L’irréprochable éthique de la démocraspec

Je ne l’ai pas regardé, j’avais peur d’attraper une sarko-entérite.  Et Pernod, en plus ! Non merci, ça me saoule ! Mais j’ai appris par la bande (FM) qu’il nous avait rassurés, nous  Français qui, comme lui, ne voyons que le côté fric des choses. Car où  était le problème des voyages MAM-Fillon sinon leur coût  ?
Que le fait que ses ministres voyageant dans des pays de despotes éclairés par le reflet de l’or qu’ils ont amassé sur le dos de leurs « sujets » — des milliards, on le sait — pose un problème d’éthique … des quoi ? Un problème des tiques ? Là, j’vois pas bien, m’sieur Pernod, vous m’escusez mais faut pas faire des amalgames, on n’est pas chez l’dentiste !
Donc, celui qui nous … dirige (mais vers quoi ?), redressant son torse replet, émoustillé à l’idée de nous clouer le bec avec cet argument : j’ai vérifié moi-même (ah ah ah), ces voyages n’ont pas coûté un centime au contribuable. Ouf !!! Soulagement, joie, liesse totale, ouvrons une Kro, pour la peine… Mais alors, qui a payé ces voyages  ? Ce sont des invitations, voyons. Ah, re-ouf.
Mais… qui paie, in fine ? Ça ne serait pas par hasard le pauvre contribuable égyptien et le pauvre contribuable tunisien qui auraient déboursé ces sommes pour que des gens qu’ils ne connaissent même pas, des arrogants droits dans leurs Berlusconi (remplacer par la marque) à peine usées de fouler les tapis rouges de la république française ? Dites-moi, c’est une blague, non ? Des gens qui mettent le feu à eux-mêmes tellement ils sont essorés par les « amis » de nos ministres ? Hé ben si. Ces gagne-petit là. Ces pauvres populos qui gagnent 100 € mensuels ici et 200 là.
Voilà. Et ils ont dit merci, ces ministres ? Oui, oui, y en a une qui a proposé en échange marchandise de fournir de la flicaille pour taper sur ces fouteurs de pagaille. Et l’autre ? On sait pas, entre momies, y a rien qui filtre.
Résumons : Notre président n’a rien à redire à tout ça. Il ne pense pas qu’il y ait faute. Mais il peut comprendre que ça puisse choquer. Mais il y a pas faute, même si c’était  pas la meilleure idée d’aller là-bas. Enfin, y a pas faute mais on n’ira plus, ou faudra un papier signé du surgé.
Les tiques, les tiques, pourquoi qu’vous m’parlez des tiques ? Bon, allez, next !

Dessin recyclé et texte ©dominiquecozette

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