En France, cette pratique est ancienne mais la loi du 8 janvier 1993 introduit l’accouchement sous X dans le code civil : »Lors de l’accouchement, la mère peut demander que le secret de son admission et de son identité soit préservé. » La parturiente est prise en charge entièrement par l’établissement où elle accouche. Si elle ne donne pas son nom, elle peut le laisser avec d’autres indications dans un document que l’enfant pourra consulter plus tard, sans que ça n’intervienne sur la filiation ou les obligations de sa mère. La mère a deux mois pour reconnaître l’enfant et le reprendre. Le père aussi, quand il est prévenu à temps. De nombreux contentieux concernent le père ou même les grands-parents de l’enfant. Au delà du délai de deux mois, l’enfant devient pupille de la nation et est adoptable. On compte entre 600 et 800 naissances sous X actuellement. La moitié des mères sont primipares, 40% sont seules, leur âge moyen est de 26 ans, et elles connaissent des difficultés familiales, conjugales ou matérielles. Plus, souvent, une découverte tardive de leur grossesse. 14% cependant reprennent leur enfant. (Source : France Info et Wikipedia)
« Que fœtus là » est une série où je m’interroge sur l’origine de l’humanité par le biais du fœtus : Comment es-tu arrivé là ? Qui t’a fait ? Où ? Pourquoi ? Comment ? Etait-ce par désir, par défi, par ignorance, de force, par conformisme, par habitude, par instinct de procréation, par esprit de domination, par accident ?… Cette extraordinaire banalité qu’est la procréation, j’ai eu envie d’en savoir plus et de la partager. A suivre…(voir précédent article ici)