Un pavé top de chez top sur le mariage…

Taffy Brodesser-Akner, chroniqueuse vitriolique au New York Magazine, a écrit ce premier roman, Fleishman a des ennuis, comme un artiste qui n’en a jamais fini de triturer des détails, d’ajouter des pointes de ceci, de préciser tel fragment avec une minutie (de ouf) d’une pertinence absolue. C’est d’une acidité totale en ce qui concerne les relations d’un homme et d’une femme étudiant à la même université de New-York, qui ont décidé un beau jour d’unir leur soif d’amour. Ils ont ressenti une telle gratitude l’un envers l’autre d’avoir sur apprécier la personne qu’ils étaient. Non pas qu’ils fussent indésirables, au contraire même, elle, Rachel, très jolie nana intelligente et fine, lui, Toby, très sympathique jeune homme prometteur présentant bien, tous deux entourés de l’amitié de deux autres comparses, un gars une fille que Toby avait connus en Israël  où ils avaient fait les quatre coups. Et Rachel qui s’intègre très bien au creux du trio qui ne se rompt pas après des décennies. C’est un couple juif privilégié qui vit dans un quartier chic de Manhattan. Ils ont deux enfants mais c’est lui qui s’en occupe le plus, qui va aux réunions de classe, aux fêtes etc. car Rachel a monté une boîte d’agents (comme la série 10%) qui marche très fort et lui bouffe tout son temps.
Le couple, au bout de quinze ans, a atteint son obsolescence non programmée car tous deux s’en veulent et se demandent comment ils en sont arrivés là. Dans la partie la plus longue du livre, on suit l’homme et c’est raconté par la copine. L’homme, une fois le divorce décidé, découvre la folle joie de pouvoir s’envoyer en l’air avec des tas de femmes en demande, sans aucune conséquence, grâce aux applis de rencontres. Son complexe —  il est petit et en a souffert —  s’envole avec toutes ses adorables femmes revenues, comme lui, de la vie de couple, qui cherchent juste à s’encanailler. Son métier : hépatologue. Il en est fou car il prend soin personnellement de ses patients et ça le passionne. Rachel lui a beaucoup reproché de n’avoir pas plus d’ambiation que ça car les médecins ne sont plus à la mode, ils ont été surpassés par les financiers et autres professionnels des services haut de gamme, qui gagnent des fortunes et peuvent se payer tout. Tout. Rachel est avide de ça. En partie parce que les amis qu’ils fréquentent sont issus de lignées richissimes et que rien ne leur coûte.
Un jour, Rachel dépose les enfants en catimini chez lui alors que ce n’est pas son jour. Elle ne laisse pas un mot, rien. Puis disparaît. Littéralement. Impossible de la joindre. Elle ne répond pas aux messages. Elle n’est pas chez elle, ni à son bureau. Personne ne sait, ni pourquoi. Et notre Toby va devoir se débrouiller avec sa fille adolescente qui lui reproche tout, qui fait des éclats, qui ne communique plus avec lui, et son petit garçon éperdu d’amour pour sa mère… Je ne divulgâche pas, c’est au début, tout ça. Et ça dure, et ça dure, et lui qui se débat, qui jongle avec ses patients, sa soif de sexe, les demandes de ses gosses, les ruses auprès de ses relations pour assumer tout ça.
L’autrice, très fine mouche, analyse leur relation, pourquoi les mariages ne peuvent pas fonctionner, pourquoi les charges mentales sur les épouses… C’est très long, très détaillé, très intéressant. Mais il arrive qu’on puisse aussi sauter l’histoire d’un rôle secondaire pour revenir à nos héros.
Et là où ça devient encore plus palpitant, c’est lorsque la troisième partie s’intéresse à Rachel, la disparue. Peu à peu, on va comprendre sa démarche, on va accepter ses raisons, on va avoir même pitié d’elle. Déjà, elle n’a pas eu une enfance très drôle, mais surtout, elle s’est plantée sur la construction de son couple, ce qu’on attend des femmes et la place des femmes dans l’entreprise, surtout lorsqu’elles sont devenues mères. Epouses, déjà, mais mères ! Autant dire un personnel pas très important qu’il est vain de hisser vers le haut de la hiérarchie. Ne parlons même pas du moment où elles ne sont plus « baisables », alors quoi, à quoi elles servent.
Comme je l’ai dit au début, l’analyse est très fine et on ne peut pas dire que l’autrice tisse une ode au mariage. Mais ce n’est pas non plus un violent réquisitoire contre le fait de se marier ou la place de l’homme dans cette affaire. C’est tout en nuances et c’est ce qui m’a plu dans ce roman assez ébouriffant aux 600 pages serrées et bien remplies !

Fleishman a des ennuis par Taffy Brodesser-Akner, 2019. Titre original Fleishman is in trouble, traduit par Diniz Galhos, aux éditions J’ai lu. 604 pages.

Texte © dominique cozette.

Les Fessebouqueries #567

 

Je remercie pas le père noël pour ces Fessebouqueries pourries, je sais qu’il a abattu pas mal de boulot, mais crotte, il travaille un jour dans l’année ! Pas merci non plus pour ce brushing de tonton Frank Provost qui a été arrêté pour blanchiment de cheveux de ma mamie qui l’a fait virer mémère, pas merci à Onc’ Fillon qui sent le gaz russe et nous a toujours pas remboursé, ni à onc’ Guéant qui a trouvé un bon prétexte, un problème de Santé soi-disant, pour ne pas me faire de cadeau, j’y avais commandé l’album d’Orelsan mais vu que la Stasi y fait des misères, il a été épuisé, l’album, pas le rappeur, bon bah c’est tout. Pour la bûche, on vous a pas attendus, mais on a mis du Chili à gauche pour si vous venez à l’improvisse. On vous embrasse bien fort quand même !


– MK : Ce soir, fête rituelle de ceux qui n’existent pas : le bon dieu et le père Noël
– JM : Donc au Chili toute la gauche (des communistes au centre gauche) s’est rassemblée dans un front commun, a organisé une primaire avec plusieurs millions de votants et au final a remporté la présidentielle face à l’extrême droite, avec un candidat de 35 ans ? D’accord.
– DC : Elections présidentielles au Chili. Les Chiliens n’ont pas opinochet du bonnet. Bravo !
– CH : Youhou c’est la journée mondiale de l’orgasme. L’occasion pour les gros beaufs de dire: « je peux pas être partout, mesdames. »
– OB : Une pensée pour tous ceux qui vont se farcir la dinde ET les cousins antivax au repas de Noël.
– CEMT : Dupont Aignan  est passé directement de « Debout la France » à « Couché avec 39° de fièvre la France ».
– EM : Une pensée pour les vaccinés magnétisés qui vont passer Noël seuls collés sur le frigo.
– LJ : Depuis qu’il y a le Covid, on ne parle plus de la bite à Griveaux, des affaires de Bayrou, Ferrand, Moretti, on ne parle pas non-plus des affaires de mœurs de Darmanin, des homards de De Rugy, des 930.000 euros de la rénovation du salon doré de l’Elysée. Merci le Covid !
– DC : On ne croit pas au père Nono, on ne croit pas en dieu, mais qu’est-ce qu’on croit aux agapes !
– PI : Tu crois que tu gagnes correctement ta vie jusqu’au jour ou tu te pointes dans un magasin pour acheter des rideaux.
– DC : Quand on fait un faux pass, on a toutes les chances de marcher dans la m…
– GF : Petit rappel : si quelqu’un avait pu économiser 8000 euros par jour depuis la prise de la Bastille, il n’arriverait qu’à 1% de la fortune de Bernard Arnault. Bonne journée !
– JC : C’est dégueulasse d’emprisonner Claude Guéant l’année de son anniversaire.
– PA : Est-ce qu’à force de rater son bus on peut devenir ceinture noire de car raté ?
– RP : Ma fille vient de prononcer son premier mot aujourd’hui : wokisme…
– LT : L’amicale des travailleurs en pétrochimie et l’association nationale des détaillants en carburant portent également plainte contre Orelsan !! Ils jugeraient discriminatoire le fait de pointer du doigt constamment l’odeur de l’essence !
– OJ : S’ils gagnent la présidentielle, Zemmour et LePen voudraient vendre le groupe France TV, par contre ils sont hésitants pour l’acheteur, entre Bolloré et les Russes, preuve de leur grande ouverture d’esprit et d’équité, ils ne font jamais les choses par intérêt personnel…
– OA : Ma cousine, elle a accouché aujourd’hui, elle a appelé son fils André. Là je suis sur l’autoroute, dès que je me pose je vais aller crier un peu.
– MK : Quand même, Omacron est bien plus efficace que tous les autres variants. Bien mieux qu’Opécresse, Ozemmour et Olepen…
– OK : Franck Provost va être déf’hair’é devant le juge.
– BLR : Sur quels crit’hair Franck Provost est-il désigné fugi’tif ?
– NA : Je découvre qu’il y a des conservateurs dans ma sauce tomate. La droite est vraiment partout, au secours.
– NP : — Moi, de mon temps, à Noël on avait une orange et un Jésus en sucre. Et on était contents. — Ouais, Et après tu as eu le plein emploi, les salaires indexés sur l’inflation, tu as pourri la planète avec ta 504 diesel et maintenant tu as une retraite… Alors ta gueule.
– JPT : Vu la taille des plateaux qui se préparent chez les écaillers, ce soir le menu est fruits de mer et cluster.
– LM : Fillon et l’argent une très belle histoire d’amour ! L’argent n’a pas d’odeur ? Si, celle des hydrocarbures. Pénélope pourra s’en parfumer.
– NP : L’évêché de Strasbourg rappelle les règles dans les églises pour les messes de noël : On peut enlever la culotte des enfants de chœur mais pas leur masque.
– MA : Mes cadeaux ne sont pas gros. Ils sont enveloppés.
– RP : Liste des sujets qu’on peut aborder ce soir : – Les films de Fernandel – Comment ouvrir des huîtres – les déodorants intimes – Les vraies règles du Monopoly – Le règne de Louis XI – L’accord des verbes pronominaux.

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Personnages secondaires

Personnages secondaires a été écrit par Joyce Johnson, bien après ce qu’elle raconte et qui se déroule à la fin des années cinquante, en pleine Beat Generation où elle va se lier avec Jack Kerouac.
Je me suis furieusement intéressée à lui et à cette période il y a six ans, quand j’ai lu Sur la route le rouleau original (article ici, super bien torché, à la relecture !!!), le formidable original restauré de ce roman-culte qui avait été mutilé lors de sa sortie. J’avais lu aussi les écrits de son héros appelé Dean Moriarty dans la première édition alors que son nom, rendu dans l’original est Neal Cassady. Sa correspondance entre lui et Jack (ici) était passionnante et j’avais même déniché le très rare livre écrit par la femme de ce dernier Carolyn Cassady (ici), racontant sa vision de l’épopée de son mari qui l’avait poussé dans les bras de Jack. Lui-même y étant d’ailleurs déjà lové. Une sorte de trouple. Bref, tout ceci explique pourquoi j’ai voulu voir ce qui était raconté dans le livre d’une femme qui l’a connu à l’aube de sa gloire, dans les quelques années qui entourent la naissance de sa celle-ci.
Et ce livre est passionnant, non seulement parce qu’il raconte une tranche de la vie des jeunes à NYC avant l’avènement des 60’s, en particulier de celle des hipsters ou autres beatniks, étudiants en rupture de famille, traîne-patins des bas fonds de la ville, poètes en mal de reconnaissance et clochards célestes. Des vies extrêmement précaires dans des logements pourris, des boulots de rien qu’on trouvait facilement et qu’on quittait encore plus vite. Des virées dans les bars vérolés des quartiers miséreux où se produisaient des jazzmen pas encore très connus, des vies de bohême où l’on venait s’entasser chez l’un.e ou l’autre en attendant mieux. Des logements de sept à onze dollars par mois. C’est dire.
C’est ce que raconte Joyce Johnson qui décide de quitter le nid familial pour aller à l’université où, de fil en aiguille, grâce à une copine, Alice Cowen,  tombée amoureuse d’Allen Ginsberg qui lui échappera sans cesse car il lui préfère son amant, elle va entrer dans le cercle béant et accueillant de la bande qui a inventé la Beat Generation. Elle se sait tellement ordinaire et sans intérêt à côté de tous ces aventuriers et routards, elle reste discrète mais les suit partout, ces marginaux qui boivent, se droguent, écrivent, voyagent, disparaissent. Et les relations plus intimes se nouent avec Kerouac dont elle tombe très amoureuse. Même s’il disparaît fréquemment, qu’il taille la route ou se réfugie chez Mémère, sa mère qui vit à Orlando et avec qui il se sent fusionnel, il donne toujours des nouvelles à Joyce, lui déclare même sa flamme quand il plane en plein ivresse. Leur relation va durer deux ans, une vie si intense pour elle que les années 60 lui paraîtront fades et sans attrait. « Les années soixante furent pour moi un désenchantement. Malgré tous leurs feux d’artifice, elles me déçurent, comme une apothéose avortée. Je vis les hippies remplacer les beatniks, les sociologues remplacer les poètes, les toiles vides remplacer les Kline. J’observai sans enthousiasme l’émergence d’un « style de vie ». Les anciennes intensités laissèrent place au mièvre slogan « Fais ton truc » — revendication d’une liberté castrée de tout combat. L’extase devint chimique, l’oubli se prescrivit sur ordonnance. »
Ce livre est passionnant de par le way of life qu’elle restitue  de ces années-là, la jeunesse que nous n’avons connue que par des films devenus cultes, l’explosion d’une génération avide d’expériences de toutes sortes, de poésie, de littérature et de paradis artificiels.
Voir Kerouac dans une vie ordinaire, plus ou moins quand même, embêté qu’on lui demande de conduire car le chantre de la route ne sait pas, ce genre de détail ! Le rêve de Jack : gagner quelques sous avec ses livres pour acheter une maison dans laquelle il vivra avec Mémère, il sera tranquille, loin de tous ces gens qui l’ennuient, à taper sur sa machine…  Un fantasme. La gloire comme une traînée de poudre qui a suivi la publication de Sur la route ne lui sied pas du tout, il n’imaginait pas ça comme ça, en permanence, où qu’il aille. Il aimerait pouvoir l’arrêter et la déclencher seulement quand il en a besoin, lors des lectures publiques par exemple. Et Joyce, amoureuse, serviable, présente, assiste impuissante à la lente destruction de son idole par l’alcool et la vie nocturne. Et puis, elle le sent, il va partir, la quitter, elle ne correspond pas à ses canons de beauté, de vie, elle est trop gentille, trop coulante. Alors, oui, elle finira par renoncer à son beau rêve. Elle analyse avec clairvoyance la propension des femmes à toujours se positionner par rapport aux hommes, à ne pas pouvoir exister sans eux, à ne pas pouvoir être artistes par elles-mêmes. D’où le très bon titre : Personnages secondaires.
Plus tard, elle aura un enfant (devenu écrivain) d’un premier mari  et encore plus tard, livrera ce témoignage palpitant sur les meilleures années de sa vie, même si ses compagnons de l’époque  sont tous morts de façon plus ou moins stupide, sa meilleure amie Alice Cowen, poétesse et figure de la Beat, n’a rien pu réaliser avec Ginsberg sauf bâtir sur une jolie amitié, elle a subi des misères dues à ses addictions puis après des passages en psychiatrie, s’est défenestrée. La plupart de ses écrits ont été détruits par ses parents. Le prix à payer pour cette liberté fut très élevé.

Personnages secondaires de Joyce Johnson. Titre anglais : Minor characters. 1983. Traduit par Brice Matthieussent. Edition Cambourakis. 12,50 €.

Texte © dominique cozette

Les Fessebouqueries #566

C’est comme au buffet campagnard gratuit, il y a de tout cette semaine : des travers de porc, pauvres porcs, je parle des travers de ministres qui arnaquent, qui agressent, qui tabassent, qui font leur boulot de porteurs de maroquins quoi, ne pas confondre avec Marocains, d’autres (ex-ministres) qui reviennent, se représentent ou pas, se transformant en véritables page-turners à faire tourner en bourriques les bourriques des médias, et ceux qui gueulent dans le poste, etc, rien que de très ordinaire… Sinon quoi ? les foies des canards qui n’ont rien à envier au foie des futurs réveillonneurs décidés à se venger du covidisme en bâfrant. La seule surprise du jour c’est la grève de la SNCF, ah non, on me dit que c’est un marronnier :  pas de noël sans grèves de trains, sans grègrève de traintrain. Jésus, que ma joie demeure en cette période festive où rien n’est joué, où tout se joujoux sous le sapin qui, on espère, ne sera pas la planche (de salut) qui nous recouvrira cette fois, donc tchin-tchin, dearest friends, on est les meilleur.e.s !

– NO : Montebourg, c’est le mec qui arrive en milieu de repas, il n’a pas fait les courses, pas mis la table, pas préparé le repas, se met les pieds sous la table, se sert, mange et se barre avant la fin pour pas faire la vaisselle
– GD : On est jeune, un peu foufou, des rêves plein la tête, le romantisme en bandoulière et puis on se retrouve un soir de décembre, quelques décennies plus tard, à regarder un tutoriel en ligne sur « comment défeutrer un pull en laine qui a rétréci ».
– GP : L’actualité va tellement vite de nos jours, que tu vas te chercher une bière au frigo et t’as raté une agression sexuelle.
– RR : La gauche a un pied dans la tombe et l’autre dans le bureau de Taubira. Suspense.
– JPT : Il faut quand même rendre cette justice aux roulants de la SNCF : ils sont plus efficaces pour conduire une grève que leurs trains à l’heure dans les gares. (Un usager de la SNCF en colère).
– PI : Être français, c’est dire poil aux fesses quand on entend le nom de Pécresse et puis c’est tout.
– DC : Accusée d’être une femme transexuelle, Brigitte Macron a porté plainte. En réalité, elle est le papa de Sheila.
– PE : Macron : « j’ai blessé les Français ».  Castaner : « Ah non, c’est moi! »
– RR : On en est quand même à une période de l’humanité où on regrette les pots de fin d’année avec les quiches froides et les gobelets en plastique.
– ED : Dans l’attente d’une candidature Taubira, la gauche socialiste brûle des cierges et prie son saint patron : Saint Quepourcent.
– MK : « Au CHU de Nice, 30 % des malades en réanimation disposent d’un faux pass sanitaire ». J’espère qu’on leur réserve des faux respirateurs artificiels, qu’on leur dispense des faux soins, faux médicaments, fausse compassion. Et, au bout du bout, fausses condoléances pour ces vrais cons.
– ET : Dites, si on finit par sortir du Covid, vous voulez pas qu’on sorte du patriarcat en même temps ?
– LG : Le Dyson, c’est l’Iphone des aspirateurs. Quelqu’un qui a un Dyson te dira jamais qu’il a un aspirateur. Il dira qu’il a un Dyson.
– TB : Tout politicien plongé dans l’exercice du pouvoir en ressort mouillé jusqu’aux oreilles, le fameux principe d’Archimerde.
– TP : Sauver le foie gras plutôt que les migrants : voilà le combat des droites.
– JPT : Il paraît qu’aucun acteur n’a refusé la troisième dose. Mais quand a-t-on vu un cabotin refuser un rappel ?
– LO : La primaire carcérale de la droite bat son plein. Claude Guéant arrive en tête devant Sarkozy et les époux Fillon… Si la gauche est éclatée, la droite, elle, est déférée… 6ème République ! Vite !!
– Y3 : Claude Guéant ( 77 ans) incarcéré depuis ce matin, va être vu par un médecin pour vérifier si son état de santé est compatible avec une incarcération ! Vous la sentez venir la remise en liberté façon Balkany ?
– AS : La poste a refusé de créer un timbre à l’effigie de Macron. Manuel Valls serait trop tenté de lui lécher le cul.
– MK : Le festival continue : Benalla mis en garde à vue pour un contrat avec un oligarque russe. Un nouveau voisin pour Guéant ?
– DC : Est-ce que le sexe de PPDA peut être considéré comme une pièce à conviction ? Parce qu’il en a convaincu (con-vaincu) plus d’une.
– GD : Ça rapplique enfin dans mes notifications à grands coups de « Il faut séparer l’homme du gentil garçon champion de dos crawlé ». Cette époque ne déçoit jamais.
– DC : Comment ça, y a plus de gauche ? Y en a au moins six ou sept pour la présidentielle ! Arrêtez de dire des bêtises !
– CC : « Afin de ne pas tenter les pickpockets surveillez vos affaires ». J’attends avec impatience « afin de ne pas tenter les pédophiles, ne voyagez pas avec des enfants ».
– NP : On vit quand même une époque où dans l’ascenseur les collègues te regardent plus bizarrement si tu tousses que si tu pètes.
– PI : Je connais le beau-frère du cousin de la femme du voisin d’un proche de Macron et j’ai une info : ce soir il va insinuer qu’il a fait du bon travail mais que les gens sont trop cons pour comprendre.
GD : Quand les policiers descendent dans la rue pour demander des moyens, leur ministre les y rejoint. Quand les personnels de Justice font pareil, le leur va à la radio pour les insulter.
– DC : Dupont-Moretti a failli ne pas honorer son invitation à France Inter ce matin : son ego surdimensionné ne passait pas la porte. On a dû le treuiller.
– ES : C’est le moment de réactualiser cette belle chanson, en plein hiver pas indien : Taubira… où tu voudras quand tuuu voudras…
–  CEMT : « Coucou, c’est Castex ! Vous pensiez peut-être que j’allais vous laisser partir en vacances sans vous faire chier une dernière fois cette année ? »
– RR : Je ne voudrais pas trop m’avancer, mais à mon avis l’esprit de Noël s’est cassé dans un paradis fiscal.
– JB : EN FAIT C’ÉTAIT PAS OMAR, JE DÉCONNER
– DC : Pas de foie gras à Claude Guéant pour noël. Quelques marrons peut-être, en pleine poire !
– KJ : (Jérôme Kerviel) Si quelqu’un a le contact de Claude Guéant et peut me dire dans quelle cellule il se trouve à la Santé, cela serait sympa. J’ai oublié ma carte bancaire là-bas en 2008 … s’il peut me la récupérer ce serait top. Joyeux noël.

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Complètement à l'Ouest

Annie Proulx, autrice canado-américaine est considérée comme la meilleure plume du monde par Jane Campion qui s’inspire de bonne littérature pour réaliser ses film. Cette autrice est une spécialiste de l’Ouest américain, le Wyoming, en particulier. C’est elle qui a écrit la nouvelle éponyme qui a donné lieu au film « Brokeback Mountain », histoire d’amour entre deux cow-boys. Dans le livre Les Pieds dans la boue, ce texte y est avec d’autres longues nouvelles saisissantes. Il est beaucoup plus âpre que le film, dur même. Ses héros, même s’ils ont des sentiments, sont loin d’être comme des amoureux transis  mais pour autant pas moins impressionnants dans leur brutalité d’hommes des fermes, des forêts, de la nature.
Ce n’est pas une romantique qui fait dans la dentelle, Annie Proulx, c’est une pétroleuse de l’écriture, du cru et du cuit, de la chose qui fâche ou qu’on ne raconte pas, des traumas qui remontent en remous, des sexualités déviantes. Pas de complaisance ou de détour, elle plante son pieu où elle veut, comme disait Tarzan. Ici, tout tourne autour des ranchers, cow-boys, rodeomen et autres vachers des vastes plaines, taiseux, subissant puis explosant. Les femmes ne sont mieux loties mais elles existent pleinement, loin des nanas des westerns aux seins remontés. Elles sont fortes, ont une grande gueule et ne craignent pas de mettre la main dans le cambouis, notamment des tracteurs vicieux et à mettre bas des chapelets de marmots de même sexe, sept filles ici, onze garçon là, ou même, ça arrive, de foutre à l’eau un bébé criard de la fenêtre du wagon.
Hommes comme femmes sont des durs à cuire (et à cuir de vaches), ne connaissent pas le confort, peuvent puer sans le savoir, mais aussi harceler lourdement une vieille parce que Popaul se réveille brusquement à cinquante balais.
Dans ce livre, on apprend énormément sur les rodéos, les bêtes utilisées, les réels dangers de ce gagne-pain, la vie sordide de ceux qui s’y adonnent aveuglés de leur passion incompréhensible, le peu de respect que cela représente. On y apprend aussi sur la mécanique des tracteurs, la nature des sols gelés, inondés, secs, arides. Les paysages sont incomparable et la nature est rude, les histoires d’amour sont succinctes ou muettes. Une des nouvelles montre en raccourci la vie d’un homme qui a fait tous les métiers jusqu’à sa mort, remontant sans arrêt une affaire qui se ramasse, s’embauchant dans des jobs de merde, recommençant d’autres aventures, se rétamant à nouveau, jusqu’à l’accident final. Peu de ses héros meurent dans leur lit. Leur disparition est tragique, ou cocasse, ou sidérante.
Si je n’étais pas vaguement féministe, je dirais que ce livre, on dirait qu’il a été écrit par un mec costaud, rude, un alcoolo intempestif. Mais bon, je l’ai dit. C’est musclé et paf, dans la gueule ! Magnifique en tout cas.

Les Pieds dans la boue d’Annie Proulx. Titre original : Close range, 1999.  Au livre de Poche. 340 pages.

Texte © dominique cozette

Satire du satyre qui sature


(D’après une tirade d’Edmond Rouston)

Ah ! non ! c’est un peu court, jeune homme !
On pouvait dire… Oh ! Dieu ! … bien des choses en somme…
En variant le ton, – par exemple, tenez :
Agressif : « Moi, monsieur, si j’avais un tel zob,
Il faudrait sur-le-champ que je trouve une connasse ! »
Amical : « Mais il doit traîner dans vos godasses
Pour marcher, faites-vous fabriquer des échasses  ! »
Descriptif : « C’est un chibre ! … c’est un pieu ! … c’est une gaule !
Que dis-je, c’est un sgueg ! … C’est un vrai piège à cul ! »
Curieux : « De quoi sert cette diverticule ?
De rambarde, monsieur, ou de porte-manteau ? »
Gracieux : « Aimez-vous à ce point les oiselles
Que gaillardement vous vous préoccupâtes
De tendre cette perche à leurs petites chattes ? »
Truculent : « Ça, monsieur, au moment de juter,
tout ce jaillissement vous sort-elle du zizi
Sans qu’un voisin se mette vite à l’abri de la pluie ? »
Prévenant : « Gardez-vous, votre buste entraîné
Par ce poids, de vous planter dans le sol ! »
Tendre : « Faites-lui faire un bon étui pénien
des fois qu’un homme jaloux le brise entre ses mains ! »
Pédant : « L’animal seul, monsieur, que vos médias
Appellent priapicanthropithèque
Dut avoir sous le ventre tant de chair sans un os ! »
Cavalier : « Quoi, l’ami, ce zob est à la mode ?
Pour pendre son pébroque, c’est vraiment très commode ! »
Emphatique : « Aucun vent ne peut, vit magistral,
l’amollir ou le rendre glacial ! »
Dramatique : « C’est le blizzard quand il jouit ! »
Admiratif : « Pour un épéiste, quelle enseigne ! »
Lyrique : « Est-ce un dard, êtes-vous un frelon ? »
Naïf : « Cette obélisque, quand la visite-t-on ? »
Respectueux : « Souffrez, monsieur, qu’on vous salue,
C’est là ce qui s’appelle avoir pignole sur rue ! »
Campagnard : « Hé, ardé ! C’est-y un zob ? Nenni !
C’est queuqu’navet géant ou ben queuqu’concombre grossi ! »
Militaire : « Bandez cette arquebuse ! »
Pratique : « Voulez-vous le mettre en loterie ?
Assurément, monsieur, ce sera le gros lot ! »
Enfin parodiant Sifredi roi du porno :
« Le voilà donc ce membre qui du pubis de son maître
apporta tant de gloire ! Il en rougit, le traître ! »

(Image tirée des Guignols de l’Info. Droits réservés)
Texte tiré de Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand.
© dominique cozette

Les Fessebouqueries #565

Cette semaine, plein de surprises du chef. Ou de la cheffe. Tout peut arriver, c’est moi qui vous le dis ! Une femme présidente, c’est possible ! Un pape chez les lesbiennes, c’est possible ! Une interdiction de danser mais pas de baiser, c’est possible ! Une semaine sans plainte d’agression sexuelle de la part d’un people, heu non, c’est pas possible ! Un meeting d’un raciste-sexiste sans déchaînement de violences, re-heu non, c’est pas possible ! Au temps pour moi. …N’empêche que malgré les efforts d’Hidalgo pour centraliser, ceux de Macron pour faire croire qu’il visite la France, ceux de Montebourg qui se prend des vents au téléphone, ceux de Lallement qui chope, ceux de Rabhi qui s’enfuit vers d’autres paradis, les micros se tendent tous vers le mec qui commence par Z, comme des zizis vers une Miss Poitou cherchant son bikini dans une botte de foin. On sature déjà et c’est pas fini, nous n’en sommes qu’aux pré-miss comme dirait Miss Quercy. Alors, dearest friends, sortons tant que l’air est encore respirable et les cafés toujours ouverts ! Et tchin !

– AU : Noël des enfants dans l’entreprise de mon chéri annulé ….Par contre, boîtes à partouzes toujours ouvertes….
– GD : Chaque jour, on pense avoir gratté le fond du plat de ce mauvais gratin politique. Mais non, il reste toujours une coquillette de consternation collée au fond.
– AB : « Nous vivons donc à une époque dans laquelle on peut faire découper un journaliste à la scie – et rester un interlocuteur valable »
– PI : C’est quand même fou les LR qui arrivent à capter l’attention trois jours de suite sans que ce soit pour une mise en examen.
– CEMT : Ah, première bonne nouvelle, Pécresse va rendre l’argent de Fillon.
– GF : « Je ne suis pas raciste : CE SONT EUX QUI SONT NOIRS ou ARABES »
– JB : Être de gauche, c’est avant tout voter à la gauche de l’extrême droite pour faire barrage à la droite de l’extrême droite.
– OVH : Le Pape à Lesbos. C’est de plus en plus relâché les mœurs vaticanes.
– DC : Le pape François à Lesbos. Lesbien raisonnable ?
– JPT : La gauche, qui ne rate pas une occasion de se mordre la queue, pleure à gros sanglots la mort de Pierre Rabhi pour qui les homos, c’est comme les OGM : pas naturel.
– OK : Le crétin qui enlève son masque pour éternuer dans le train, j’hésite entre lui mettre de l’harissa ou du tabasco dans les yeux.
– ES : Je vais lancer un groupe de punk-rock de droite et écolo : Les Pécresse Vertes.
– NI : Oui je suis attachée à mon pays, son héritage, ses traditions et oui, ça me fait mal quand on les piétine et qu’on déplace la traditionnelle conférence de presse de Jean Castex du jeudi au lundi.
– VS : Tabasser des gens qui s’opposent au racisme fait moins de bruit en France que l’introduction de « iel » dans un dictionnaire comportant 600 000 définitions.
– JM : Franchement qui aurait pu prévoir que diffuser de la haine 24 heures sur 24 était susceptible de déclencher des mouvements de violence ?
– OK : Laurent Ruquier n’était pas invité au meeting de Zemmour !
– DC : Les boîtes ferment pour cause de covid. Pour danser, il reste l’Elysée. Et c’est sans masques ni barrières.
– ES : Macron poursuit sa campagne en province : « Veni, vidi, Vichy ».
– NMB : Puisque Jean-Michel Blanquer soutient que les écoles ne sont pas des foyers de contamination, on a qu’à y installer les boîtes de nuit pendant les vacances scolaires. Problème résolu.
– FB : A la lecture des tweets que m’adressent les militants de Zemmour, je peux témoigner qu’aussi bien par l’orthographe, la syntaxe et le style, on est loin, très loin de Chateaubriand, Victor Hugo, Racine et Molière auxquels leur champion se réfère.
– CH : Zemmour, blessé au poignet avec neuf jours d’Itt se rend pourtant chez Bourdin pour une Itw… Quel courage !
– GA : Je rappelle ma proposition de fermer les écoles avec les enfants dedans.
– JAA : Macron nous souhaite un noël serein ? On aura plutôt un Noël seringue si on veut arriver jusqu’en 2022.
– NI : Si les boites vous manquent, il reste encore les meetings d’Eric Zemmour, c’est un peu pareil, il y a de la musique, des mecs qui harcèlent des meufs, et des gens qui se bagarrent à la sortie.
– CEMT : Pour faire baisser l’insécurité, je propose de supprimer les meetings de Zemmour.
– MY : Aujourd’hui, pour aider à endiguer l’épidémie de covid, j’ai décidé de déposer mon enfant de 8 ans à l’école et non en discothèque comme à mon habitude. Le sacrifice est grand, mais il parait qu’ils ouvrent les fenêtres, alors ça va.
– OR : Finalement, Anne Hidalgo vit ce que vivent beaucoup d’automobilistes parisiens : elle tourne vainement à la recherche d’une place avant de finir résignée au parking en sous-sol.
– IB : Didier Lallement, pilier du combat pour le confinement, est positif au COVID : nul n’est préfet en son pays.
– OM : Je comprends la déception des partisans d´une primaire populaire mais je crois qu´il faut respecter la décision de Yannick Jadot de se prendre une veste monumentale et d´enterrer avec lui tout projet écologique pour notre pays.
– GT : Zemmour à démontré avec beaucoup de talent qu’il n’avait pas le niveau pour être Président et qu’il était un petit homme agité, incapable de se contrôler, injurieux. Merci à lui.
– MA : En gros, Macron le généreux nous explique que s’il ne déclare pas sa candidature, c’est pour garder la concorde dans le pays. Naïvement, je pensais que c’était pour qu’il passe sous le radar du CSA pendant qu’on lui paye sa campagne…
– DC : Doc Gyneco soupçonné de présomption d’innocence sur une mineure de 12 ans.
– ER : Bah ouais les filles, les gars, si vous êtes vraiment de gauche, vous allez devoir voter Mélenchon en 2022. Tout va bien se passer.
– LG : « Les boîtes de nuit resteront fermées, mais……les clubs échangistes resteront ouverts , parce qu’ils ne font pas partie du domaine de la culture: … » (Roselyne Bachelot)
– RP : Assez emballé par cette primaire populaire avec Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon à laquelle Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon ont refusé de participer.
– BR : Pour la première fois dans l’Histoire de France, il est interdit de danser !
– DC : Il n’a pas été dit qu’il serait interdit de danser dans les clubs échangistes.
– DA : J’arrive plus à suivre, j’ai pas encore ouvert la case du jour du calendrier de l’Avent des agresseurs sexuels édition VIP, hâte de découvrir  qui va finir en garde à vue aujourd’hui.
– DC : Les hommes qui se plaignent que metoo libère un peu trop la parole des femmes oublient que le silence a un peu trop libéré leur quéquette.
– JT : Faites attention, en ce moment il y a des personnes qui sonnent chez vous pour essayer de vous escroquer 15 euros contre un calendrier, ce sont les mêmes que ceux qui ne sonnent pas pour vous livrer vos Colissimo.
– CEMT : « Allo Manuel Valls ? C’est Arnaud Montebourg. Non, j’ai rien à te proposer, je vérifie juste que mon téléphone fonctionne. »
– GB : Le premier qui voit passer le tweet du Ministre de l’Intérieur dénonçant les violences commises contre des manifestants pacifistes dans un meeting politique en pleine campagne présidentielle gagne un roman dédicacé de Marlène Schiappa.
– NMB : Si on pouvait planifier la sixième vague pour le mois de juin 2022… On va avoir la campagne présidentielle sur le premier trimestre, les élections en avril et les jours fériés du mois de mai qui tombent un dimanche, j’ai peur que tous les sujets d’indignation se mélangent.

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RAPPEL : Je collecte au long de la semaine les posts FB et les twitts d’actu qui m’ont fait rire. Les initiales sont celles des auteurs, ou les premières lettres de leur pseudo. Illustration ou montage d’après photo web © dominique cozette. On peut liker, on peut partager, on peut s’abonner, on peut commenter, on peut faire un tour sur mon site, mon blog, mon Insta. Merci d’avance.

Les Fessebouqueries #564

Drôle de semaine qui narre les hauts faits de nos hauts hommes, le doigt d’honneur de l’un dans l’honneur perdu du gars du nord devancé par une tête d’oeuf dur et une donzelle blonde pour laquelle nous incite à voter l’homme à la moule, çui du nord donc, alors sera-t-elle la première femme aux plus hautes ponctions tandis que la première femme noire entre au panthéon sous l’oeil haineux d’un nouveau candidat néanmoins raciste, le dernier de l’alphabêt(a). Bon, tout ça ne vaut pas une messe, dit le pape en laissant partir une de ses ouailles — l’archevêque de Paris quand même —  vers un devoir conjugal mis à l’index par la religion, tandis que… tandis que… côté foot, arrive le Messi qui jouit et le Ménès qui débande, tandis que … tandis que … Raoult se fait gronder, que Dupont-Moretti  n’en revient pas qu’on puisse un instant imaginer que l’Etat soit méchant avec les migrants, tandis… tandis que…  notre cher prèz arrive prem’s à la folle course aux armements en foulant les droits de l’homme (et de la meuf). Sinon, chasser tue. Alors soyez sages, dearest friends et jouissez de ce petit bonheur tranquille qu’est un bout de fesse sur un coin de radiateur. Tchin !

– GD : Mais alors, ça veut dire que Xavier Bertrand va cesser ses vidéos en gros plan depuis le Mondial de la Moule et autres fêtes de la Choucroute garnie ?
– RP : Tout n’est pas perdu pour Xavier Bertrand qui repart quand même avec le petit dictionnaire illustré des présidents de la Ve République
– JPT : Bertrand du Déclin !
– GD : À lire certains commentaires, il faudrait donc que la parole des femmes victimes d’agressions se libère mais, si possible, sans faire trop de bruit.
– HD : La phrase du jour : Ciotti dépasse Pécresse d’un cheveu.
– JB : Moi je vois directement le parallèle avec le Général Dégueule.
– MK : Quand Ô Micron traite en rafales les droits de l’homme dans les pays du golfe…
– CB : Mardi, une femme, noire, immigrée, résistante, ouverte et généreuse, va entrer au Panthéon. Je suis contente. C’est la nique à l’extrême-droite rance, raciste, sexiste et xénophobe. C’est ça, ma patrie à moi, reconnaissante à tous ses enfants.
– OR : ENTRE ICI, JEAN MOULIN ROUGE ! (Hommage d’André Malraux à Joséphine Baker).
– RS : Zemmour chez Cyril Hanouna, J’ai tellement hâte de pas regarder !
– CC : Je voyage dans un train suisse : on n’est pas en retard mais on n’est pas en avance non plus.
– MH : Lorsque le monstre fait un doigt, l’imbécile voit le doigt mais pas le monstre derrière.
– ES : Zemmour sera-t-il condamné pour détournement de majeur ?
– PR : L’archevêque de Paris avait une maîtresse. Moi, je trouve ça bien. Le mec normal, sympa, cool et ils le virent. Heureusement que Zemmour va remettre la chrétienté à son juste niveau.
– OR : Grâce au Pape François et au gouvernement, Mgr Aupetit, libéré de ses obligations professionnelles, va pouvoir passer Noël en famille.
– DC : J’ai invité Mathieu Sapin à noël. J’attends sa réponse.
– EDP (Dupont-Moretti) : « Vous rendez compte de ce que l’on suggère ? Que l’on pourrait impunément lacérer des tentes ? Pardon de le dire avec véhémence mais je ne veux pas qu’il y ait un seul téléspectateur qui puisse ce soir penser une chose pareille. ».
– DSF : «  non on ne déchire pas les tentes: on fait des trous pour l’aération afin de prévenir l’épidémie de covid »
– A1 : Fin des tests PCR au Luxembourg pour les loisirs, le resto, les bars. T’es vacciné, guéri ou tu passes tes soirées à regarder Thalassa en slip.
– OM : Si Messi est ballon d’or ce soir, ce sera bien la première fois que les Parisiens le voient se déplacer pour aller récupérer un ballon.
– PI : Messi a touché plus de ballons d’or que Pierre Ménès de femmes consentantes.
– DC : Qui vient de gagner un beau bracelet au lieu d’une cellule qui sent le pipi ? Ça commence par F et ça finit par on.
– PI : Chasse : Des vieux qui se butent au fusil pour alléger le système de retraite, si c’est pas de droite comme activité !
– DC : Pierre Ménès accusé d’une présomption d’innocence.
– HK : Vous vous réveillez dans un pays où il faut un casier vierge pour être agent d’entretien dans un hôpital public mais où un repris de justice peut-être député, sénateur, ministre, candidat à la présidentielle … Passez une bonne journée
– VC : En France, si tu as été condamné par la justice, pour haine raciale par exemple, tu ne peux pas être prof. Normal. Par contre tu peux te présenter à la présidence de la République.
– KO : L’anagramme de Éric Zemmour, c’est Mourez, merci.
– DC : Pendant que Joséphine Baker chante « j’ai deux amours », la maîtresse de Z, enceinte, fredonne « j’ai deux Zemmour » entre deux nausées.
– PDJ : Il y a un paradoxe dans le fait que les cons soient bornés et que la connerie soit sans limite.
– MM : Aujourd’hui encore, Eric Zemmour vampirise l’attention des médias. C’est pourquoi j’ai une pensée affectueuse pour Marine Le Pen.
– RR : A compter d’aujourd’hui, les endroits les plus aérés seront les calendriers de l’Avent.
– NP : A un moment, il faudra que les journalistes interrompent les politiques qui parlent de « wokisme » pour leur demander ce qu’ils veulent dire exactement. À mon avis ça va bafouiller sévère.
– GB : « Votez Macron pour faire barrage à l’extrême-droite ». Cinq ans plus tard elle est en passe d’avoir trois candidats potentiellement au deuxième tour de la présidentielle.
– JT : Du coup vous allez choisir qui comme président d’extrême droite ?
– PI : J’aurais aimé appeler Valérie Pécresse « la poule » mais ça fait vraiment gros beauf mascu, c’est dommage, c’était pour dire « qui est arrivé en premier, l’œuf ou la poule? » à la fin de la primaire LR.
– ES : Quand même, pour un ancien assureur, Xavier Bertrand il assure pas trop…
– CEMT : Xavier Bertrand : « Plus rien à foutre, je soutiens Poutou maintenant, mort au capitalisme ! »
– OVH : En France, on n’a pas de pétrole mais on a des Rafale.
– GB : Le french pack SAV intégral : vendre des armes de guerre et laisser se noyer les rescapés qui les fuient.
– VE : Il y a tellement de médecins sur les plateaux télé que si tu fais le 15 , tu tombes sur Bruce Toussaint.
– BM : Le Conseil de l’Ordre des médecins qui adresse un  » blâme » à Raoult, c’est la préfecture qui retire un point de permis de conduire à Émilie Louis.

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