L’enfance de Neal Cassady

C’est pas tout récent, bien sûr, mais je continue à m’intéresser à toute la mouvance de la Beat Generation comme d’une famille dans laquelle je me suis invitée. Parce qu’ils se connaissent tous, ils écrivent les uns et les unes, sur les autres, même leurs femmes et leurs amoureuses s’y sont mises, je m’y sens un peu comme chez moi. Enfin, dans l’écrit s’entend. Neal Cassasy a écrit Première Jeunesse peu après sa rencontre avec Kerouac et Ginsberg, qui est le premier tiers de sa biographie et sera publié en 1971, trois ans après sa mort misérable.
Une partie du livre trace sa généalogie, ses parents, grands-parents, avec précision, je me demande comment ils ont fait. Ensuite, c’est Neal qui prend sa plume et commence à se raconter à l’âge de trois ans, quand sa mère, surchargée d’enfants relous, se sépare de son deuxième mari alcoolo, père de Neal (il s’appelle Neal d’ailleurs) et lui file le gamin. Ça ne va pas être rose, il vit dans un univers de moins que rien, de cassos, d’alcoolos et de brutes mais il s’y fait, même quand il doit ramasser son père ivre mort pour le ramener dans l’espèce de foyer si l’on peut dire, où ils vivent. Son père a fait une formation de coiffure mais est incapable de bosser, sauf parfois le samedi, quand le salon pouilleux d’à côté est plein. Ce jour-là, il ne boit pas mais on imagine qu’il tremble donc je suppose qu’il ne tient pas les ciseaux.
Le gamin vit parmi ces abrutis des bas-fonds de Denver, néanmoins, il ira à l’école, et en sortant, passera son temps dans le cinoche puant et pourri du quartier. Il est sidéré par le film « le Comte de Monte Cristo  » à tel point qu’il empruntera le livre à la bibliothèque et deviendra un lecteur invétéré. Ce qui explique qu’il écrive avec un tel brio.
Il fait des phrases très longues et plutôt alambiquées et, à la fin de texte, sa veuve explique qu’il était dingue de Proust et qu’il s’entraîner à écrire comme lui. Etonnant.
Et puis un jour, le père sera déchu de la garde et c’est un des grands frères (premiers enfants de sa mère) qui prendra la relève, un type violent et cruel. Mais ils sont toujours à la marge.
Après ce texte ont été publiés des fragments de ses écritures qui confirment son talent d’observateur mais aussi son goût très prononcé pour les digressions, c’est assez drôle car il s’en aperçoit et tente d’y mettre un frein. Il écrit sans vergogne ses conquêtes féminines, ses abus de toutes sortes, ses innombrables vols de voiture. Un vraie curiosité pour qui aime ce personnage et ses amis. C’est mi-cocasse et mi-tragique mais très instructif sur cette période de la nouvelle conquête de l’ouest.

Première Jeunesse de Neal Cassady (The First Third), traduit par Gérard Guégan, après une préface du très important libraire-éditeur qu’était Lawrence Ferlinghetti. Edition 10/18. 310 pages. (Photo de la couv : Allen Ginsberg).

Texte © dominique cozette

 

Personnages secondaires

Personnages secondaires a été écrit par Joyce Johnson, bien après ce qu’elle raconte et qui se déroule à la fin des années cinquante, en pleine Beat Generation où elle va se lier avec Jack Kerouac.
Je me suis furieusement intéressée à lui et à cette période il y a six ans, quand j’ai lu Sur la route le rouleau original (article ici, super bien torché, à la relecture !!!), le formidable original restauré de ce roman-culte qui avait été mutilé lors de sa sortie. J’avais lu aussi les écrits de son héros appelé Dean Moriarty dans la première édition alors que son nom, rendu dans l’original est Neal Cassady. Sa correspondance entre lui et Jack (ici) était passionnante et j’avais même déniché le très rare livre écrit par la femme de ce dernier Carolyn Cassady (ici), racontant sa vision de l’épopée de son mari qui l’avait poussé dans les bras de Jack. Lui-même y étant d’ailleurs déjà lové. Une sorte de trouple. Bref, tout ceci explique pourquoi j’ai voulu voir ce qui était raconté dans le livre d’une femme qui l’a connu à l’aube de sa gloire, dans les quelques années qui entourent la naissance de sa celle-ci.
Et ce livre est passionnant, non seulement parce qu’il raconte une tranche de la vie des jeunes à NYC avant l’avènement des 60’s, en particulier de celle des hipsters ou autres beatniks, étudiants en rupture de famille, traîne-patins des bas fonds de la ville, poètes en mal de reconnaissance et clochards célestes. Des vies extrêmement précaires dans des logements pourris, des boulots de rien qu’on trouvait facilement et qu’on quittait encore plus vite. Des virées dans les bars vérolés des quartiers miséreux où se produisaient des jazzmen pas encore très connus, des vies de bohême où l’on venait s’entasser chez l’un.e ou l’autre en attendant mieux. Des logements de sept à onze dollars par mois. C’est dire.
C’est ce que raconte Joyce Johnson qui décide de quitter le nid familial pour aller à l’université où, de fil en aiguille, grâce à une copine, Alice Cowen,  tombée amoureuse d’Allen Ginsberg qui lui échappera sans cesse car il lui préfère son amant, elle va entrer dans le cercle béant et accueillant de la bande qui a inventé la Beat Generation. Elle se sait tellement ordinaire et sans intérêt à côté de tous ces aventuriers et routards, elle reste discrète mais les suit partout, ces marginaux qui boivent, se droguent, écrivent, voyagent, disparaissent. Et les relations plus intimes se nouent avec Kerouac dont elle tombe très amoureuse. Même s’il disparaît fréquemment, qu’il taille la route ou se réfugie chez Mémère, sa mère qui vit à Orlando et avec qui il se sent fusionnel, il donne toujours des nouvelles à Joyce, lui déclare même sa flamme quand il plane en plein ivresse. Leur relation va durer deux ans, une vie si intense pour elle que les années 60 lui paraîtront fades et sans attrait. « Les années soixante furent pour moi un désenchantement. Malgré tous leurs feux d’artifice, elles me déçurent, comme une apothéose avortée. Je vis les hippies remplacer les beatniks, les sociologues remplacer les poètes, les toiles vides remplacer les Kline. J’observai sans enthousiasme l’émergence d’un « style de vie ». Les anciennes intensités laissèrent place au mièvre slogan « Fais ton truc » — revendication d’une liberté castrée de tout combat. L’extase devint chimique, l’oubli se prescrivit sur ordonnance. »
Ce livre est passionnant de par le way of life qu’elle restitue  de ces années-là, la jeunesse que nous n’avons connue que par des films devenus cultes, l’explosion d’une génération avide d’expériences de toutes sortes, de poésie, de littérature et de paradis artificiels.
Voir Kerouac dans une vie ordinaire, plus ou moins quand même, embêté qu’on lui demande de conduire car le chantre de la route ne sait pas, ce genre de détail ! Le rêve de Jack : gagner quelques sous avec ses livres pour acheter une maison dans laquelle il vivra avec Mémère, il sera tranquille, loin de tous ces gens qui l’ennuient, à taper sur sa machine…  Un fantasme. La gloire comme une traînée de poudre qui a suivi la publication de Sur la route ne lui sied pas du tout, il n’imaginait pas ça comme ça, en permanence, où qu’il aille. Il aimerait pouvoir l’arrêter et la déclencher seulement quand il en a besoin, lors des lectures publiques par exemple. Et Joyce, amoureuse, serviable, présente, assiste impuissante à la lente destruction de son idole par l’alcool et la vie nocturne. Et puis, elle le sent, il va partir, la quitter, elle ne correspond pas à ses canons de beauté, de vie, elle est trop gentille, trop coulante. Alors, oui, elle finira par renoncer à son beau rêve. Elle analyse avec clairvoyance la propension des femmes à toujours se positionner par rapport aux hommes, à ne pas pouvoir exister sans eux, à ne pas pouvoir être artistes par elles-mêmes. D’où le très bon titre : Personnages secondaires.
Plus tard, elle aura un enfant (devenu écrivain) d’un premier mari  et encore plus tard, livrera ce témoignage palpitant sur les meilleures années de sa vie, même si ses compagnons de l’époque  sont tous morts de façon plus ou moins stupide, sa meilleure amie Alice Cowen, poétesse et figure de la Beat, n’a rien pu réaliser avec Ginsberg sauf bâtir sur une jolie amitié, elle a subi des misères dues à ses addictions puis après des passages en psychiatrie, s’est défenestrée. La plupart de ses écrits ont été détruits par ses parents. Le prix à payer pour cette liberté fut très élevé.

Personnages secondaires de Joyce Johnson. Titre anglais : Minor characters. 1983. Traduit par Brice Matthieussent. Edition Cambourakis. 12,50 €.

Texte © dominique cozette

Dans la famille Beat, je demande Carolyn (Cassady)

Résumé pour ceux qui n’ont pas suivi : Kerouac a écrit sur la route en s’inspirant de son ami Neal Cassidy, un frappadingue de première (voir mon article sur la route le rouleau original, sorti récemment, non censuré donc). J’ai lu dans la foulée la correspondance de Neal Cassidy. (Deux superbes livres, l’un ici , et l’autre ici). Explosif, complètement déjanté. Des histoires insensées. Bien que marié (parfois bigame), notamment avec Carolyn, fille cultivée, de bonne famille, dingue de lui malgré ses absences, infidélités, humiliations, dilapidation. Et cette Carolyn a écrit  Sur ma route, donc l’histoire de son point vue à elle. Introuvable en commande, quelques exemplaires sur Amazon, dans aucune médiathèque parisienne, mais à Montélimar. Je fonce. Un pavé qui, effectivement, raconte de façon moins décousue leur histoire qui n’est vraiment pas triste.
Malgré ses frasques infernales, Cassady s’est beaucoup soucié de ce foyer (il en avait un autre à New-York) et adorait ses trois enfants. Première déconvenue de cette fille éduquée de façon bourgeoise : la tôle. Car son mari n’est pas un enfant de coeur. Deuxième déconvenue : le sexe, qu’il pratique de façon désagréable et brutale alors que c’est un garçon attentionné et tendre par ailleurs. Troisième déconvenue : sa bougeotte. Cassady est monté sur ressorts, tous ses amis le disent, il soutient des conversations à trois niveau, il a une soif inextinguible de connaissance et de connaissances aussi, c’est un embobineur, il séduit tout le monde, il fait se qu’il veut de sa vie sans aucune contrainte, c’est l’être le plus libre qui soit. Sauf qu’il a des périodes de doute, de manque (son père et sa mère trop vite disparus) et surtout d’excès, drogues, alcool et sexe, autre déconvenue pour l’épouse qui tente d’élever ses enfants aux normes, en dépit d’un père trop fantasque.
Quand les enfants sont encore tout petits, il fera plus de deux ans de tôle pour usage de drogue, en fait des joints qu’il avait filé à des types qui étaient flics. Condamnation très lourde, personnalisée. Carolyn ne veut pas payer la caution en vendant la maison, c’est la seule chose qu’ils possèdent, échaudée par une trahison récente de son mari : il a fait passer sa nouvelle maîtresse pour sa femme pour claquer la grosse somme d’argent qu’il venait de toucher en indemnités d’un accident de travail. Elle aura du mal à lui pardonner.
Après accalmie de sortie de prison, il retrouve sa vie dissolue. Alors ce sont les flics qui passent tous les dimanches matins pour tenter de l’arrêter. Plus tard, il déserte puis débarque dans la maison familiale avec des hipsters, sa nana du moment, penseurs, alcoolos, junkies et hippies très tendance comme les Grateful Dead. Pour le plus grand plaisir de leurs ados.
Elle explique dans ce livre sa love story avec Kerouac, encouragée par Neal lui-même. Qui s’est traduite par un ménage à trois très harmonieux. Ils se sont tous aimés jusqu’au bout sauf qu’à la fin de leur courte vie, Kerouac et Cassady se détruisaient tellement que le dialogue ou même le contact devenaient difficiles. Neal est est mort à 46 ans, en 68 et Jack un an plus tard.

Elle qui vivait sainement et malgré cette ébullition permanente, elle est morte à 90 an, en 2013. Et a écrit ce livre bien après la mort de ses deux amours. Elle cite beaucoup d’extraits de lettres d’eux, d’Allen Ginsberg aussi et d’autres. C’est donc bien après la mort de Neal qu’elle a découvert l’étendue de la vie de patachon de son mari. Mais n’empêche qu’elle s’est toujours arrangée pour voir le bon côté des choses et éviter à ses gosses d’être mêlés à tout ça.
Lire les différentes versions d’existences réelles est toujours passionnant. Outre les abondants courriers qu’ils écrivaient tous, je suppose qu’elle remplissait régulièrement son journal tant fourmillent les détails de leur histoire mais aussi de leurs discussions philosophiques. C’était quand même tous des intellos qui suivaient nombre de conférences, se refilaient des titres de livres ou de philosophes à suivre, les philosophies orientales, en particulier.
Lorsque Neal est mort, à 42 ans — elle n’en a connu les circonstances que beaucoup plus tard — c’est sa dernière maîtresse qui l’a fait incinérer au Mexique à la requête de Carolyn (d’après le souhait de Neal). Carolyn a eu un mal fou à récupérer les cendres puis devant le harcèlement de la nana plusieurs mois durant, elle a fini par lui consentir une cuillerée de cendres que la jeune femme a déposées dans le caveau de Kerouac.

Sur ma route, ma vie avec Neal Cassady, Jack Kerouac, Allen Ginsberg et les autres, par Carolyn Cassady. Titre original off the road, 1990. Traduit en 2000 par Marianne Véron, pour les éditions Denoël et Ailleurs. 556 pages, 149 francs.

Texte © dominique cozette

Bite generation…

Au début était la beat generation.  Voici l’autre, l’actuelle, celle qui fait qu’on peut voir du porno en regardant la grand-messe du 20 heures. Il y est question de vagin, de sperme, de viol, de contusions sur appareil génital.
Les hommes de pouvoir aujourd’hui, c’est nouveau et ça sort beaucoup, ont une bite. Ils nous en arrosent généreusement à notre corps défendant et à l’heure de l’apéricube. La bite fait le moine — demandez-voir aux curés — et si t’en as une, sers t’en.
Le président lui-même sacrifie à la tendance  puisqu’il  couche avec sa  propre femme, la célèbre bitophile, et l’engrosse sous notre nez.
Un futur président déchu, qui a  déçu et qui des sous de par sa femme, nous montre qu’il n’est pas maître de la sienne, chienne de bite, qui n’en fait rien qu’à sa tête (de noeud) et t’embroche même les moches à boutons pourvu qu’elles soient pourvues d’un … vagin.
Ces histoires, c’est même pas gai parce qu’ils sont moches et pas sexy. On n’envie ni l’une ni l’autre. Enfin, je ne sais pas vous, mais moi.
Bref, je vous dis tout ça pour vous montrer que la bite s’expose  à tous vents, surtout lorsqu’elle joue les Arlésiennes. Voyez cette excellente planche de photos de phallus de tailles toutes plus impressionnante les unes que les autres. Agrandissez l’image si vous ne me croyez pas et ne prenez pas cet aire pincé : c’est de l’art. Ça fait partie de la manifestation annuelle Rencontres d’Arles et ça se reluque dans les hangars SNCF. Jusqu’au 16 septembre. Le site.
Et si vous avez une petite, rassurez-vous, Mimi Mathy fait toujours partie du trio des préférés des Français. Comme quoi small is also beautiful.

Texte © dominique cozette. Photo d’Arles.

La dernière balade de Billy, par William Burroughs Junior (73)

Le fiston du big Bill eut une vie brève hélas :  il clamse à 33 ans, le foie explosé par l’alcool, en 81. En fait non. Il avait bénéficié d’une transplantation quelques temps avant mais comme il continuait à picoler et surtout, qu’il arrêta ses médocs anti-rejet, ce fut vite plié.

Il se raconte dans ce bouquin, avec un style cash, désabusé, loin des romans « ateliers d’écriture terriblement efficaces d’aujourd’hui », on dirait un vieux qui te met en joue avec ses vérités alors qu’il n’a que 28 ans. Je le laisse parler de la fameuse scène qu’on connaît bien :

« A propos, qui suis-je ? Certains aimeraient peut-être en savoir un peu plus sur moi-même et ma famille. On me permettra donc une petite digression.
Son, lumière et brouhaha. Comme je vous le dis, docteur. Né le 21 juillet 1947 à Conroe, au Texas, à 4 heures 10 minutes du matin, sans qu’on m’ait demandé mon avis.
Ma mère était sans doute une femme extraordinaire. Durant mon existence fœtale, la quantité de benzédrine qu’elle consommait tous les jours aurait suffi à tuer Lester Madox du premier coup, tandis que Big Bill, mon père, ne voulant pas être en reste, carburait dans son style contemplato-végétatif à trois piquouses d’héro par jour. […]
Un soir de fiesta, où tout le monde était rond ou défoncé, maman a voulu jouer les Guillaume Tell. Elle s’est posé sur le crâne une pomme, un abricot, une grappe de raisin ou peut-être son fils et a défié mon père de tirer. Bill, pourtant très bon tireur, a brillamment raté son coup. Homicide involontaire. »

Bill junior a été confié à ses grands-parents paternels, dans le Missouri puis à Palm Beach en Floride, tandis que le père écrivait et continuait de se dissoudre dans la dope avec ses potes au Maroc. A 14 ans, le petit les rejoint mais l’éducation qu’il y reçoit est d’un drôle de style. Le style Tanger, quoi. Bref, il va commencer très jeune à se défoncer. De retour aux Etats-Unis, il est menacé de prison et d’une forte amende que mamie ne peut pas payer. William débarque et fait l’énorme effort de présenter beau, cravate, propre, pas craignos. Le fils sera autorisé à se désintoxiquer dans le centre-prison créé pour les anormaux, tordus, déviants de l’US society. C’est là le gros morceau du bouquin. On y apprend des tas de choses sur la dope, mais on y voit aussi ce jeune homme faire de son mieux pour s’en tirer. Il ne se plaint jamais d’ailleurs. Après un passage dans le centre de Miami, il va se rééduquer en Alaska, à la pêche crabes, dans des conditions plutôt épouvantables. Le drôle est sa compassion pour les poissons coincés dans les mailles du filet et sa pitié pour des crabes. Good guy.
Puis il revient à la vie normale — après une nuit de murge sanglante — c’est à dire qu’il se met à écrire, il a une femme dont il parle au moins pendant cinq lignes et il compense la dope par l’alcool. Après « la balade », il fera un troisième livre qui restera inachevé.
La préface du livre est rédigée par son père qui se sait indigne mais parle de son fils avec tendresse. Et la postface, non moins percutante, par le junkie writer Jerry Stahl dont je n’ai pas (encore) lu les Mémoires des Ténèbres.
Pour les nostalgiques de la beat generation, les amoureux de la littérature américaine « d’avant ». Et autres curieux. En revanche, les fanas de la bite génération risquent une légère déception.

William Burroughs junior. La dernière balade de Billy. 1973 (13ème note éditions,  2010)
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