Que fœtus là ? #37

Cet homme à barbe a fait sensation sur les plateaux de télé américains. Thomas Beatie est un transexuel qui a décidé de garder ses organes de reproduction féminins avant de procéder aux traitements hormonaux pour devenir un homme, en même temps qu’il se faisait supprimer les seins. Il a arrêté les traitements pendant sa grossesse, obtenue après insémination, sa femme ayant subi une hystérectomie. Il accouchera d’une petite Susan puis sera enceint deux autres fois pour mettre au monde deux petits garçons.

 

« Que fœtus là » est une série où je m’interroge sur l’origine de l’humanité par le biais du fœtus : Comment es-tu arrivé là ? Qui t’a fait ? Où ? Pourquoi ? Comment ? Etait-ce par désir, par défi, par ignorance, de force, par conformisme, par habitude, par instinct de procréation, par esprit de domination, par accident ?… Cette extraordinaire banalité qu’est la procréation,  j’ai eu envie d’en savoir plus et de la partager. A suivre…(voir précédent article ici)

Que fœtus là ? #36

Plus de 8 naissances sur 10 surviennent selon un calendrier prévu par les parents. Les critères retenus pour se sentir prêt à devenir parent sont la stabilité du couple et une situation matérielle confortable. Seuls 3% des couples ont leur premier enfant quand l’un des deux est inactif. Le printemps est une bonne saison pour accoucher mais les femmes cadres ou indépendantes préfèrent tabler sur l’été, lorsque l’activité générale est réduite, au contraire des enseignants qui préfèrent que le congé maternité n’entame pas les vacances.  Mais beaucoup laissent la nature faire  comme bon lui semble.
(Source : Francoscopie 2010)

« Que fœtus là » est une série où je m’interroge sur l’origine de l’humanité par le biais du fœtus : Comment es-tu arrivé là ? Qui t’a fait ? Où ? Pourquoi ? Comment ? Etait-ce par désir, par défi, par ignorance, de force, par conformisme, par habitude, par instinct de procréation, par esprit de domination, par accident ?… Cette extraordinaire banalité qu’est la procréation,  j’ai eu envie d’en savoir plus et de la partager. A suivre…(voir précédent article ici)

Que fœtus là ? #35

En France, cette pratique est ancienne mais la loi du 8 janvier 1993 introduit l’accouchement sous X dans le code civil : »Lors de l’accouchement, la mère peut demander que le secret de son admission et de son identité soit préservé. » La parturiente est prise en charge entièrement par l’établissement où elle accouche. Si elle ne donne pas son nom, elle peut le laisser avec d’autres indications dans un document que l’enfant pourra consulter plus tard, sans que ça n’intervienne sur la filiation ou les obligations de sa mère. La mère a deux mois pour reconnaître l’enfant et le reprendre. Le père aussi, quand il est prévenu à temps. De nombreux contentieux concernent le père ou même les grands-parents de l’enfant. Au delà du délai de deux mois, l’enfant devient pupille de la nation et est adoptable. On compte entre 600 et 800 naissances sous X actuellement. La moitié des mères sont primipares, 40% sont seules, leur âge moyen est de 26 ans, et elles connaissent des difficultés familiales, conjugales ou matérielles. Plus, souvent, une découverte tardive de leur grossesse. 14% cependant reprennent leur enfant. (Source : France Info et Wikipedia)

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Que fœtus là ? #34

Chaque jour, 7200 bébés mort-nés sont dénombrés dans le monde. Soit entre 2 et 3 millions par an. C’est dans les pays les plus pauvres que les décès sont les plus lourds. Entre 2000 et 2015, 2,6 millions de bébés sont morts après leur 28ème semaine. La moitié se produit lors de l’accouchement. 98% des morts sont recensés dans les pays à faibles ou moyens revenus, principalement dans l’Afrique subsaharienne et les pays en conflit. Les causes en sont les maladies congénitales (7,4%), le paludisme (8%), la syphilis (7,7%), le tabac, l’obésité. Puis le diabète, le cancer, les maladies cardio-vasculaires (10% pour chaque), enfin l’âge et ses risques. Ces morts de bébés restent un sujet tabou. Dans les pays riches, une femme précaire court deux à trois fois plus de risque de perdre son bébé qu’une femme plus aisée, sans être, comme elle, prise ensuite en charge pour ses symptômes dépressifs. Le pays le plus sûr pour faire son bébé est l’Islande.
(Source : The Lancet)

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Que fœtus là ? #33

Le lymphome de Hodgkin, un cancer de la lymphe, peut rendre stérile. La première chance de la patiente est que le médecin prenne le désir d’enfant en compte et fasse retarder la chimio, en accord avec l’oncologue, pour procéder à une stimulation ovarienne (12 jours de délai) dans l’urgence afin de prélever des ovocytes. On les vitrifie, c’est une toute nouvelle technique ultra-rapide de congélation. Dans l’unité appelée « cancer et fertilité » menée par une équipe de femmes, avec la coopération du CECOS (centre d’études et de conservation des œufs et du sperme), c’est une première.
La chimio a duré quatre mois très éprouvants. Puis il a fallu attendre deux ans pour que l’oncologue accepte la transplantation des embryons. Sur les quatre ovocytes fécondés, un embryon ne s’est pas développé, un a été gardé et deux ont été transplantés mais un seul s’est développé jusqu’au bout. Soit au final, très peu de chances de réussite : il aurait fallu entre 8 et 12 ovocytes pour être tranquille. Quant à la vitrification, elle ne donne que 30 à 40% de chances pour la naissance d’un bébé. Le bébé, une fille née 3 ans après l’annonce du cancer, pesait 3,4 kg.
(Source Elle)

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Que fœtus là ? #32

Plusieurs cas ont été constatés. Une Italienne foudroyée par une hémorragie cérébrale a été maintenant en vie plus de deux mois, jusqu’à la 32ème semaine de grossesse. Le bébé est né par césarienne, il pesait 1,8 kg et il va bien. Les organes de la mère une fois “débranchée » ont fait l’objet de dons avec l’accord des parents. Une Hongroise a été maintenue 90 jours en vie artificielle. Le bébé est né à la 27ème semaine, il pesait 1,4 kg. Il va bien. Les fonctions cardiaques et respiratoires de la mère sont maintenues artificiellement par l’équipe médicale qui surveille l’oxygénation du sang, l’équilibre hormonal de la mère et l’apport nutritionnel au fœtus. De telles situations font l’objet de nombreux débats éthiques.
(Sources : La nouvelle Gazette de Milan / Allodocteurs)

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Que fœtus là ? #31

Les premières allocations familiales ont été versées en 1860 sous forme d’indemnités aux marins pères de famille, par le Ministère de la Marine mais sous conditions. Puis des patrons d’usine ont mis la main à la poche jusqu’à ce que la loi Landry, en 1932, institutionnalise l’adhésion des employeurs à une caisse d’allocations. Le système a continué à évoluer pour devenir général en France : toute personne ayant deux enfants et plus peut en bénéficier sans condition de ressources*. Pour quatre enfants, l’allocation est actuellement de 460 € et des poussières. Le coût de l’allocation familiale proprement dite, hors autres aides, s’élève à 12,4 milliards.
*Depuis juillet 2015, les choses ont changé, le montant des allocations dépend maintenant des plafonds de revenus, impactant particulièrement les ménages aisés dont les revenus dépassent 6000 €/mois, ce qui représente 500 000 foyers soit un sur dix environ.

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Que fœtus là ? #30

 

En France, il y a environ 19000 foyers  titulaires d’agréments. Mais le nombre d’enfants à adopter diminue régulièrement. Sur les 20 000 pupilles de l’état, la moitié seulement est adoptable, soit parce que les liens avec la famille sont maintenus,que ceux avec la famille d’accueil sont très forts, ou qu’ils refusent. Quant aux adoptions à l’étranger, elles sont soumises à une très forte baisse. Beaucoup de nations ont signé la Convention de la Haye qui privilégie l’adoption nationale alors que d’autres pays mettent en place des lois protectrices, notamment la Russie qui était une destination très prisée des parents adoptifs. En 2014, on comptait près  de 1000 adoptions étrangères contre 4000 en 2004. L’offre générale est donc très mince par rapport à la demande. L’agrément est plus favorable pour les couples jeunes issus d’un milieu favorisé. 90% des demandes émanent de personnes entre 30 et 49 ans. Les femmes seules représentent un dixième des personnes désirant adopter.
(Sources : Francoscopie, lla CAF, le Figaro)

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Texte et illustration © dominique cozette

Que fœtus là ? #29

Il est extrêmement difficile, au Burundi, de faire suivre sa grossesse pour les femmes musulmanes. Elles ne peuvent être touchées que par des femmes musulmanes. En cas de complications, si c’est un homme qui intervient, le mari doit être présent. En 2012, il n’y avait que trois femmes gynéco dans des cabinets privés, mais elles sont débordées et la consultation est trop chère. A l’hôpital public où les soins sont gratuits, il n’y a que des hommes, aussi, les femmes viennent avec leur mari. Beaucoup d’entre elles n’ont pas accès au suivi médical ce qui augmente les risques que grossesse et accouchement se passent mal. 13% de la population est musulmane.

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Texte et illustration © dominique cozette

Que fœtus là ? #28

Chez les Iroquois, comme dans d’autres sociétés matriarcales, la société se structure selon la filiation maternelle en familles élargies, les clans. L’enfant appartient au clan de la mère — toute-puissante — qui l’a porté, dont est exclu le géniteur qui reste dans son clan. Le couple e n’existe pas, on ne connaît pas la fidélité, la possessivité, la jalousie, la prostitution et tout autre forme de violence sexuelle. La sexualité est très libre. L’enfant est élevé par les hommes du clan maternel, principalement l’oncle maternel qui sera son premier référent. Le mariage, quand il se produit, n’est qu’un arrangement temporaire.
(Source : Le Mouvement Matricien).

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Texte et illustration © dominique cozette

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