J’ai enfin fini par l’acheter, le fameux Indélébiles de Luz. Luz, c’est un ancien de Charlie, un ancien de juste avant le massacre. Il a morflé. Il a échappé à la tuerie car il était en retard à la conférence de rédaction. C’était son anniversaire. Ce sera toujours son anniversaire. Il a croisé sans le savoir, et réciproquement, les tueurs qui sortaient de Charlie. Rongé par les cauchemars, il a réalisé l’album Catharsis, qui comme son nom l’indique… Et puis récemment, Indélébiles, qui raconte ses 23 ans passés à Charlie. D’abord, sa rencontre inespérée avec Cabu, la gentillesse du mec qui le prend sous son aile, l’emmène au bouclage. Pour lui, sa vie commence alors. Il a 22 ans, il est puceau, il débarque de sa province, abasourdi par l’ambiance du journal.
En fait, il fait revivre le journal et tous ses inoubliables amis, sous l’angle unique du dessin. Le reste n’est pas là, les engueulades, les scissions. Il nous montre comment se fabrique un hebdo dessiné, l’émulation des auteurs et de l’autrice entre eux pour faire la couv, leur générosité : ils se refilent leurs combines de dessin. Cabu montre comment il s’est entraîné à dessiner dans sa poche pour ne pas attirer l’attention lors de reportages par exemple. Luz invente et explique un procédé à base de persistance rétinienne. Dans le livre, on voit Luz partir en reportage. L’un est avec Renaud, fidèle allié du journal, qui va chanter dans un pays de l’est. Luz est arrêté, le policier confisque son carnet et Luz n’a qu’une idée : se souvenir des trait du bonhomme pour le restituer. D’autres reportages, l’un violent lors d’une manif où les flics tabassent la foule, un autre au RPR où il se fait passer pour un militant et où il lui faut cacher son statut : se couper les cheveux, se vêtir comme ces jeunes cons, tracter…et aller aux chiottes toutes les dix minutes pour dessiner, prétextant une cystite, maladie de nana, ce qu’il ignorait ! Puis un dernier tour de piste, fantasmé celui-là puisqu’il s’agit de la mort de Johnny. Tous sont là, les disparus compris. Luz, tout au long du bouquin, fait une fixette sur les bouts de gommes retrouvés, savoir à qui ils ont appartenu. Un livre drôle, instructif, touchant mais pas dans la larmoyure, bien au contraire.
Après avoir réalisé la couv d’après l’attentat où il dessine Allah qui dit « tout est pardonné », et qui fera le tour du monde, Luz quitte Charlie, il ne le lit plus et a laissé tomber le dessin politique.
Luz, Indélébiles, 2018 aux éditions Futuropolis, 320 pages, 24 euros
Le Comte de Paris laisse son trône vacant un jour de décapitation. A propos de trône, le PQ de Marks and Spencer restera dans les annales. A propos d’annales, on peut maquiller son vagin, maintenant. Pas dans le métro, please ! A propos de métro, l’aéroport de Davos, c’est un peu le métro Répu aux heures de pointe. A propos de Davos, Dany Chti grave dans la soupe, franchement ! A propos de soupe, c’est une vraie potée servie sur C8 avec des nouilles et du gratin. Et puis à propos de gratin, pensez à nourrir vos Gilets Jaunes avec ce froid de gueux qu’ils sont. A propos de son, bye Mimi Legrand, on t’a follement aimé !
– OVH : En fait, le PQ de Marks & Spencer portait la mention Allah Véra.
– GJ : En nous quittant en catimini, Michel Legrand commet sa première fausse note. Musique, maestro, please…
– OVH : Le comte de Paris, duc de France, héritier putatif du trône de France est mort aujourd’hui, anniversaire de la mort de Louis 16. Ça me la coupe.
– PC : Macron rencontre des patrons et investisseurs à Versailles le 21 janvier, jour anniversaire de la décapitation de Louis XVI. Le timing est parfait.
– JPT : Quand deux leaders d’extrême droite en viennent a accuser le Président de vouloir vendre l’Alsace et la Lorraine a l’Allemagne, il est peut-être temps d’envisager un suicide collectif.
– OVH : Marlène Schiappa chez Hanouna, ça va être le grand Débaba.
– VC : Un grand débat avec Schiappa / Hanouna ! Trop de matière grise sur un même plateau . C8 va faire tourner les sardines, chanter les serviettes et enfumer les blaireaux…de mieux en mieux.
– QC : — Christian Dior, il sort par là ? — Mais… il est mort ! Jamais déçu par le public qui attend devant les défilés de la fashion week
– OVH : Où ira le papier toilette invendu par Marks & Spencer, soi disant insultant le nom d’Allah ? Aux Restos du Cul ?
– OM : Hey les gens qui gueulent parce ce que le nom de leur Dieu figurerait sur du PQ, Valeurs Actuelles c’est du poulet ?
– OVH : Les méfaits de la neige. Je suis tombée dans l’escalier du jardin en allant chercher le Figaro. C’est décidé, je m’abonne à l’Huma.
– CB : La fameuse « vague de froid » dont parlent les journalistes, c’est ce que jusqu’à récemment on appelait « l’hiver » ?
– LC. : Hâte que mon fils lève les yeux de son téléphone pour s’apercevoir qu’il suit la mauvaise mère dans les allées du supermarché depuis 10mn.
– JM : « Angela Merkel et Emmanuel Macron signent le traité d’Aix-la-Chapelle » N’oubliez pas que ce traité prévoit que tous les français devront désormais porter des chaussettes sous leurs claquettes durant l’été. On ne peut pas laisser passer ça.
– ACD : Agréablement surprise que mon mec trie correctement après séchage les culottes de ma fille (devenue adulte) et moi. Moi : comment tu fais ? Lui : c’est simple: petit cul/gros cul
– BP : 1 500 jets privés attendus pour faire venir les participants au forum économique mondial. Pas de doute, le Forum de Davos est déjà un grand succès sur le plan écologique.
– AB : Prochain film du radin hypocondriaque Dany Boon, le caïman des îles : « Fisc Fucking ».
– CC : Pourquoi voudriez-vous des jeunes docteurs aillent s’installer dans des endroits où il n’y a plus de services publics, où les écoles ferment, où il n’y a ni théâtres, ni cinéma, pas de wifi, parfois des ruptures d’électricité en hiver, des gares qui ferment ?
– ES : Mes lèvres viennent de m’annoncer leur déménagement dans l’Etat du New Gercées.
– MN : On vit quand même dans une société où des femmes payent avec du vrai argent des personnes pour se faire maquiller le vagin. Et du coup on vit quand même dans une société où comme taff, tu peux faire maquilleur de vagin. Je suis perdue.
– DT : — Alors, c’était bien la France en 2045 ? — Hanouna est Président, je me suis fait flasher à 17km/h sur l’A6 vers Evry, j’ai payé 135 euros un paquet de Royale Menthol. — Nom de Zeus ! Et Michel Drucker ? — Il va bien, pourquoi ?
– ISF : Personnellement, je veux payer l’ISF, mais Macron s’y oppose. Je suis vénère grave.
– BF : Après avoir précédemment perdu (rappelons-le) : — un coffre-fort. — l’adresse de sa compagne. — quelques flingues. — la mémoire. Ce mec c’est le trou noir de la macronie. On devrait lui confier nos déchets nucléaires, la question du stockage serait réglée.
– ZB : — Les gilets ont flingué l’économie au dernier trimestre — Le chômage a baissé au dernier trimestre… Quelqu’un peut m’expliquer svp ?
– PE : Le styliste de Céline Dion hospitalisé pour surmenage. Le pauvre, il doit être dans le même état que le nutritionniste de Gérard Depardieu et le prof de philo de Cyril Hanouna.
– CC : Je ne dis pas que ce n’est pas compliqué de sortir du glyphosate et autres saloperies, je dis juste qu’avoir une future génération sans bras va nous pousser à être inventif en termes de formation professionnelle.
Sérotonine. C’est d’abord le nom d’un neuro-transmetteur qu’on appelle familièrement la vitamine du bonheur. C’est aussi depuis quelques jours, le titre d’un roman réjouissant. Plutôt que d’y voir un dépressif comme l’annoncent les critiques— d’abord, les dépressifs ça n’écrit pas de livres aussi divertissants — j’y trouve un romancier ironique qui s’amuse de sa facilité à dépeindre la vilainie de notre civilisation et de tout ce qu’elle sécrète de ravages incontrôlables. Et à raconter des histoires. Il adore les histoires d’amour ratées, forcément, et dans ce livre, il évoque ses principales tranches de vie passées avec les femmes qui ont compté pour lui. Sauf la première du livre, la châtain, rencontrée à une station service dont il regrettera longuement de l’avoir laissé partir. Il est en vacances en Espagne, attendant sa compagne Yuzu, une jeune Japonaise avec qui il ne partage plus rien. Elle-même est une sorte de pute de luxe dont il a découvert les vidéos en forçant son ordi, une nana adepte de pratiques sexuelles assez poussées, voire bestiales.
Il évoque une jeune femme, Claire, que par son éloignement professionnel, il doucement accéléré la fin de la liaison et qu’il a le tort de revoir des années plus tard. Et le tort d’accepter de coucher avec car il ne bande plus. D’abord parce qu’il ne la désire pas mais aussi parce qu’il prend des médocs contre la déprime justement.
Puis il revit le grand bonheur qu’il a connu avec Camille, une jeune stagiaire véto qu’il prend sous son aile alors qu’il vient de s’installer en Normandie, il a fait Agro et peut prétendre à certains jobs intéressants n’importe où. Ce fut un bonheur parfait, elle avait tout mais au bout de cinq ans, il a commis un truc qui a tout cassé. Qu’il regrettera longtemps.
Actuellement, il ballote entre revoyures et atermoiements. On le voit chez le seul ami qu’il s’est fait en Agro, un aristo qui est retourné sur les terres ancestrales pour élever des vaches selon les strictes règles du bio. Il en crève, son mariage en a crevé. On ne donne pas cher de sa peau. Avec lui, il se rendra à une manif paysanne de quotas laitiers. Ça se passe très mal.
Intéressant aussi le médecin qu’il dégote pour lui fournir sa dope, la dopamine. Il a un discours totalement décomplexé sur la maladie, ses traitements possibles (des petites putes extras : allez-y de ma part), et une diatribe non convenue sur la vie, la mort etc. Très très drôle. La fin est assez inattendue, son plan pour se ré-approprier Camille est complètement barré…
Bien sûr il y a de la bite, de la chatte humide, de la pute, trilogie obligatoire dans un roman houellecquien. Mais pas de façon trop appuyée ni, pour une fois, trop machiste. De plus, Houellebecq se montre sous un jour moins cynique qu’avant. Il se fait écolo, éthique, contre la souffrance animale, compatissant.
On pourrait dire que l’homme s’assagit tandis que le style reste fluide et alerte, très agréable à lire.
Sérotonine de Michel Houellebecq, 2019 chez Flammarion. 350 pages. 22€
Ils sont venus ils sont tous là lorsqu’ils ont entendu ce cri : elle va mourir la démocr… Ah, non, je recommence. Ils sont venus ils sont tous là lorsqu’ils ont entendu ce cri : Guéant condamné à un an de pri… Flûte, ça ne rime pas ! Ils sont venus ils sont tous là lorsqu’ils ont entendu ce cri : Benalla accusé de … Soral condamné à … Ghosn emprisonn… Mais pourquoi veux-je absolument chanter cette ritournelle ? Bah parce qu’ils sont venus, ils sont tous là, où ils y viendront dans les deux mois, à la grand-messe, nos maires, nos pairs, nos zélus, nos ceinturés de tricots-l’or, tous ceux qui n’avaient jamais imaginé le goût authentique, le moelleux, la saveur unique du Président.
– ES : Lancement du Grand Débat National en terres normandes : Macron invente la péquenocratie.
– GD : Nous vivons quand même une période totalement dingue où un dirigeant politique répond à des questions qu’on lui pose.
– JPT : Dans ce pays de merde où l’Etat ne songe qu’à dézinguer le service public afin de distribuer des dividendes au capital, j’ai dû payer 1 euro pour faire le trajet Clermont-Ferrand-Alès, soit 255 kilomètres. De qui se moque-t-on ? Qui peut encore s’offrir pareille fantaisie ?
– JB : « Je suis en train de lire le prix Goncourt, ça m’a l’air super ». Heeeeey, c’était ma première critique littéraire, je me sens un peu comme Pénélope Fillon après des heures de boulot.
– MK : Quand Jupiter nous montre le bonheur, le pauvre regarde son doigt d’honneur.
– MK : Chouette, Claude Guéant définitivement condamné à 1 an de prison. Beurk, il ira pas ! Vous avez déjà vu un ministre en prison, vous ? Ah, s’il avait volé une pomme dans la poubelle d’un hypermarché…
– OM : Claude Guéant avec sa condamnation à de la prison ferme, c’est un peu le mec qui se dévoue à entrer dans l’eau en premier pour dire à ses potes si elle est bonne.
– GB : Le grand débat: tu veux un yaourt à la fraise ou à la myrtille ? — je veux pas de yaourt — c’est pas la question. Alors lequel ? — aucun des deux je ne veux pas de yaourt! — refus de débat ? Faciste !
– BP : Ce qui est spectaculaire dans le Grand Débat, c’est que le prof, debout, paraît être le fils des vieux étudiants moustachus ceints d’une écharpe tricolore, assis autour de lui.
– EC : Quand la Sacem a la gentillesse de t’inviter à une journée de formation avec Yves Duteil. a) tu as vieilli . b) tu fais vraiment de la merde . c) les deux
– BP : Il est possible que les gilets jaunes attirent chaque samedi une nouvelle clientèle de touristes, en particulier chinois, saoudiens ou turcs qui viennent assister en France à ce qui est interdit et invisible dans leurs pays.
– GB : Heu le grand débat je sais pas où je dois aller pour discuter ni avec qui, mais si j’ai bien compris, c’est Macron et les maires qui discutent c’est ça ? Ils disent de quoi ils ont besoin et Macron leur explique comment s’en passer, c’est cette vieille blague le débat ?
– GD : Avec tout ça, on en oublierait presque de se moquer encore de Laurent Wauquiez.
– AB : Pauvre B. Griveaux, qui rame avec 7900 € nets/mois. Ouvrons une cagnotte pour lui permettre de devenir propriétaire à Paris et de se payer une voiture. Je verse 1 euro et un bouton de chemise (nacré)
– GD : Toujours admiratif des gens qui imaginent des parfums d’intérieur comme « figuier tardif » ou « rosée du matin sur bergamotier vigoureux ».
– PI : Le mec au boulot, à la présentation de la nouvelle collègue, il me sort « hey je me suis jamais tapé une rousse ». Je lui ai répondu « cool ! Aussi bien, elle s’est jamais tapée un beauf », je suis pas sûr qu’il me reparle.
– NP : Sachant qu’il est normalement interdit de viser la tête, soit les policiers visent très mal, soit au contraire ils visent très bien. Mais je dis ça…
– ACD : Je ne dis pas que tu as trop bu, je dis juste que ce gentil gilet jaune à qui tu parles depuis une heure est en fait une boîte postale.
– GD : Comme j’aime ce pays où des ministres se plaignant de toucher 7900 € nets demandent à ceux qui en touchent 1000 d’arrêter de se plaindre.
– AB : En garde à vue, Alexandre Benalla aurait produit une lettre à en-tête de l’Élysée qui prouverait qu’il était chambellan chargé de l’organisation de la Galette Des Rois. Parmi les fèves, un phone crypté, un pistolet à eau et des passeports. Il aurait aussi gardé les couronnes.
– AR : Dites, arrêtez moi si je me trompe, mais depuis deux mois que Carlos Ghosn est en prison les usines Renault continuent de tourner, non ? Du coup (sans vouloir offenser personne) est-ce que les ouvriers ne seraient pas plus utiles que les patrons?
– GD : Tout se passe bien avec ce débat-national-crucial-révolutionnaire-mais-qui-ne-changera-de-toute-façon-rien-au-cap-libéral-seul-horizon-possible ?
– OM : En 1 mois Macron nous aura parlé à la télé, fait passer une lettre sur les réseaux sociaux, envoyé cette même lettre par courrier, et aura rencontré nos maires… La prochaine étape c’est quoi ? Une rencontre dans le noir avec palpations ?
– PI : Le bilan de la journée est plutôt bon. J’ai bien mangé. J’ai bien bossé. Je n’ai pas bu trop de café. J’ai bu une bonne bière. Je n’ai rien publié sur IG. J’ai désinfecté l’écran de mon tel. J’ai pris les escaliers plutôt que l’ascenseur. Soral va faire un an de prison.
– AR : Bertold Brecht a une solution pour le petit Cron et son gouvernement : dissoudre le peuple et en élire un autre !
– GB : On en est où de la cagnotte pour l’appartement parisien de Griveaux ? Toujours rien ? Et ça se dit Pays des Droits de l’Homme et de la solidarité .
C’est un petit bijou dans un écrin Gallimard que nous a élégamment sculpté la poétesse échevelée qu’est Patti Smith. Il s’appelle dévotion, titre de la nouvelle qui en est le cœur, dans une gangue de petits textes, réflexions, impressions, poèmes et photos minimalistes d’un bref séjour en Europe. Invitée par son éditeur, dormant dans un hôtel sur the place to be, je veux dire la place St Germain des Prés (cf la photo prise de sa chambre) et descendant chaque matin au café de Flore y déguster « de la baguette » avec de la confiture de figue, on se doute qu’elle va y croiser Jean-Paul et Simone. Hé bien non ! Dans un name dropping très intello parigot, elle se meut dans la tête de Modiano, avant que ses pas la portent où créchait la Duras, ce n’est pas très loin, puis dans des rues où vécurent Simone Weil et Victor Hugo. J’ai l’air de me moquer mais non, je trouve très bien qu’une figure pop de son envergure s’abreuve à la fontaine de notre culture !
Puis elle descendra à Sète, dommage, je n’y étais pas à ce moment-là, pour signature, visitera le cimetière marin et la tombe de Paul V. puis, sur l’invitation de la fille de Camus, écrivain qu’elle vénère, se rendra à Lourmarin où il vivait et écrivait, face aux oliviers. Elle dormira dans sa chambre et aura l’honneur de consulter et même de lire le manuscrit du premier homme, le dernier livre, inachevé, de l’auteur. Avant que d’aller à Londres puis enfin, de revenir dans son home new-yorkais, un peu décalée, nostalgique des petits déjeuners du Flore et des jardins de Gallimard. Sa valise est petite, son trousseau minimal, je suppose qu’il n’y a pas de trousse de maquillage car elle ne cite que le dentifrice. Patti est une femme extravagante : elle n’est pas coquette, ni m’as-tu vue. Je pense qu’on devrait dire d’elle qu’elle est plutôt « m’as-tu-lue » ? car tout ce qu’elle écrit est digne d’intérêt, fin, subtil, personnel.
Je n’ai pas parlé de la nouvelle du milieu de l’opuscule : une histoire glaçante, hors du temps qui revisite le mythe du Faust de Goethe (c’est dit en quatrième de couv, sinon je… bref).
Ça se lit vite, ça peut rester sur le chevet, se feuilleter, se mettre dans la poche pour un petit trajet en car. En car ? Heu, plutôt en train elle aime les trains, revoir son livre M Train (click ici) qui est un récit tout aussi impressionniste.
Dévotion de Patti Smith, 2018 aux éditions Gallimard. 156 petites pages, 14 €.
D’un côté, il y a Phyllis Marie Mervil. Elle a une soixantaine d’années, est afro-américaine, installée du côté des Cévennes dans une maison totalement isolée, seule, avec son chien qui s’appelle Douze cette année car il a douze ans. Elle parle très bien le français, l’écrit même puisqu’elle est autrice à succès sous deux pseudos qu’elle utilise alternativement. Son éditeur avec qui elle entretient des relations chaleureuses protège l’anonymat qu’elle réclame. Pas de photos, peu de séances de signatures ou très peu, pas de paroles en public. Pourquoi cette discrétion voulue ?
Parce que de l’autre côté, il y a un homme qui la pourchasse depuis longtemps. Elle le sait, pense qu’il s’agit du FBI puisqu’elle a été condamnée par contumace pour des faits politiques, un petit groupuscule foireux auquel elle appartenait et dont elle est une rare survivante. Nous, lecteurs, on a été briefés : le poursuivant est un Italo-américain, frère d’une jeune femme appartenant au même groupuscule. Ce qui n’explique rien.
Philippe Lafitte tisse joliment un portrait détaillé, palpable, de son héroïne et de son emploi du temps. Tous les jours, Phyllis se lève à trois heures du matin, écrit durant trois heures puis part courir longuement sur le Causse avec son chien. Parfois, très rarement, elle se rend à la ville et y retrouve son amant occasionnel. Il est fasciné par cette femme mais elle refuse de s’installer chez lui, en ville.
Un matin, affûté, sûr de son coup, le poursuivant aura le chien mais pas elle. Ratage qu’il doit réparer au plus vite face aux exigences de la vieille Antonella, l’ancêtre de leur famille, celle qui a su construire avec son mari un petit empire à New-York. Sur la causse, un homme du cru aura été vaguement témoin de l’affaire. Il aura relevé le numéro de la voiture, en fait part à Phyllis qui refuse de le noter.
Nous apprendrons au compte-gouttes — par le biais de carnets intimes que l’héroïne consent à relire pour éventuellement en faire le roman de sa vie — le pourquoi de cette poursuite acharnée, nous savons qu’il se trouve à la fin du livre sans pouvoir deviner ce qu’il va arriver. C’est tout le talent de l’auteur de nous envoyer des indices ici et là comme des clés à l’intrigue.
Thriller très finement mené, personnages forts et attachants, décors savamment peints, tout contribue au plaisir de voir se dérouler une histoire originale qui saute de la nature rugueuse et sauvage des causses à l’agitation d’une certaine jeunesse américaine des années 70.
Celle qui s’enfuyait de Philipe Lafitte, 2018 aux éditions Grasset. 216 pages, 18 €. Et en prime, la discographie du récit.
Un fils parfait est le troisième roman de Mathieu Ménégaux que je lis. A chaque fois, je suis captivée. Il y est toujours question d’un crime, voire d’un meurtre, suivi d’un imbroglio de problèmes judiciaires subis, à juste titre ou non, par le héros ou l’héroïne. Il connaît bien son sujet et c’est passionnant. Mais tellement déprimant aussi.
Ici, c’est une jeune femme qui écrit à sa belle-mère, sa lettre constituant le livre. Dès le début, on apprend qu’elle est en cavale avec ses deux fillettes, loin de la France, que tout va bien, enfin. L’objet de la lettre est de raconter à la mère de son mari sa version des faits. Car, non, ce n’est pas une malfaitrice (ça se dit, ça ?), que son mari, cet homme parfait, était bien un criminel en violant ses fillettes et qu’il a été un abominable salaud d’avoir chargé sa femme et l’avoir fait condamner.
C’est vrai que c’est un type formidable, bon époux, bon amant, bon père, bon professionnel, apprécié de tous, ce qui est bien pratique lorsque l’appareil judiciaire vient fourrer son nez dans sa vie. Cependant, ce loup qui vient terroriser sa fille lorsque la maman s’absente quelques jours pour raisons professionnelle … non, ce n’est pas possible, pas lui ? C’est très fragile un récit d’enfant, et puis un enfant, ça se manipule aussi et pour ça, le mari est très fort. Que faire ? Ça va être un enfer pour cette mère qui veut les protéger. Elle se heurte à beaucoup de choses, la machine judiciaire est impitoyable, elle-même n’est pas parfaite, loin de là, et tout lui retombe dessus, notamment son « hystérie », sa violence face au mari qui veut lui enlever ses enfants.
Ce livre est fondé sur une histoire réelle et fait froid dans le dos. En lisant ce récit, on se prend de sacrés coups de poings dans la gueule, tout paraît dégueulasse, on guette le moment, la faille, où elle pourra sauver ses fillettes des griffes du prédateur. Puis, tout à la fin, bien après l’envoi de la lettre, un fait divers lui apprend le pourquoi de la déviance perverse de cet homme si parfait. Un choc !
Un fils parfait de Mathieu Ménégaux, 2017 aux éditions Grasset 242 pages. Et chez Points, 6,20 €.
Mes articles sur : Je me suis tu, ici. Est-ce ainsi que les hommes jugent ici
C’est la fin de Nico mais The End est aussi une chanson de Jim Morrison, la dernière qu’elle aurait interprétée en public. Donc, titre impec. Ce livre époustouflant a été écrit par un certain James Young, un jeune homme sorti de ses études dans les années 80 pour faire partie du nouveau groupe très improbable de la diva déchue. Il ne savait pas vraiment accompagner, les autres se foutaient royalement de Nico, héroïnomane jusqu’au trognon, mais se réjouissaient de jouer de la pop sur scène et gagner quelques ronds.
Ce livre est drôle et cynique, il ne fait pas de cadeau à Nico, elle n’a rien de sacré, il décrit ces huit ou dix ans passés avec elle avec un humour décapant, comme si c’était une fiction. Nico a un peu grossi, son seul souci est de se shooter, elle se fout de chanter, c’est une grosse feignasse (sic). Mais quand elle est sur scène à scander ses textes, elle est heureuse. Elle est crade d’ailleurs, porte toujours ses éternelles bottes de motard et à part l’héro, se roule des joints. Comme un autre comparse. Il y a un producteur, une imposture totale qui garde le fric pour son usage sexuel, putes et hôtels confortables quand eux sont logés dans des endroits sordides.
Mais Young n’a pas pour volonté de dézinguer Nico. Pour lui, elle est géniale, sa voix d’outre-tombe est superbe et son ascendant sur le public extra quand elle joue seule ses textes très noirs en s’accompagnant de son harmonium portable. Il la respecte d’une certaine façon même si elle ne partage aucun sentiment avec personne. Sauf son fils, produit non reconnu d’Alain Delon, qui vient la suivre et se dope comme elle. John Cale fait aussi ses apparitions. La première fois, c’est un vieux junkie crado, complètement à la masse, gras, parano, adepte des théories des complots qui l’effrayaient. Quelques années plus tard, il s’est repris en main : c’est un très bel homme mince, sobre, emmerdant. Nico et lui ne se sont jamais entendus, se sont toujours écharpés pour tenir la vedette. Malgré tout, il met un peu d’ordre dans la cacophonie de ces musicos improbables, conscients de leur nullité. Bon, je ne vais pas tout vous résumer. Si l’idée du bouquin vous plaît, je vous jure que vous ne serez pas déçu.e.
Ce livre a été écrit trois ans après la mort de Nico. Il vient d’être réédité avec une très longue intro actuelle de son auteur qui nous raconte en la complètant la fin de l’histoire : que sont-ils devenus, qui est mort, qui fait autre chose ? Comme chaque fois qu’il y a une préface intéressante, je l’ai relue après avoir fini le livre et dans la foulée, suis repartie sur le début du livre. Eh oh ! Mais tu viens de le lire. Oui, mais il m’a tellement plu, il y a tellement d’anecdotes que j’ai failli remettre ça. Dingue non ?
Pour les amateurs de Nico, il existe un biopic réalisé par Susanna Nichiarelli, intitulé Nico, 88. Je l’ai vu à l’époque. Il raconte ces mêmes années où elle était paumée mais où elle continuait à donner ses concerts d’une voix géniale. Certes, la comédienne qui la représente est un peu ronde, mais elle chante comme son modèle, avec sensualité et détachement. Il y a aussi sur le net plein de petits bouts de ses derniers concerts. Envoûtante malgré la déchéance.
Extrait : « Toby venait d’épouser une femme de Copenhague qui ressemblait à Bruce Springteen. C’était une vraie dure. Elle savait siffler entre ses dents et avait une droite qui pouvait vous mettre K.O…. Elle était du genre belle/laide, mais plus elle se shootait à l’héro et plus la laideur prenait le dessus. » Et tout est comme ça !
Nico The End de James Young, 1992. Puis 2018 aux éditions Séguier, traduction de Charles Vilallon. 324 pages (le prix est masqué, c’était un cadeau).
Si je dis aïe aïe aïe à la vraie vie d’Adeline Dieudonné, c’est parce que ce livre formidable est terrifiant. Mais ça démarre assez tard. D’abord, tout se passe moyennement bien dans ce petit pavillon merdeux de ce petit lotissement merdeux à part la violence du père qui tape régulièrement la mère, une « amibe », selon la narratrice, fillette de dix à treize ans qui se réfugie dans l’amour énorme qu’elle éprouve pour son petit frangin, petit être adorable. Jusqu’à ce qu’un terrible accident se produisent sous leurs yeux. Peu à peu, le cerveau du petit gars va se remplir de saletés, il va dériver dans d’odieuses activités. Pour que tout redevienne normal, elle décide de se consacrer à la remontée du temps, à comprendre comment on peut construire une deLorean puisque, techniquement, c’est possible. Son atout : elle est très intelligente et férue de physique, quantique ou non, et autres sciences compliquées. Pour prendre des cours particuliers avec une « tête », elle fait du baby-sitting et tombe en amour avec le papa. Son petit frère continue à très mal se comporter, son père est de plus en plus violent et sa mère toujours aussi peu intéressante.
Puis lorsqu’elle atteint sa puberté, son père semble la voir. De même qu’il a pactisé avec son fils en l’amenant au tir et à la chasse, il prévoit que sa fille fera partie d’une sorte de partie de survie nocturne, en pleine forêt, avec chacun ses armes pour se défendre. Sauf qu’elle n’est pas dans la catégorie de ceux qui chassent.
Livre très âpre, dur, palpitant, terrible. Sur la quatrième de couv, il est écrit « d’une plume drôle et fulgurante… ». Drôle ? Je n’ai rien senti de tel. Ce qui n’enlève rien aux qualités de ce premier roman d’une jeune Belge prometteuse.
Pour en savoir plus, son intervention dans la Grande Librairie ici.
La vraie vie par Adeline Dieudonné aux éditions L’iconoclaste. 268 pages. 17 €.
Hormis Chantal Jouanno, que d’hommes, que d’hommes dans l’actu. Et des vrais, comme on les aime, nous les quinquas et plus, bad boys, voyous, imposteurs mais riches et tant pis s’ils sont moches et ramollos du bulbe et d’ailleurs. Et moi et moi et Moix, crie l’un, en panne de bandaison devant disons Sophie Marceau. Et toi et toi et toi, si ce n’est toi c’est donc ton frère, pleurent les Séchan. Et lui, et lui et lui, qui ça, bah le gône un-car-serré au pays du bol de riz ! Et nous et vous et eux, ceusses du Caca-rente, des steaks cousus d’or, du on-est-au-dessus des règles. Ah oui, les règles. C’est vrai qu’à 50 balais, ça n’a plus cours chez nous, les meufs, et force est de constater que de ce point de vue, on pollue moins.
– PE : Yan Moix avoue que pour que les jeunes femmes s’attachent à lui, il utilise de la glu.
– CC : (Je suis d’accord avec moix je ne pourrai jamais tomber amoureuse d’une femme de cinquante ans, c’est beaucoup trop jeune pour moi.)
– FC : Ce matin petite pensée pour mon poto Carlos Ghosn privé de galette.
– LD : Bravo Yann Moix ! Bien joué ! Maintenant il va avoir droit à un défilé de bombes quinqua qui vont essayer de lui prouver le contraire !… Si ce n’était pas calculé ça..
– OK : Bref, il y a 4 ans, (presque) tout le monde était #JeSuisPolicier #JeSuisCharlie. P***** mais qu’est ce qui a merdé depuis ?
– OM : Non mais sérieusement, y’a vraiment des femmes que ça rend triste de ne pas correspondre aux critères de Yann Moix…?
– JU: Quelqu’un(e) peut il indiquer à BHL comment on désactive la géolocalisation de ses tweets pour arrête de se ridiculiser publiquement depuis sa médina ?
– MT : J’ai voulu faire comme Ribéry sauf que j’ai pas les moyens. Du coup j’ai mangé un Ferrero Rocher avec l’emballage, ben c’est dégueulasse.
– OVH : Monseigneur Barbarin : Jamais un membre de l’Eglise catholique ne pourrait coucher avec Yann Moix. Beaucoup trop vieux.
– EEF : Yann Moix : « Je suis incapable d’aimer une femme de 50 ans », « je trouve ça trop vieux » ça tombe bien, en général, les femmes de 50 ans n’aiment pas les cons..
– MN : Les filles, ça prépare son summer body dès février pour être la plus bonnasses de tes copines, ça ce met du botox pour éviter les ravages du temps mais ça crie au scandale parce qu’un obscur connard dit ne pouvoir bander sur les corps de meufs de 25 ans. C’est rigolo, une fille.
– MN : Les garçons, ça se paluche devant youporn sur des nanas aux boobs tunés et à l’anus blanchi mangeant leur polochon en se faisant prendre par des mecs montés comme des poneys mais ça crie à l’arnaque dès qu’une fille met un filtre sur sa photo de profil. C’est rigolo les garçons.
– OM : Les groupes du CAC 40 ont versé 57,4 milliards d’euros à leurs actionnaires. Mouillez vous la nuque, ça va ruisseler sévère !
– NP : Vous voyez bien que ça marche le ruissellement ! Moins les entreprises payent de charges plus elles donnent de l’argent aux riches. Devenez riches au lieu de vous plaindre d’être pauvres et vous verrez.
– PC : Donc le gouvernement ne sait pas vraiment s’il faut supprimer la taxe d’habitation pour un célibataire qui gagne 2500 € par mois ou un couple avec 2 enfants qui gagne 4000 €, mais il est certain qu’il ne faut surtout pas rétablir l’ISF pour Pinault, Arnault et son gendre Niel, Bouygues, Drahi, Ghosn etc ?
– JF : Un Séchan qui s’en va, et les yeux se mouillent… Adieu Thierry
– OVH : Cent mille euros pour la défense du boxeur anti flic. Je sens qu’Eric Dupond Moretti va se faire nommer commis d’office.
– EM : Pour mettre fin aux combats de boxe entre gendarmes et « gilets jaunes », l’État a décidé de bloquer les ronds poings.
– BP : Pour une fois qu’une femme est très bien payée, comme un homme, voilà que même les femmes lui tombent dessus !
– VO : Si on suit le raisonnement de LREM sur la cagnotte de Dettinger : financer c’est être complice. Est ce que ça marche sur les ventes d’armes ?
– MN : Luc Ferry est tellement con, c’est à se demander pourquoi il n’est pas au gouvernement.
– PE : Carlos Ghosn, libano-brésilo-français, résident fiscal hollandais retenu au Japon. C’est beau ces citoyens du monde.
– ES : Le saviez-vous ? Quand elle doit bénéficier à un ancien boxeur, une cagnotte s’appelle en réalité une cognotte.
– SM : Nous sommes le 10 janvier 2019 et François Fillon n’a toujours pas rendu l’argent.
– LR : Depuis le temps qu’il marche seul, Jean-Jacques Goldman, c’est quand même étonnant qu’il n’ait jamais croisé Gérald de Palmas qu’est sur la route toute la sainte journée.
– SY : Grand débat national: Yolaine de Courson, née à Neuilly, fille d’Alain de Courson de La Villeneuve, officier et de Huguette de Hauteclocque petite-fille de Jean de Hautecloque, ambassadeur, a été choisie comme référente sur la thématique « Vie quotidienne des Français ». Ne Pas Rire
– MN : J’ai croisé une meuf sur un vélo hollandais bleu ciel, pizza sans gluten et salade bio dans le panier, stan smith, manteau oversize, bonnet « le slip français » … j’ai failli lui jeter des cailloux à cette connasse de hipster et j’ai vu c’était moi dans le reflet d’une vitrine.
– AB : Tirons sur l’ambulance : depuis 2012, Carlos Ghosn se faisait payer un appart’ à 8000 €/mois en Hollande par Nissan pour échapper à Hollande et donc ne payait plus d’impôts en France. Bruno Le Maire n’était pas au courant. Tout Va Bien
– NP : Bref puisque sa présence polluerait les débats parce que les Français trouvent qu’elle est trop payée, elle veut bien ne pas travailler à une seule condition : continuer à toucher son salaire. Logique.
– NV : Plan Macron des prochains jours : traiter les Français de feignasses, puis inviter les grands patrons américains dans une fête à Versailles pour l’anniversaire de la mort de Louis XVI. Il aura tout essayé. Si ça prend pas, c’est pas de sa faute.
– HM : Le samedi, à la longue , ça devient le Sature Day.
– GB : Un « capitaine d’industrie » fuit son propre pays pour raisons fiscales après l’élection d’un président à la tête de l’Etat pourtant actionnaire de ladite entreprise et qui abonde grandement son salaire. Je vais patienter un peu avant de geindre sur ses conditions d’incarcération
– GB : « Attendez j’ai vu la vidéo. Macron n’a JAMAIS dit que vous étiez des fainéants. Mais des assistés. Soit fainéants ET profiteurs. Nuance. Alors stop aux fausses polémiques. Et foutez-vous un peu au boulot aussi » Qu’est ce que vous êtes forts.
– OVH : Ce que j’aime bien avec Carlos Ghosn, c’est son originalité. Tout le monde va en Suisse ou en Belgique pour s’évader fiscalement. Lui, il va aux Pays-Bas, c’est tellement, tellement … hype.
– RR : Juste pour info, le centre du monde ce n’est pas Bourges, mais la gare de Perpignan.
– OK: Alerte ! On aurait vu Pénélope Fillon en train de tricoter un gilet jaune à François.
– CO : « Un corps de femme de 25 ans, c’est extraordinaire. Le corps d’une femme de 50 ans n’est pas extraordinaire du tout »… BEN ÇA TOMBE BIEN, PARCE QUE NOUS LES VIEILLES… NOUS AIMONS LES JEUNES VIGOUREUX parce qu’une vieille nouille qui regarde ses chaussures cela n’a aucun intêret… ET PUIS…A FORCE DE MACHOUILLER ÇA NOUS FOUT DES CRAMPES DANS LA MACHOIRE CONNARD… DE PLUS nous n’avons pas besoin de prendre du Viagra comme quoi il ya une justice.