima » et autres italianades. La Bamba de Richie Valens et Tequila par des tas d’artistes mettent le feu au dance-floor.  Cliff Richards, lui, et sa tête poupine, embrase les jeunes pouliches.
Bizarrement, Boris Vian déclare : « Pour adapter un rock d’Elvis Presley, autant ne pas se gêner et confier le boulot à un illettré, ça aura l’avantage de respecter l’esprit du modèle ».
Un clou chassant l’autre, Jean XXIII succède à Pie XII.
Cette année-là, on fête les naissances de Michael Jackson, Madonna, Sharon Stone, Albert de Monac’ et… Christophe de Chavanne et Laurent Boyer mais on s’en tape le coquillage !
A la radio, les mêmes qu’en 57 avec un Aznavour qui pointe son ancien nez, et un certain poinçonneur des Lilas.  In english, Peggy Lee fait monter la Fever et Bobby Darin nous conte une histoire de baignoire qui déborde  le soir d’une party : c’est « splish splash ».
Quant à moi, je nargue de façon très prépubère  ma grande soeur et ses amies qui pleurnichent à chaudes larmes en écoutant Paul Anka.

L’année 57 ici

Texte et dessin © dominiquecozette. Sources diverses.

EXPOSITION : Je vous rappelle ma prochaine expo « de l’amour, de l’état brut, de la nature humaine » (qui mérite vraiment ce titre) à partie du 3 mars au Cabinet d’Amateur près de la Bastoche, où j »accroche en compagnie de deux pétroleuses, Cathy Burghi et Céline Guichard. Plus de détails ici

L’année 57 racontée à mes blecteurs*

Né au 19ème siècle et ayant fait la fortune de quelques  cigarettiers, Humphrey Bogart abandonne le monde à sa veuve, la sublime Lauren Bacall. Disparaissent aussi Christian Dior qui passe le flambeau à Yves Saint Laurent et Sacha Guitry, le misogyne de service, qui va vérifier le sexe des anges.
Gaston Lagaffe, m’enfin !, apparaît, anti-héros attachant qui n’arrête pas de merder sa vie et son idylle,  au son de l’eau vive de Guy Béart qui fera, outre une fille-chatte appelée  Emmanuelle, de bien jolies choses conchiées par Gainsbarre en direct à la télé, qui le traite de connard et de  blaireau. Violent. Ici. C’était marrant, le direct.
Cette année-là est celle du Frisbee, des siffleurs puisque le Pont de la rivière KwaÏ et sa retentissante BO connaissent un succès fracassant. Fracassant aussi celui de Brel « quand on n’a que l’amour » qui remporte de prix de l’Académie Charles Cros.
La déferlante rock s’empare des croulants tels Jacques Hélian ou Dick Rasuel et ses Berlurons — je n’invente rien — qui tentent d’enfourcher la vague sans trop y croire. Y en a qui n’enfourchent rien et qui sont tout de suite dans le ton comme ce martien à pull marin qui chante (mal en plus) que le camembert c’est bon quand c’est bien fait, vive l’amour : l’irrésistible et surréaliste Bobby Lapointe.
N’empêche, les jeunes se mettent aux vinyles anglo-saxons comme Jerry Lee Lewis, le pianiste qui joue avec ses pieds, Ricky Nelson qui joue avec sa moue et ses yeux verts, et les Everly Brothers qui jouent avec nos émotions de midinettes. Le très myope Buddy Holly fauche la première place au puceau canadien Paul Anka que les ventes de Diana consolent de ce premier rateau sentimental
La reine Elisabeth, qui trône déja, s’encanaille en recevant son premier chanteur rock, Tommy Steele. Plus tard, elle en anoblira plus d’un.
Sur la route circulent deux mythiques caisses inconfortables à souhait, la Fiat 500 alias le pot de yaourt et la Trabant — à l’est seulement — qui sera fabriquée jusqu’à la chute du Mur, en 91 (la chute dûe à Sarkozy, ne l’oublions pas. Je blague). Sur la route est le titre du tout aussi mythique (tout est mythique de ces années-là) bouquin que Jack Kerouac (Jean-Louis, il s’appelle, est canadien et sa première langue est le français) a tapé en 51 sur un rouleau de papier. La Beat generation prend corps. Comme le mouvement international situationniste en Italie.  Et l’Europe aussi qui, avec le traité de Rome, devient  la CEE : y circulent allègrement le charbon et l’acier, pour la dope, ça attendra.
Ça bouge en géopolitique comme on ne dit pas encore : Duvallier s’autoproclame président à vie d’Haïti et désigne son chiard Baby Doc à sa suite. La république tunisienne est proclamée, et Mao lance sa campagne des cent fleurs où il prône une plus grande liberté d’expression. Mais  les critiques des intellos qu’il comptait séduire tombent dru : il rewinde prestement, répresse violemment et déporte massivement.
Aux USA, malgré l’abolition de la ségrégation, de meurtrières émeutes raciales ont lieu à Little Rock où, malgré les forces de l’ordre, un collège choisit de fermer plutôt que de recevoir quelques Noirs.
Le général Massu est envoyé en Algérie « avec notre savoir-faire français pour remettre de l’ordre » dans ce pays.
Chez nous, Pinay reste un jour au gouvernement et Guy Mollet six.
Cette année là naissent Caroline de Monac, Michelle Pfeiffer, Florence Arthaud et son pote Thierry Lhermitte. Ah, et aussi, mais on s’en fout, Mimi Mathy.
Au poste, on écoute Dalida, Patachou, l’excellent René-Louis Laforgue, le non moins séduisant Philppe Clay, mais aussi Harry Belafonte, Elvis et The Crickets.
Quant à moi, bouleversée par l’horrible mort de la chienne Laïka, lancée dans l’espace par les Russes, je lui compose mon premier poème.

L’année 56 ici

* Blecteurs : lecteurs de blog.
Sources diverses. Texte et dessins© dominique cozette.

INFO OU RAPPEL : VERNISSAGE de l’expo « de l’amour, de l’état brut, de la nature humaine » avec Cathy Burghi et Céline Guichard,  le 3 mars à 18 h. au cabinet d’amateur, 12 rue de la Forge Royale, 75011, près de la Bastille. En savoir plus ici

L’année 56 racontée à mes blecteurs*

Marie-José Neuville

C’est officiel : la naissance du terme teen-agers a lieu dans un bar de Soho. C’est bondé mais faites  gaffe à pas écraser mes blue suede shoes, man…
Les popotins commencent à se remuer sur des airs pas catholiques : Elvis the Pelvis entre au hit-parade avec « heartbreak hotel » et BB fait exploser la bien-pensance avec sa danse démoniaque de « et Dieu créa la femme », sous l’oeil connaisseur du racé Curd Jurgens. Ça n’empêche pas une drôle de dame de dire à Johnny « fais-moi mal », c’est Magali Noël,  qui n’a pas peur des bleus. Dalida s’intéresse plus à un petit  Bambino qu’elle trouve finalement trop jeune, et une collégienne de la chanson, Marie-Josée Neuville,  raconte de pures histoires de pépères pervers dans le métro et de petites salopes qui t’empoisonnent la vie, mais, ses nattes coupées, elle intéressera moins et se mariera. Marilyn itou, qui choisit  les bras longs et maigrelets d’Arthur, l’autre Miller des lettres américaines, tandis que Grace, qu’on dit froide mais qui est chaude bouillante,  se frotte à la drue moustache d’un prince de Rocher légèrement replet.
Henri Cording, alias Salvador, chante « va t’faire cuire un oeuf, man », premier disque de rock français, paroles de Vernon Sinclair, alias Boris Vian. Outre-Atlantique, le guitariste aux cheveux gras, Gene Vincent Craddock (son nom réel) lance « be-bop a lula ». Ça déchire. Mais les « rappelés » en Algérie seront privés de trois ans de jeunesse et de rock effréné, ils ne verront pas non plus la sortie de « la traversée de Paris » avec ses répliques cultes, Monsieur Janvier et Salauds de pauvres, puisque, s’ils vont au cinoche durant les rares perm’s, ils seront occupés à des traversées de lingerie un peu plus excitantes.
La vignette auto, censée servir la cause des vieux, ornera tristement les pare-brise, dont celui de la Dauphine, reine des petites cylindrées.
Les seins de Jayne Mansfield, entourés de la crème des jeunes rockers, crèvent l’écran dans « la blonde et moi ».  Pas (encore) ceux de Romy qui incarne la sage Sissi alors que Cousteau et Louis Malle nous dévoilent les dessous de la mer dans leur monde du silence.
Romain Gary ferre son premier Goncourt avec « les racines du ciel » et Tintin fête ses dix ans.
Mistinguett se fait la malle en tenant la main d’Irène Jolliot-Curie, celle sans qui Curie ne serait rien. Léautaud (qui n’est pas l’ancêtre de Léotard) s’envole en laissant éplorées ses braves bêtes, cependant que Bertold entame sa résistible ascension vers un monde meilleur, en la rythmique  compagnie d’Art Tatum.
A la radio française, on peut entendre Bécaud, Piaf, Annie Cordy, les Compagnons mais aussi, parfois, Fats, Elvis, Gene et les Platters.
Quant à moi, j’ai une belle dartre au coin de la bouche sur la photo de classe : c’est d’un chic !

L’année 55 ici

* Blecteurs = lecteurs de blogs

Texte et dessin © dominiquecozette. Source : Les années Rock’nRoll de Rodolphe, éditions Chronique. 2008 (Chouette bouquin bourré d’images ).

Les chaînes de l’amour

Ma chérie,
c’est la Saint Valentin, et tu me manques terriblement. C’est vrai,  j’ai merdé, mais je t’adjure de me croire quand je te promets que j’en ai fini avec les conneries. La preuve : je te promets tout ce que tu désires si tu me reviens.
Je te promets de ne plus boire, sauf un petit coup de temps en temps, pour fêter ça. Alors tu verras, ça va redevenir comme au premier jour, tu te souviens dans le RER B, quand j’ai un peu insisté pour te faire l’amour ! Et puis tu pleurais, pleurais tellement c’était beau. Tout ça, c’est gravé dans ma tête pour l’éternité.
Je te promets aussi de ne plus toucher à d’autres femmes, tu sais, c’était compulsif mais je me fais soigner régulièrement pour ça. Le psy me trouve « mieux ». Mieux que quoi ? Je ne sais pas mais ça veux tout dire.
J’ai aussi décidé, ma chérie, si tu m’acceptes chez toi, de t’aider à supporter les tâches ménagères puisque c’est ça que les femmes réclament en premier, que les hommes décollent leur gros cul du canapé et au moins aident à débarrasser les miettes et les cannettes.
Que te promettre d’autre ? De trouver du travail, bien sûr, il faut un début à tout. J’apprends un métier : la serrurerie, ne crois pas qu’il s’agisse de serrures mais plutôt d’escaliers et de rembardes métalliques. C’est un métier très dur et c’est pour ça qu’il a le vent en poulpe.
Bien sûr, j’arrêterai de te taper, mais c’est implicite, tu dois bien t’en douter.
Et puis je ne te ferai l’amour que quand tu me diras oui. Tu sais, j’ai toujours cru que les femmes aimaient les mecs virils qui y vont franco. Mon psy m’a dit que non, que je devais laisser s’exprimer mon côté féminin. ??? .
En attendant de te voir — je te joins les nouveaux horaires de parloir  — je t’embrasse pas trop fort pour pas t’abîmer..
Ton Teddy
PS : Quand répondras-tu à mes lettres , quand viendras-tu me voir ? Fais gaffe,  tu sais que j’aime pas trop qu’on se foute de ma gueule. Bon, calmos. C’est la Saint Valentin.

Texte et dessin © dominiquecozette

Fessebouqueries #30

– HV :  Si ça continue , je ne vais plus lire que les fessebookeries de Cozette, ça me fera gagner un temps fou!
– PE : Le concours de collecte de miles 2001 bat son plein au gouvernement; Sarkozy fait une belle remontée, mais MAM toujours en tête.
– HAD : Les hommes ne simulent jamais l’orgasme : aucun homme ne chercherait à faire cette tête-là volontairement.
– JPT : MAM a de la chance : dans une démocratie, elle aurait déjà été obligée de démissionner.
– HV : Mon pote Daniel me raconte ses peines de coeur, me parle de « sa copine » de « ses ex », l’amour, tout ça c’est compliqué. Il est mimi Daniel; il a 69 ans.
– FB : Le 20 décembre 1974, jour de ma naissance, a été passée la loi de Simone Veil sur L’IVG. Je me demande si ça a un lien.
– PAG : Info du week-end : 33 % des Français croient encore en Dieu. Info du lundi : Sarkozy à 31% de satisfaction. Les mêmes ?
– MC : Tfaçon le lundi, je fais que des statuts de selles.
– PAG ne voit pas le jour mais c’est normal, c’est la nuit.
– HV : C’est décidé, je m’inscris aux Procrastinateurs Anonymes. Demain.
– PG : En ce moment notre petit Sarko premier et dernier est en train de se faire pratiquer un toucher rectal par Maaaîîîître Bâââdinter….. Il va se sentir titillé du coté de la prostate le nain auguste…..
– HAD : La peine pour la bigamie??…. C’est d’avoir deux belle mère !!
– PADG Dit: Monsieur le plombier,il est Zingueur.Paris s ‘éveille.
– HAD : Deux pointures les mieux chaussées du gouvernement se prennent les pieds dans le tapis à vouloir décoller ailleurs que dans les sondages..décidemment la France devra avoir besoin de talonnettes pour prendre de la hauteur!!!
– AO : Y’a un oiseau dehors, je sais pas ce qu’il a fumé, mais faut vraiment qu’il se calme parce qu’il est minuit passé quand même…
– AO : Minuit, l’heure du string (strang, strung…).
– HAD : Afin de faire taire la rumeur,voici un communiqué de presse
Henri a pris un avion pour faire NY LA et LA Hawaï.L’intérieur de l’appareil était tout ce qu’il y avait de plus rudimentaire,ayant emmené une ampoule de kérosène,il a particpé au frais et a fait la vaisselle au bar de l’avion
– OVH : Don d’organes : moi, je donne tout ce qu’on veut, même de mon vivant du moment que ça me fasse perdre 15 kilos.
– DB En plein révolte contre l’arabe du bas de chez moi. Un paquet de Pépito, un paquet de chips, un coca: 25 euros. Frère catho du 7 ème arrondissement! Combien de temps encore allons-nous supporter ça!
– JPT : J’aimerais mourir comme je baise : vite et sans rien sentir.
– EL : Les gens qui pètent plus haut que leurs culs… ont plus de chance de s’enflammer les cheveux.
– BR : Est-ce que Sarkozy dort dans le même lit que Mitterrand lors de ses séjours amicaux chez Moubarak ? J’espère que c’est bien insonorisé, pour pas entendre les cris sortant des commissariats ?
– DB : Quand une copine t’appelle  » Ma couille » c’est devenu un copain. 😉
– CP a trouvé un sac de sentiments dans la région du corps.
– MLGA :  Excusez moi pour les fautes d’ orthographe car j écris avec mon p’tit clavier d’ i phone tout kilo et des fois le doigt dérape.S il n y avait que le doigt…
– MLGA (suite)  : Tout kiki
– PADG Dit : Le comble du snobisme c’est de refuser de monter dans la même voiture que son chauffeur.
– MD : Ras le bol de pas dormir ! J’ai les mirettes open depuis 4 h du matin ! Qui c’est qui pourrait m’envoyer un troupeau à compter ? Tant qu’à faire, plutôt un troupeau de chippendales, si possible (nouvelle race de moutons irlandais, il paraît)
– DM : Quelqu’un a-t-il vu une page FB « Pot de départ de MAM » ou bien faut-il que je la crée moi même? 
Peut-être un moyen de réconcilier transparence démocratique et apéro géant ?…
– EL : Si les moustiques étaient des abeilles, ils ramèneraient du sang à la ruche et la reine ferait du boudin.
– PCC : A l’heure où les dictateurs « dégagent » avec Facebook, où le Pentagone flippe avec Wikileaks, où Sarko, le gourou, nous hypnotise sur TF1, il y a toujours des agents, accroupis derrière vos chiottes, pour relever le compteur d’eau, en se présentant chez vous, aux heures où vous n’êtes jamais là. Hallucinant ! Ca me troue le cul, et je vous souhaite un bon WE à tous.
– JPT : Après celle de Ben Ali Travels, nous signalons la fermeture de l’agence Moubarak Holidays.
– BR : USA : FAILLES DE SÉCURITÉ
Je viens d’avoir un copain américain, Aaron Levy, au téléphone.
Il était fou de rage contre l’administration, car n’importe quel terroriste peut débarquer aux USA.
Les services de sécurité ont laissé, à l’aéroport de Tel Aviv, sa belle-mère prendre l’avion !
– BR : Quel malheur ! Ben Ali est parti, Moubarak est parti ! Il n’y a plus que Laurent Gbagbo et le roi saoudien pour payer des voyages et des palaces à nos politiciens ! C’est bien triste, de voir des ministres dans la misère.
– AB : Moi je dis que dans la pub Renault, le mec qui raccompagne la fille et qui veut pas monter boire un verre, il est con et que c’est pour ça qu’il a acheté une Megane.
– JPCM : Ben Ali, Moubarak, ça c’est fait. What else : Bouteflika, Ahmadinedjad, Sarkozy, Hu Jin Toa, …

Image © dominiquecozette

L’irréprochable éthique de la démocraspec

Je ne l’ai pas regardé, j’avais peur d’attraper une sarko-entérite.  Et Pernod, en plus ! Non merci, ça me saoule ! Mais j’ai appris par la bande (FM) qu’il nous avait rassurés, nous  Français qui, comme lui, ne voyons que le côté fric des choses. Car où  était le problème des voyages MAM-Fillon sinon leur coût  ?
Que le fait que ses ministres voyageant dans des pays de despotes éclairés par le reflet de l’or qu’ils ont amassé sur le dos de leurs « sujets » — des milliards, on le sait — pose un problème d’éthique … des quoi ? Un problème des tiques ? Là, j’vois pas bien, m’sieur Pernod, vous m’escusez mais faut pas faire des amalgames, on n’est pas chez l’dentiste !
Donc, celui qui nous … dirige (mais vers quoi ?), redressant son torse replet, émoustillé à l’idée de nous clouer le bec avec cet argument : j’ai vérifié moi-même (ah ah ah), ces voyages n’ont pas coûté un centime au contribuable. Ouf !!! Soulagement, joie, liesse totale, ouvrons une Kro, pour la peine… Mais alors, qui a payé ces voyages  ? Ce sont des invitations, voyons. Ah, re-ouf.
Mais… qui paie, in fine ? Ça ne serait pas par hasard le pauvre contribuable égyptien et le pauvre contribuable tunisien qui auraient déboursé ces sommes pour que des gens qu’ils ne connaissent même pas, des arrogants droits dans leurs Berlusconi (remplacer par la marque) à peine usées de fouler les tapis rouges de la république française ? Dites-moi, c’est une blague, non ? Des gens qui mettent le feu à eux-mêmes tellement ils sont essorés par les « amis » de nos ministres ? Hé ben si. Ces gagne-petit là. Ces pauvres populos qui gagnent 100 € mensuels ici et 200 là.
Voilà. Et ils ont dit merci, ces ministres ? Oui, oui, y en a une qui a proposé en échange marchandise de fournir de la flicaille pour taper sur ces fouteurs de pagaille. Et l’autre ? On sait pas, entre momies, y a rien qui filtre.
Résumons : Notre président n’a rien à redire à tout ça. Il ne pense pas qu’il y ait faute. Mais il peut comprendre que ça puisse choquer. Mais il y a pas faute, même si c’était  pas la meilleure idée d’aller là-bas. Enfin, y a pas faute mais on n’ira plus, ou faudra un papier signé du surgé.
Les tiques, les tiques, pourquoi qu’vous m’parlez des tiques ? Bon, allez, next !

Dessin recyclé et texte ©dominiquecozette

Histoire d’oeufs : toujours aussi arriérée, la France !

On est en retard sur tellement de sujets, dans notre « beau » pays. Toujours à la traîne de tout ! En vrac et de mémoire : le niveau des écoliers, la parité (46ème rang), la liberté de la presse (44ème) , les aménagements pour les handicapés, les logements sociaux, le mariage homo, la transparence des affaires publiques, l’exemplarité du gouvernement, la justice etc, etc…
En plus, la France est le pays d’Europe qui utilise le plus de pesticides. C’est top, les pesticides, ça nous donne des cancers, ça tue nos paysans, notre terre. Mais ça créé de la richesse. Notez, la maladie aussi, pensez, tous ces labos, ces technologies, ces vaccins…
Mais parlons des poules et des oeufs : dans les supermarchés d’Europe, on ne vend plus d’oeufs de poules élevées en batterie. C’est interdit. Parce que c’est indigne pour qui respecte un tantinet les animaux. En France, non. On s’en fout. Sommes-nous donc plus barbares que les autres ? Non ? Oui ?
A nous de décider,  et c’est très simple : arrêtons d’acheter ces oeufs interdits ailleurs. Il suffit de regarder  le premier chiffre inscrit sur l’oeuf , avant les lettres FR (pour France)
0FR = oeuf bio de poules élevées en plein air
1FR = non bio mais élevées en partie en plein air
2FR = élevées « au sol », uniquement en intérieur,  ne sortant jamais
3 FR= maintenues en cages  dans des conditions épouvantables. Bourrées d’antibiotiques, forcément, pour ne pas claquer trop vite, donc pas terribles pour la santé.
Evitez de vous fier au  packaging montrant de joyeuses poules grattant la terre pour y chercher quelque ver. Les poules 2 et 3 n’ont jamais vu la terre. Alors un ver !
Merci de boycotter définitivement  les oeufs bas de gamme. D’en parler autour de vous.Et de raisonner de même en ce qui concerne viande et jambon.
Pour en savoir plus :  clik

Pour vous récompenser d’avoir lu ce truc pas drôle, une petite histoire d’oeufs.
Hortense s’apprête à mourir, elle a 98 ans,  et son jeune époux, Charles, 80 ans lui tient tendrement les mains. Alors Hortense dit :
« Tu sais mon Charles, j’ai un ptit kékchose à te donner. Va dans la grange, derrière la huche, et trouve donc un coffret. »
Chose dite, chose faite. Charles revient avec le coffret. « Bah ouvre-le donc ! »
Charles l’ouvre et trouve deux boîtes. Dans la première, 3 oeufs. Dans la seconde, 250 000 euros. Etonnement, question :
« Pourquoi 3 oeufs dans la boîte, l’Hortense ? »
« Tu vois, mon Charles, chaque fois que tu m’as point fait jouir, j’ai mis un oeuf dans la boîte… »
Charles, fier d’avoir failli seulement trois fois en 60 ans, se rengorge.
« Ben, et les 250 000 euros, alors ? »
« Ah, dame, chaque fois que j’avais douze oeufs, j’allais les vendre, pardi ! »

Texte et photo  © dominiquecozette

La vie si mooch de Dan Fante

Mooch est le titre original du bouquin de Dan Fante, « la tête hors de l’eau », qui nous conte ici l’exténuante épopée de Bruno Dante — le double officiel de l’écrivain — en proie à deux irrésistibles démons : l’alcool et le sexe-avec-Jimmi, Jimmi étant la nana la plus bandante du monde et de tous les temps et à laquelle, bien qu’elle soit une sale pute junkie et même pas amoureuse – il est impossible de résister.
Voilà donc Bruno, abstinent depuis quatre mois, qui se retient de se bourrer la gueule après avoir été viré de son sale job de vendeur d’aspirateurs. Sauvé par un gentil des Alcooliques Anonymes, il poursuit sa rehab en 21 étapes en télévendant des toners. Très doué. Il se refait vite, il va s’en sortir mais ah, merde ! il y a cette damnée call-girl qui le rend dingue. Dès lors, nous nous mettons avec lui, derrière lui, lui crions : attention Bruno ! Non, fais pas ça !!! Brunooooooo !!! Mais c’est sa croix, c’est son histoire. Il va s’enquiller toutes les conneries qui se présentent pourvu qu’il assouvisse ce vieux désir charnel de posséder cette salope qui ne veut pas de lui. Juste son fric. Et alors, trois verres, une bouteille pour oublier qu’elle est partie, ou qu’elle est revenue, ou qu’elle est enceinte, ou qu’elle suce quelqu’un d’autre, ou qu’elle fait la fête avec ses potes et du crack, ou quoi encore ? Et la ruine, la honte, viré comme un malpropre, dégueulant partout, suppliant, faisant n’importe quoi… Et puis repartant, clean, promettant… L’enfer.
C’est l’Amérique des Fante, Dan c’est l’un des fils du grand John. C’est les motels pourris, la vue sur Venice Beach, les boutanches cachées dans des sacs en kraft, les bagnoles qui pètent sous le soleil de plomb, les pépées pathétiques et sublimes qui fouillent dans ton ben à la recherche de ton fric et de ton zob, les clopes bogartées au son du cliquetis de l’Underwood, le sang qui gicle sous n’importe quel prétexte, les faux amis qui te niquent et l’amour qui te nargue tel un mirage dans le désert de la mort.
L’exergue, déjà, donne le ton : « ce livre est dédié à mon frère aîné, Nicholas Joseph Fante, 1942-1997. Mort d’alcoolisme. Ecrasé comme un chien dans la rue. »

Ce bouquin me donne envie de lire ses autres et surtout de relire tout son père, car d’un seul coup, Bandini me manque terriblement. Arturo Bandini, le double de John Fante.
Dan Fante. « La tête hors de l’eau ». 1988. Paru en 2001 chez Christian Bourgois.
Pour en savoir plus sur les Fante, relire l’excellent article d’Emeline Ancel-Pirouelle sur l’excellent blog de Pierre-Arnaud Gillet qui est un fan absolu. C’est ici.

Texte et dessins © dominiquecozette

Fessebouqueries #29

– HAD : Mort de rire…saillie dans un bistrot du marché Saint Pierre
-Dis ça lui fait quel âge à ta mère
-J’en sais rien je l’ai toujours vue à la maison!!!
– DB : Ce que je peux détester les gens qui mettent en statut: en route vers les Seychelles. Je trouve ça d’une vulgarité.
– JPT : Un ménage à Troyes est toujours moins intéressant qu’une partouze à Sète…
– DM : Moubarak Porte bien son nom : c’est pas un gringalet! C’est un peu le Mohamed Ali de la politique arabe. Si ce gars la te colle une baffe, tu te retrouves au Liban…
– PG : Ne comprend rien à l’équilibre pileux et capillaire chez l’homme. Pourquoi le fait de perdre ses cheveux fait pousser les poils du nez d’une façon inversement proportionnelle et parallèlement le fait de perdre ses poils du cul ça fait pousser les poils à l’intérieur des oreilles et que tout ça, couplé avec une barbe de 5 jours soigneusement entretenue finisse par boucher l’évacuation du bac de la douche….
– MC : La femme qui m’a mis au monde m’a offert un livre sur la place des femmes dans l’histoire, 410 pages et pas une seule recette.
– CA : j’ai un dîner de cons ce soir…quelqu’un a les coordonnées persos de Mireille Mathieu?…
– FDS  : 400 m a 19h30 à pied pour aller dîner j’avais super froid , 11H15 même chemin et là j’ai eu honte d’avoir froid : 6 tentes Quechua sur le trajet , en plein 17eme ..
– JPT : La différence entre les handballeurs et les footeux, c’est celle entre une équipe de mecs et une bande de branleurs. Signé : un spécialiste.
– HB : Tunise, Egypte, Yemen,… Facebook serait-il le nouveau telephone Arabe?
– EL : Pourquoi les stars mettent des lunettes de soleil hors de prix pour passer incognito alors qu’un simple sac en papier enfilé sur la tête serait bien plus efficace et plus rigolo ?
– JT a essayé le destop mais rien n’y fait, envisage de déménager
– CG : Plus fort que de nous faire avaler des couleuvres ! MAM, la Machine à Avaler des Mangoustes.
– DB : Non, je ne suis pas hypocondriaque mais en me touchant le pectoral droit j ai senti une boule. J ai eu un moment d’ angoisse terrible. Finalement, une analyse approfondie a révélé une mousse de casque audio qui s était glissée sous mon pull.
– PG : Putain !!!! mon iPhone est devenu frigide !!!! j’ai beau lui titiller l’écran, macache boneau !!!! Rien Nichts nada niente nothing…. Il va falloir que je m’achète une « saucisse coréenne » si je veux le faire réagir… Saloperie de machine !!!! je vais te changer pour une plus jeune, un 4 par exemple….!!! et après on ve dire, « Oui les mecs sont tous les mêmes etc…etc… » T’as qu’à marcher salope !!!!
– EVV : « An eye for an eye and a tooth for a tooth and the world will be blind and toothless. » (M. Gandhi)
– CP ira jusqu’au bout dans son solitaire et courageux combat contre les pinces en plastique dans les cheveux.
– DB : Le soleil vient pas de se lever et j emmerde l ami Ricoré.
– JPT : Tous ces gens qui s’enthousiasment pour la révolution en Egypte ferait bien de compter le nombre de femmes parmi les manifestants : ça les ramènerait à une analyse plus raisonnable de la réalité. Autant que je sache, on parle des Frères musulmans, pas des Soeurs. Cela ne vous inquiète pas, les filles ?
– PG : Putain de bordel à cul de merde, y’en a encore deux, (Des copains pourtant, et que j’aime bien en plus) qui m’ont fait chier sur la chanson française…. Ils savent bien qu’il ne fait pas me lancer là-dessus…. la CHANSON FRANÇAISE C’EST DE LA MERDE EN BARRE !!!!et j’ai raison!!!!! ne me faites plus chier sur ce truc…
– OVH : Mes chers compatriotes, j’ai décidé de dissoudre Nicolas Sarkozy.
– TE pense qu’elle aimerait bien étrangler les mec avec qui elle a fait deux enfants grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr !
– JPCM : La caissière (à propos de la carte Monop) – Vous êtes fidèle ? Le client – Ah non, absolument pas.

BONUS :  Denis Robert, qui a combattu Clearstream (et ses puissants blanchisseurs d’argent sale) avec un courage sans nom :
–  (hier) Je donnerai des nouvelles plus détaillées plus tard mais la Cour de cassation a rendu ses trois arrêts définitifs aujourd’hui. Dix ans de bataille pour une victoire. Clearstream battu à plate couture. Mon enquête est jugée sérieuse, utile et dans l’intérêt général. Mes condamnations sont annulés et ils doivent m’indemniser. Je suis content.
(aujourd’hui) Bonjour et merci de ces alertes. La dépêche AFP sur laquelle s’appuient les articles de presse est truffée d’inexactitudes. Ce n’est pas un mais trois jugements qui accablent Clearstream et me « blanchissent » comme ils disent. Clearstream est condamnée à une amende de 9000 euros et surtout à me verser des dommages dont le montant sera …fixé par la Cour d’Appel de Lyon. Toute mon enquête est entièrement validée. Les jugements sont définitifs et sans recours pour la multinationale. La jurisprudence de la cour européenne des droits de l’homme fait foi, les jugements consacrent le droit à l’information comme une vertu cardinale. Il souligne que j’ai fait œuvre d’utilité publique en révélant l’existence et le fonctionnement trouble de Clearstream. Je vais publier un texte plus précis dans la journée. C’est une incroyable et formidable victoire pour le journalisme. Et pour moi. J’ai pu mener ce combat et poursuivre à son terme cette longue procédure grâce au milliers de gens qui ont participé à mon comité. C’est à eux que je pense ainsi qu’au 500 journalistes qui ont envoyé leur carte de presse en soutien. ça fait vraiment plaisir. Mille mercis.

Image © dominiquecozette

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