Le livre de Lola Lafon s’intitule Mercy Mary Patti. Oubliez Mercy et Mari, deux très courtes références à des femmes elles aussi enlevées, et concentrons-nous sur Patti, alias Patricia Hearst, petite-fille d’un magnat de la presse, enlevée en 1974 par un groupe de révolutionnaires. L’affaire fit d’autant plus de bruit aux Etats-Unis, que Patti, qui égrenait ses vidéos dans l’actualité, se disait totalement libre de sa pensée et de son sort, car très vite, épousant la cause de ses geôliers, elle en fit la propagande et obligea son richissime parent de, non pas envoyer de rançon, mais de nourrir les centaines ou milliers de pauvres qui peuplaient la Californie. Evidemment, les pouvoirs publics comme l’intelligentsia décrétèrent de conserve que la pauvre petite — elle avait 19 ans — était victime d’un lavage de cerveau. Malgré les dénégation de la jeune fille qui bientôt se débarrassa de ses signes extérieurs de richesse pour porter le treillis et manier la kalach. Elle participa à un hold-up armé qui entraîna une vaste chasse à l’homme contre elle et ses ravisseurs. Ceux-ci furent tués (brûlés vifs) mais pas elle. On l’emprisonna afin qu’elle fût jugée. Or ses parents, pas rancuniers malgré les injures qu’elle leur envoya, payèrent nombre d’avocats pour sa défense. Et l’un d’eux délégua à Gene Neveva, prof d’université US en résidence dans les Landes, la tâche de scruter et analyser tous les documents en leur possession pour plaider sa cause.
Le livre commence à ce moment-là. Gene, femme forte et sans vergogne, engagea la jeune Violaine pour défricher le binz, elles avaient peu de temps. Violaine, mal à l’aise, oie blanche mal dégrossie (par ailleurs anorexique), n’était pas souvent d’accord sur l’analyse des vidéos ou des témoignages de Patti mais d’un autre côté, cela ouvrait aussi d’autres perspectives. Voilà pour ces deux femmes, leurs façons de vivre et leurs questionnement.
Puis arrive une troisième personne, apparemment bien plus tard, qui évoque la Violaine d’aujourd’hui, cinquante ans, seule, et la suite de l’affaire.
C’est un livre passionnant mais…
Mais la forme est malaisée. Le pronom d’abord utilisé est le « vous », ce vous s’adresse à Gene Neveva, dans cette quête de documents à décharge. On ne sait pas qui parle et cette distanciation est assez difficile à intégrer. Et quand la troisième personne apparaît, c’est sous le pronom : »je ». Encore une fois, qui s’exprime ?
Il s’agit bien sûr de l’auteure, Lola Lafon, mais quelles complications pour un récit vraiment foisonnant, bourré de questions, de partis pris ou non, de considérations sur la liberté, et surtout très riche sur les détails définissant les deux personnalités. Ça n’empêche pas de trouver ce récit attachant, comme on peut le faire pour des gens qu’on ne comprend pas tout passant de superbes moments en leur compagnie.
Ce n’est pas un gros livre, les chapitre sont courts, la prose est plaisante, il se laisse lire avec plaisir.
Mercy Mary Patti de Lola Lafon, 2017, aux Editions Babel. 240 pages, 7,80 €.
Ah, ce cher Macron que le monde entier nous envie ! Un homme qui enfourche aussi bien le tigre que le jet ski, qui fait si bien la morale aux vilains pays qui ne savent pas ranger leurs explosifs, qui distille des conseils fermes et jamais contradictoires sur le port de Saint Tropez, heu non, du masque, port du masque, remarquez, c’est pas lui c’est son gouv, ah ouf, ou encore ses préfets, ah re-ouf, voilà un homme heureux que ses amis peuvent remercier caniculairement. Je voulais dire chaleureusement. N’est-ce pas fou, ce puy de bonheur qu’il va pouvoir offrir à 9000 personnes qui vont ensuite semer la bonne parole toute postillonnante dans la France apprenante ? Si, si, c’est fou, je dirais même foutu quelque part. Alors bon week-end quand même à vous toutses, arrosez-bien vos bébés, pépés et mémés avec de l’eau fraîche !
– NN : Explication de la dérogation du Puy du Fou : Pour un ami, on peut bien risquer une contamination de masses sur un public composé principalement de personnes agées, suivi d’un possible reconfinement quand même !
– CP : Le Grand Cluster du Puy du Fou. Je demande la quatorzaine obligatoire pour tous ceux qui ont assisté à la Grand Messe de la Secte.
– TP : Que le Puy du Fou accueille 9000 personnes, bon. Mais que 9000 blaireaux aient envie d’y aller, ça me dépasse ! L’humanité mérite de disparaître, finalement.
– FN : « — Bon, les gars… on va au bois ? — T’as des capotes ? — Yes — T’as ton masque ? — Ah non merde… — Bon ben… on va au Puy Du Fou ? »
– KS : Le télétravail sans climatisation c’est pas pareil … ça va lâcher des « je pense que je vais revenir au bureau cette semaine »
– NP : Je suis assez content de l’éducation de mes enfants : ils disent bonjour à leurs grands parents avant de leur demander le code du Wi-Fi.
– HT : Le pouvoir libanais agonisant réprime en ce moment son peuple grâce à de miraculeux stocks de matériel français, lacrymogènes, LBD, etc..
– ADN : Désolé les Beyrouthins, on a tout fait pour qu’il ne vienne pas vous emmerder pendant que vous recherchiez les survivants. On lui avait même refilé un billet d’avion pour Bayreuth mais ça n’a pas marché. Pardon.
– KS : Sur TF1, une touriste française à Djerba : « cette année c’est triste, y’a pas de Français, pas de touristes, que des locaux » … que des tunisiens en Tunisie, scandaleux.
– RR : Le président libanais viendra à Paris le 1er septembre pour évaluer la gestion ubuesque des masques dans les différents arrondissements.
– MK : Covid19 : après Le Puy du Fou, Lourdes aimerait bien à son tour un p’tit miracle…
– BR : Bruno Le Maire en visite à Lourdes. La foudre tombe sur le funiculaire : 12 blessés.
– JB : Est-ce que quelqu’un a pensé à condamner avec la plus grande fermeté la canicule et à la menacer de lui retirer ses allocations ?
– YB : Vous allez voir, il va interdire les plages pour être certain de remplir les 9000 places du Puy du Fou
– BA : Comment on dit « cluster » en bon français ? Puy Du Fou
– NBF : L’avantage avec cette chaleur c’est que t’as besoin de rien faire. Dans mon potager, les légumes ont commencé gentiment à cuire. Je viens juste de balancer un filet d’huile d’olive et du sel sur les plants. À midi la ratatouille est prête…
– HI : A partir de demain, le masque sera obligatoire dans toutes les villes de plus de 5832 habitants. Uniquement dans les rues dont le nom commence par les lettres G, K, P, V et Z. Du numéro 9 au 35 bis.
– CC : Hier nous avons fait une séance de fractionné, cela consiste à courir très vite trente secondes puis de trottiner pour repartir de plus belle, et cela seize fois de suite. En gros, j’ai eu l’impression de rater seize fois mon bus.
– FIA : La Maison France 5, c’est quand même la seule émission où on t’explique qu’il y avait des contraintes budgétaires mais que chacun des 5 enfants a sa propre douche.
– MK : En exclusivité, je vous donne le choix du quatrième pouvoir qu’est la presse pour la prochaine présidentielle : Emmanuel Macron, Marine LePen-à-jouir et Xavier Bertrand. Jean-Luc Mélenchon aussi, mais uniquement comme punching-ball.
– CMG : JACQUES A DIT…… TOUS MASQUÉS !!! …ENLEVEZ LES MASQUES !!!…. PERDU, JE N’AI PAS DIT ‘JACQUES A DIT’ !!!
– OM : Si tu avais le choix entre tester le vaccin russe et lécher une barre dans le métro, tu choisirais quelle ligne ?
– ADS : Les amis, arrêtez de vous plaindre de votre vie! Il y a des gens qui en ce moment sortent avec votre ex!
– EF : Kamala Harris, candidate à la vice présidence des États Unis, est – une femme – indienne – démocrate – intelligente et noire. Bref, un condensé de tout ce que déteste Donald Trump Et autant de raisons de la soutenir.
– ES : Pour savoir où et comment distribuer les aides au Liban, les pays donateurs vont avoir besoin d’un Guide du Beyrouthard…
– DC : Trierweiler encore virée malproprement. Match nul ? En tout cas, perdu pour elle.
– PD : Bonne nouvelle : Les Français lisent des livres. Mauvaise nouvelle : Ils lisent de la merde. Sarkozy numéro un des ventes.
– MK : Parfois, je rendrais bien obligatoire le masque aussi dans les chiottes
– FIA : J’attends le plan des quartiers où le masque est obligatoire sur le nez.
– MP : Je propose qu’on remplace l’insulte «fils de pute» par «fils de chasseur». Parce que bon, quand même, les putes méritent du respect, elles.
– BC : Aujourd’hui à Bordeaux, il y a eu une manif anti-masque. Certains manifestants portaient des masques. Moi je ne sais plus.
– JT : Quel plaisir de tousser fort à côté des gens qui ne portent pas de masques et de les voir partir en courant.
– NP : Je suis très déçu par mes deux frères : aucun des deux ne se décide à être d’extrême-droite. Du coup mes enfants n’ont pas de tonton raciste dans les réunions de famille et j’ai peur que ça nuise à leur intégration sociale.
– CC : Le port du masque est obligatoire à partir de ce samedi dans les rues du centre historique de Clermont-Ferrand. Cela signifie que les Clermontois vont enfin découvrir leur haleine quotidienne après la gentiane, le fromage avec croûte et la truffade à l’ail.
NOTA : Mon dernier opus « La fois où j’ai failli tuer la reine des yéyés » est en vente chez votre libraire. Sujet : tous mes ratages.
Dans ce contexte de canicule où même le ministre responsable de notre peau nous conseille de faire gaffe, le prèz est parti distribuer sa bonne parole — ferme (-la) et autoritaire — aux Beyroutiens comme s’ils ne savaient pas déjà qu’ils étaient dans la mouise, les pauvres. Même Ghosn qui a perdu sa baraque, takavoir. Mais trêve de raillerie, nous on a le numéro vert, on a les masques, on a les vacances, on a les insultes, la seule chose qui nous manque, c’est un bon vieux roi pourri qui fuirait pour malversations, mais ça, ça ne risque pas puisqu’un certain 4 août d’il y a longtemps, on a abolit les privilèges…Tous, je vous dis. Allez, cheres lecteurices, bon week-end et buvez !
– MK : Le Liban n’étant pas à une catastrophe près, Macron a pris la route de Beyrouth…
– MG : Zorro est arrivé ! Au Liban, il va tout réparer ! Comme en France, voyez ! Gardez-le si vous en voulez !
– OB : Donald Trump ferme la frontière au Mexique, il ferme TikTok. Avec un peu de chance, le prochain truc qu’il ferme, c’est sa gueule.
– HM : Le saviez-vous ? Un corps non lavé correctement depuis trois jours sent la saucisse de volaille. Ou alors, c’est juste moi.
– LO : « Explosions à Beyrouth : la police disperse à coup de gaz lacrymogènes des manifestants anti-gouvernementaux » Ah bah là on voit vraiment que Macron est passé, voyez.
– CB : Prendre du poids m’engourdit : Mon corps centkilose.
– KA : Je regarde bfmtv et il y le feu en Ardèche, le journaliste qui est sur place avec un riverain lui demande, il y a le feu, pouvait vous me dire ce que vous voyez ? Le riverain répond, bé des flammes et de la fumée.
– NP : Il n’y a qu’une seule différence entre les enfants de couples homos et les enfants de couples hétéros : TOUS les enfants de couples homos ont été désirés, ce qui est loin d’être le cas pour les autres. Alors vos discours sur le bien de l’enfant…
– PE : — « Trump: Il y a un fléau qui est en train de tuer notre jeunesse et il faut agir tout de suite » — Conseiller : « Totalement d’accord, on supprime les armes?! » — Trump : « On supprime Tik Tok ! »
– JC : Se lever, acheter des tomates farineuses, de la mozza en plastoc et du rosé en cubi chez Super U, se prendre du sable dans la gueule à la plage, le soir regarder un téléfilm FR3 sur un écran de 13 cm dans un T2 à la Grande Motte…et se dire qu’on bosse toute l’année pour ça !
– OVH : Ce soir sur France 2, un film de Lelouch avec deux acteurs disparus : Johnny Hallyday et l’avocat pénaliste Eric Dupond Moretti.
– ES : Quand tu veux faire merci de la main à la voiture qui te laisse traverser, et que tu tiens avec les deux premiers doigts ton tel et avec les deux derniers ta pièce de 1 euro pour la boulangerie et que tu réalises que tu viens de lui faire un doigt d honneur à la place.
– CC : J’imagine un de mes collègues me traitant de « salope ménopausée »… je pense qu’il serait toujours en train de ramasser ses couilles sur le lino. Je me réjouis de ne jamais avoir eu à côtoyer ce style de babouins et je ne comprends pas le niveau de ces mecs. Complexe de petite bite ? Pardon pour le nombre d’organes sexuels évoqués vulgairement dans ce tweet.
– ADS : Macron parle de la crise terrible que le Liban traverse, de la proportionnelle si nécessaire pour une vie politique équilibrée et juste, de la corruption qui ronge le Liban mais se rend-il compte qu’il décrit la situation de la France, situation qu’il ne cesse d’aggraver ?!
– PI : Est-ce que j’ai essayé de chasser une mouche avec la main qui tenait la tasse de café chaud ? Bien sûr que non je ne suis pas débile.
– LO : J’ai mis en place 2h d’auxiliaires de vie/jour pour ma mère qui vit loin de moi. Ce matin, 1ère fois, ma mère a fait le ménage avant son arrivée pour qu’elle « trouve la maison propre quand même ». Après 30min elle lui a sorti : « bon ben on va vous libérer merci d’être passée »
– ES : Ça y est, Macron est apparemment devenu Président du Liban, la nouvelle vient d’être confirmée par son allié du MoDem, Francois Beyrouth.
– ES : Le soir du 31 décembre, il faudra songer à remercier Benjamin Griveaux de nous avoir procuré le seul et unique moment de détente de cette année 2020.
– GA : Juan Carlos part donc en exil sans sa femme. Quel génie.
– JB : Pense-t-on sérieusement que le Liban a besoin de la présence d’Emmanuel Macron au lendemain de la catastrophe ?
– DC : Macron a grillé Bernard-Henri Lévy sur la scène libanaise… Ça décoiffe !
– AR : Vous vous souvenez quand le président libanais est venu à Toulouse après l’explosion de l’usine AZF en 2001 pour exiger des réformes ? Moi ça ne me dit rien…
– PN : Macron au Liban, il va proposer un numéro vert ? une commission ?
– IN : Un grenelle du nitrate d’ammonium. Un moratoire sur la maison de Ghosn.
– EB : Ne buvez surtout pas l’eau du robinet de Paris ! Les équipes d’Hidalgo ont trafiqué la mémoire de l’eau pour récupérer toutes vos données personnelles et écouter vos conversations. Personne n’en parle mais c’est vrai.
– FR : Un ciel sans avions, des routes sans camions, des océans sans super-cargos, une vie simple et un commerce local. Voilà la grande trouille du patronat : que nous vivions mieux, que la planète respire.
– AD : « Il y a 3 ans ma fille disait qu’elle ne serait jamais sur Instagram, maintenant elle a 50 000 followers et veut lâcher le lycée pour faire des storys sur les Ouïgours. Je ne sais plus quoi faire ». Entendu à une terrasse du Cap Ferret
– GD : (Il était grand temps que quelqu’un vienne faire la leçon aux Libanais sur ces histoires de traversée de rue, de pognon de dingue et de gens qui ne sont rien.)
– FT : Très mauvaise semaine pour le Liban: après avoir subi une explosion catastrophique et les supputations de Meyer Habib et Jean Messiha, voilà à présent que Macron débarque chez eux pour les traiter comme une colonie. Il ne manque plus que les sauterelles est on est bon, là.
– RDB : Olivier Véran : Face à la canicule, « les règles c’est chercher la fraîcheur à tout prix ». J’attends avec impatience l’hiver prochain pour qu’il nous dise de mettre un pull.
– JMA : On a du mal à imaginer un chef d’Etat étranger venir en France, si une catastrophe s’y produisait, et promettre d’y revenir pour voir si les choses avancent. Je me demande ce que nous lui répondrions.
– ADS : Si pour certains la pédophilie est « juste » une préférence sexuelle, est-ce que je peux considérer si je les enterre vivants, que c’est « seulement » du jardinage ?!
– RP : J’ai appelé le n° vert mis en place par le gouvernement pour la canicule : ça marche pas, j’ai toujours aussi chaud.
– EG : Explosions à Beyrouth : la police disperse à coup de gaz lacrymogènes des manifestants anti-gouvernementaux. Ah oui, c’est vrai, Macron est passé hier donner des conseils.
– DC : La maison de Carlos Ghosn a été complètement détruite. Je me demande si Macron va le ramener dans sa mallette diplomatique. Ou dans son étui à pipeau…
– CC : Vous vous rendez compte, il fait très chaud en plein été !
– OB : Arrêtez de vous plaindre de la chaleur. Il y a des pays où les gens n’ont même pas de numéro vert !
– NP : Quelqu’un sait s’il y a un moyen de garder la lumière du frigo allumée quand la porte est fermée ? Parce que niveau température je suis bien mais c’est un peu sombre.
– JCA : Si j’ai bien compris, manifester pour la liberté de ne pas porter le masque, c’est manifester pour la liberté de tuer les vieux, les diabétiques, les obèses et …
– CC : Cette nuit, je fus le buffet à volonté d’un moustique.
– PL : » Macron à la foule libanaise : Je comprends votre colère ». La dernière fois que je l’ai entendu dire ça, il a envoyé des hordes de CRS matraquer les manifestants. A la place des Libanais, je n’en mènerais pas large…
NOTA : Mon tout nouveau livre « La fois où j’ai failli tuer la reine des yéyés » (où j’ai d’ailleurs failli tout réussir mais hélas) est en signature le 15 août à la librairie Colophon à Grignan. Sinon, à commander chez votre libraire (distribution Hachette). Voir ce qu’il raconte sur mon blog ici.
Vous allez me dire : encore un écrivain américain et un livre pas très récent dont on a tiré un film. Je vous répondrai oui. De beaux lendemains de Russel Banks est un très très bon roman qui se situe dans une petite bourgade du nord de l’état de New-York, paysage souvent enneigé lors des saisons fraîches. Ici, tout le monde se connaît, tout le monde se fréquente, mais aussi certains ont leur petit ou grand secret. Un jour comme un autre, Dolorès, au volant de son car scolaire, fait son ramassage d’enfants de tous niveaux, une bonne variété d’enfants, les renfrognés, les chahuteurs, les sages. Le père des jumeaux suit le car comme chaque matin pour répondre aux signes de ses enfants à l’arrière du car. Il ne fait pas trop attention, pensant à ses séances de baise très discrètes avec la femme de son ami lorsque le car fait une embardée, dévale dans le décor et s’abîme dans un plan d’eau. Plusieurs enfants meurent, une ado de 14 ans est gravement blessée et ne pourra plus marcher, la conductrice est sauve. C’est la consternation, évidemment. Le traumatisme.
L’accident et son dénouement vont être exposés par quatre intervenants qui ont chacun leur propre histoire. D’abord (et à la fin) la conductrice, une femme appréciée dont le mari est en fauteuil roulant, qui se sent forcément coupable bien qu’elle roulât à une vitesse normale. Puis Billy, le père des jumeaux qui suivait le car, veuf et qui ne se remet pas de la mort de sa femme après un cancer, alors qui se défoule en couchant avec cette voisine, et qui boit aussi pour oublier. Il boira d’autant plus que ses jumeaux sont morts dans l’accident. Puis un grand avocat qui tente de grouper plusieurs victimes afin de porter plainte contre un responsable, car pour lui, l’accident n’existe pas, tout cela est forcément dû à une défaillance : barrières de sécurité pas assez solides, plan d’eau qui aurait dû être asséché, freins du car etc…. Enfin, mais précédant la deuxième intervention de la conductrice, la jeune fille de 14 ans, paralysée du bas du corps, dont on apprend que son père ne cessait d’abuser d’elle. Pour l’avocat, cette jeune fille est son atout majeur, elle ne manquera pas d’émouvoir les juges ou les jurés. Sauf que son témoignage sera réellement inattendu.
Passionnant car très dense, très riches en anecdotes et très fouillé sur les causes possibles d’un accident quel qu’il soit. Et toujours intéressant de voir comment vivent les gens dans ces petits bleds proches de la nature.
De beaux lendemains de Russel Banks (The sweet hereafter 1991). Aux éditions Babel, traduction de Christine Le Bœuf. 336 pages.
Je pioche Une saison ardente de Richard Ford dans une pile de vieux livres et m’enthousiasme pour cette histoire simple racontée par un garçon de 17 ans. Peu à peu, je me souviens en avoir vu le très bon film ce qui me conforte dans ma progression. Oh, ce n’est pas un gros roman ! Le père, un brave type à l’américaine, est brutalement viré de son emploi précaire au golf sur un prétexte bidon. Puis, au lieu de se remettre en chasse d’un job, il traîne, n’a plus goût à rien. Nous sommes dans le Montana dans les années 60, un énorme incendie progresse dans les montagnes un peu plus loin. La mère, une femme charmante, ne semble pas affectée par la situation, elle-même travaille. Pour elle tout va s’arranger. Le garçon, être solitaire et paisible, se pose des questions. Quand soudain, le père décide d’aller au feu au grand dam de son épouse qui trouve cela hyper dangereux, certains en sont morts. Le garçon se retrouve seul avec sa mère qui lui pose souvent des questions existentielles sur la vie, l’amour, l’avenir. Lui répond toujours dans le sens du poil. Puis apparaît un monsieur, riche mais discret, plus âgé, pas très séduisant. Il boîte. Alors le fils se met à observer les rapports que cet homme entretient avec sa mère. Il va lui offrir un travail plus adapté et va aider le garçon à se présenter dans une bonne université. En fait, sa mère succombe et même semble très amoureuse, sans se cacher de son fils et même en cherchant son approbation. Puis le père revient du feu…
Ce qui est bizarre dans le récit, ce sont les dialogues. Rien n’est attendu, les questions comme les réponses sont surprenantes sous couvert de banalités familiales. La mère, le père et le monsieur ne cessent d’essayer de savoir ce que pense le jeune homme sur ceci ou cela, des choses auxquelles un jeune ne saurait répondre, et semblent se contenter de ses réponses souvent complaisantes. Et si elles ne le sont pas, c’est tant pis pour lui, car « c’est comme ça ». C’est extrêmement plaisant d’assister à ce petit mélodrame familial comme vu d’un trou de souris. Le dénouement en est plutôt surprenant.
Film et casting au top. Voir bande annonce ici.
Une saison ardente de Richard Ford, 1990. Wildlife, traduit par Marie-Odile Fortier-Masek. Editions de l’Olivier, 220 pages. 95 francs ! Ou en poche à Points, 9,10 €.
Le Mars Club de Rachel Kushner a reçu le prix Medicis étranger. Ça m’a incitée à le lire et je ne le regrette pas, malgré la noirceur du sujet. En fait, non, j’adore les romans glauques. Celui-ci se passe entre le San Francisco des années 80, mais le SF côté triste, les bars louches, les trafics de toutes sortes, les mauvais coups. Le Mars Club est un bar à strip-tease plutôt nase où bossait notre héroïne, Romy (sa mère avait adoré un film avec Romy Schneider), ce n’était pas réellement un bar à putes quoique. Les travailleuses avaient pour missions de faire cracher le max de fric aux glandus qui les regardaient danser sur l’estrade et pouvaient les toucher. Manque de chance, un de ces types s’est entichée d’elle et ne pouvait plus se passer de la voir. Il a fini par la suivre, l’appeler au téléphone, la harceler constamment. Elle a déménagé sans laisser d’adresse mais un jour, elle l’a vu sur son perron. Hors d’elle, elle l’a frappé, il en est mort. Un brave homme handicapé tué par une strip-teaseuse aux moeurs légères, que croyez vous qu’il arriva ? Mal défendue, elle fut condamnée à deux perpètes. Ce qui veut dire, aux Etats-Unis, aucune sortie possible. Je finis ma phrase du début : ça se passe entre SF et les prisons de femmes où l’on croise de drôles de phénomènes, écrasées par leur destin de pauvres filles, de personnes trans-genre très mal vus dans cet univers, des dominantes épouvantables, des tarées aussi. Romy prend des cours de littérature avec un homme qui s’intéresse aux personnes incarcérées, plus tard elle essaierai de le convaincre d’adopter son fils, d’abord gardé par sa mère de Romy qui meut dans un accident. Mais il lui apprendra le pire : elle a été déchue de ses droits parentaux et ne pourra jamais plus savoir ce qu’il devient.
La trame n’est pas le plus important du roman. Le plus intéressant, c’est la matière que Rachel Kushner injecte dans l’histoire, des tas de choses qu’on ignore, une somme d’infos considérable sur la vie de ces femmes, des considérations, des anecdotes, des analyses psy, des souvenirs, des chapitres dédiés aux drôles de vies de ses personnages secondaires. Ça fourmille d’idées, de digressions, de faits divers, c’est extrêmement vivant et sans pathos car même si l’on y côtoie des condamnées dans le couloir de la mort, elles semblent avoir la pêche et possèdent une belle rage de survivre. Un talent féroce !
Le Mars Club de Rachel Kushner, (The Mars Room), 2018 chez Stock, traduit par Sylvie Schneiter. Le Livre de Poche, 480 pages, 8,70 €.
Ainsi fond, fond, fond la banquise. Et les petites marionnettes qui nous dominent aussi. Comme ce petit monsieur qui s’étouffe rien que de penser que certains pensent que des flics pourraient étouffer des gens et la justice étouffer l’affaire ! Heureusement qu’on a le Fou du Puy pour distraire six mille fous qui peut-être un jour s’étoufferont de s’être agglutinés sans protection, on ne leur souhaite pas bien sûr, ça ferait des lecteurs en moins pour le fantastique livre que Sarkozy a rédigé au Cap Homme-de-Couleur. Arrêtons là tout cynisme et réjouissons-nous que 66% des automobilistes ne jettent pas leurs saloperies par la vitre et surtout que Trump décide d’interdire un réseau social djeun, marquant par là, en toute transparence, qu’il entre dans une certaine idée de la dictature à la chinoise. Tik-tok-tik-tok, y quelqu’un dans sa tête ? Dear friends, que la canicule — qui veut dire petite chienne, oui oui — vous aide à passer un joyeux week-end aqueux. Ah que oui !
– CC : Une gare française, trop petite pour le trafic d’été, voyageurs masqués, gamins hurlants, coca sans bulles et ados en pleine séance d’enregistrement tik tok au milieu des quais qui sentent la sueur scorpio et le vomi de la veille. Ils voulaient relancer le tourisme, ils ont relancé la dépression nerveuse.
– CV : Darmanin « s’étouffe » quand il entend les mots « violence policière ». Bien bien bien…Écoute ça, Gérard : VIOLENCE POLICIÈRE ! VIOLENCE POLICIÈRE ! VIOLENCE POLICIÈRE ! VIOLENCE POLICIÈRE ! VIOLENCE POLICIÈRE ! VIOLENCE POLICIÈRE VIOLENCE POLICIÈRE VIOLENCE POLICIÈRE VIOLENCE POLICIÈRE VIOLENCE POLICIÈRE VIOLENCE POLICIÈRE VIOLENCE POLICIÈRE VIOLENCE POLICIÈRE VIOLENCE POLICIÈRE VIOLENCE POLICIÈRE VIOLENCE POLICIÈRE VIOLENCE POLICIÈRE VIOLENCE POLICIÈRE VIOLENCE POLICIÈRE VIOLENCE POLICIÈRE VIOLENCE POLICIÈRE VIOLENCE POLICIÈRE VIOLENCE POLICIÈRE VIOLENCE POLICIÈRE VIOLENCE POLICIÈRE VIOLENCE POLICIÈRE VIOLENCE POLICIÈRE VIOLENCE POLICIÈRE VIOLENCE POLICIÈRE VIOLENCE POLICIÈRE VIOLENCE POLICIÈRE VIOLENCE POLICIÈRE VIOLENCE POLICIÈRE VIOLENCE POLICIÈRE VIOLENCE POLICIÈRE VIOLENCE POLICIÈRE VIOLENCE POLICIÈRE VIOLENCE POLICIÈRE VIOLENCE POLICIÈRE VIOLENCE POLICIÈRE VIOLENCE POLICIÈRE VIOLENCE POLICIÈRE VIOLENCE POLICIÈRE VIOLENCE POLICIÈRE VIOLENCE POLICIÈRE VIOLENCE POLICIÈRE VIOLENCE POLICIÈRE !!!! J’espère que ça marche aussi quand il les lit. Sous vos applaudissements.
– ET : Je déteste entendre un moustique quand je suis sur le trône. Et je déteste encore plus quand je ne l’entends plus…
– CC : D’après un sondage Vinci dans Le Parisien, 1 français sur 3 interrogés admet jeter ses déchets par les fenêtres de sa voiture. 15% pensent que les impôts qu’ils payent servent à ramasser. J’essaye d’obtenir la nationalité japonaise mais je comprends qu’ils ne me la donnent pas.
– LPH : Mon aversion pour Raoult et sa mégalomanie m’aura mis à distance de tant de proches, d’amis, que l’auguste mériterait amplement d’être consacré Grand Pape de la distanciation sociale !
– CC : J’aime bien les pastilles Vichy, j’ai l’impression de suçoter un cale-porte.
– RR : Défendre toutes les femmes ne revient pas à accuser tous les hommes.
– PD : Darmanin accusé de viol a renouvelé sa confiance en Lallement qui a fait applaudir, au conseil de Paris, Girard, qui a financé et protégé le pédo-criminel Matzneff. Heureusement qu’ils sont là pour nous expliquer que fumer un joint, c’est mal, et c’est 200 balles d’amende.
– OM : Puy du Fou, jamais vu une reconstitution historique du moyen-âge aussi fidèle : tu assistes à un tournoi et puis tu crèves de la peste noire version 2020.
– RDB : Puy du Fou ! Vous vous souvenez quand on s’est tous confinés 2 mois pour 4000 cathos réunis dans une salle des fêtes ? Qu’est-ce qu’on a ri.
– LPH : D’après les dernières études, il semblerait que l’hydroxychloroquine soit très efficace au Scrabble
– CU : 100% des réfractaires au masque seraient encore plus hostiles à l’intubation (selon un sondage).
– RN : J’entends sur toutes les chaînes un seul titre dans l’actualité : l’incendie de la cathédrale de Nantes. Le Conseil européen où se joue accessoirement l’avenir de la plupart des pays de l’Europe du sud ( dont la France ), apparemment tout le monde s’en fout!
– LP : Est-ce ce que, quand une cathédrale brûle, ca sent le basilic ?
– OA : Il y a 25 ans, oui, on pouvait parler à tout le monde, on pouvait fumer au resto, boire des coups jusqu’à pas d’heure, et rentrer en voiture avec plus de 0,5g d’alcool. On était tellement euphoriques qu’on a élu Chirac parce qu’il était sympa aux guignols. La belle époque.
– RV : La chaîne américaine Fox vient d’inventer un système qui permet de palier l’absence de spectateurs dans les stades en les remplaçant par des hologrammes. Je suggère qu’on leur prête celui de Mélenchon dont on ne sait plus quoi faire. 60.000 Mélenchon à chaque match, quelle apothéose pour une fin de carrière !
JH : Le plus ironique avec cette nomination des secrétaires d’État, c’est qu’on aura appris qu’il existait un secrétariat d’État chargé de la lutte contre la pauvreté seulement au moment où il a été supprimé.
– LR : Je viens de voir un reportage sur les vacances apprenantes, j’suis pas persuadée que ça vaille le coup par rapport aux vacances rien foutantes.
– FT : Parfois, il est difficile de contester la simple évidence : pour voter Macron en étant fonctionnaire, il faut être vraiment, vraiment, vraiment con.
– SC : La Sibérie brûle, la banquise fond deux fois plus vite que d’ordinaire mais pas d’inquiétude, notre Premier ministre veut une écologie de terrain qui ne stigmatise pas les automobilistes
– CU : Découvrons Nathalie Avy-Elimas, nouvelle secrétaire d’État à l’Éducation prioritaire : « Le mariage homosexuel NON. On est en train de déchirer quelque chose de précieux. »
– MK : Une nouvelle indemnité pour les flics, une ! Sûr qu’ils seront bien obéissants…
– DC : Gisèle Halimi partie… les mamies que je suis peuvent lui dire merci !
– NP : Sarkozy qui met en garde Macron contre l’arrogance c’est un peu comme si Zemmour traitait quelqu’un de raciste…
– RP : 139 euros indique la machine à Carte Bleue. Le client devant moi sursaute. « Oui c’est votre pâtisserie + 135 euros car vous portez pas de masque » lui répond sans sourire le boulanger. Persuadé que sa technique marquera les esprits.
– MN : Tu sais comment on appelle la femelle du gnou ? La rtule.
– ES : Sarkozy étant mouillé dans de nombreuses affaires, son nouveau livre aurait dû s’intituler « Le temps des trempettes »…
– GB : Quand Sarkozy devient ta caution morale, c’est qu’il est déjà trop tard.
– AML : Question : pensez vous qu’un gars terrorisé à la vue d’une femme en mini jupe serait capable de satisfaire 72 vierges?
– JB : Le dernier livre de Nicolas Sarkozy, « le temps des tempêtes », est une contrepèterie qui donne « Le pet détend, t’aimes ». Coïncidence ? Je ne pense pas.
– AP : Breaking news : Jean Castex est plus jeune que Brad Pitt.
– PR : Je suis assez content qu’il y ait des travaux importants dans l’appartement au dessus du mien. Ça me maintient dans un état d’éveil et de saine résilience au milieu de cette chaleur estivale.
– SCT : On en parle du type dans le métro qui baisse son masque pour se ronger les ongles et qui empoigne la barre avant de descendre ?
– JB : Selon les conclusions de l’enquête du parquet de Tourcoing, George Floyd serait mort étouffé en entendant l’expression « violences policières ».
– NP : En gros, le Viagra pour les vieux mecs qui bandent mou oui, la PMA pour les femmes qui veulent un enfant non… Comme d’habitude quoi.
– RR : Excusez mon absence, j’admirais les fourmis qui s’entraident à porter un gros morceau de pain alors que toi tu crèves, seule, la bouche ouverte, à descendre ta valise du TGV.
– FT : Ce qui est magique, avec le macronisme, c’est qu’il n’y a jamais aucune limite dans la nullité. On disait « impossible de faire pire que Castaner au Ministère de l’Intérieur », et regardez sur quelles bases part Darmanin…
– RS : Le saviez-vous ? Un crayon à papier classique peut tracer une ligne d’environ 50 km de long. Ça ne sert à rien de le savoir mais ça fait toujours plaisir…
– PR : Juste une question. Avec tout le pognon investi dans le capitalisme, si on le mettait ailleurs, dans le socialisme, le pipibingo, l’anarcho économie, ou autre, on gagnerait plus ou moinse ? Ça serait plus rentable ?
– IMM : « Il ne faut pas dire : on vit les étés les plus chauds de ces dernières décennies ». Il faut dire : « on vit les étés les plus froids des prochaines décennies ».
– RR : 09h00, l’eau de la piscine est à 30 degrés. Je vais bientôt pouvoir y jeter les spaghettis.
– ES : – Il a fait une chaleur étouffante aujourd’hui… – Oui, une chaleur de violences policières…
– DA : Mais quelle bonne idée de débarquer à Paris pour un WE en amoureux par 40°C ! Je transpire déjà du slip, suis aussi glamour qu’un reblochon au soleil, les seuls câlins que je suis prêt à faire, c’est à un ventilateur et je refuse de sortir sauf éventuellement dans les catacombes.
– DC : Macron est à 50% d’op fav (je parle comme Lou Doillon) et Castex à 56%. Ce qui fait 106% à eux deux. C’est possible, ça ?
– GB : « Deux policiers condamnés pour violences sur un migrant (Le Monde) ». Je vous rappelle que c’est strictement impossible puisque les « violences policières » n’existent pas et sont le fait d’élucubrations d’un lectorat boboïde insularisé.
– KA : Demain il va faire 39 degrés dans le Gard, si quelqu’un me cherche, je serai au rayon surgelé d’Auchan Avignon, entre les crevettes et les pizzas Marie.
– LG : Vous avez remarqué que les gens avec de beaux nez, de belles bouches et de beaux mentons font BEAUCOUP MOINS LES MALINS depuis quelques temps ?
– PI : — Ma fille : c’est de la mozza. — Moi : c’est un œuf poché — Ma fille : c’est de la mozza. — Moi : c’est un œuf poché. —Ma fille coupant l’œuf poché : papa il y a du jaune d’œuf dans la mozza. L’adolescence.
– PD : RABATS-TOI CONNARD ! ET TON CLIGNOTANT PUTAIN ! 10€ LE SANDWICH TRIANGLE !?!? Faites pas attention, je m’entraîne avant d’emprunter l’autoroute du soleil.
– BTO : Coucou les motards en tee shirt/short….vous savez que dans tous les cas c’est le bitume qui gagne? La bise….
– RDB : Donald Trump annonce l’interdiction imminente de TikTok Même South Park et les Simpsons l’avaient pas vue venir celle-là.
– PI : Vous savez comment on appelle un régime qui censure un réseau social ? Bien sûr que vous savez.
– OB : Les gens qui bronzent façon tartine grillée, vous voulez séduire qui, à part l’ami Ricoré ?
– PO : Alan Parker, Fame des années 80.
NOTA : Si vous aimez l’esprit des Fessebouqueries, vous êtes sur le point d’apprécier mon tout nouveau livre « La fois où j’ai failli tuer la reine des yéyés » ou toute une vie de ratages, la mienne. A commander chez votre libraire (distribution Hachette).
C’est une petite semaine avec des petites actualités, du moins celles égratignées par mes fournisseurs/euses mais quand les vacances montrent le bout de leur nez pelé, faut-il leur en vouloir de peler Mickey encore et encore sur le port du masque présumé (in)utile mais quand même moins chouette que celui de Saint-Tropez, sur le viol présumé d’un politique chef des flics mais avoué donc à moitié présumé ?, sur les flèches présumées indispensables d’un président présumé le plus puissant du monde à propos d’un virus présumé absolument hyper méga chiant dans la perspective de nos de vacances, justement, qu’on aurait voulues plus accessibles aux gouttelettes corporelles des autres lors d’étreintes collées-serrées sur le sable blanc des plages polluées de trucs en plastique… C’est comme ça, alors bon week-end à toustes
– GD : Je propose une minute de silence pour tous les arbres qui ont fini en nouveau livre de Nicolas Sarkozy.
– PR : Trump est un véritable informateur. Dès qu’il dit quelque chose, il faut convenir que l’inverse est vrai. Trump dit que le covid va bientôt disparaître et que les masques ne servent à rien. Vous êtes prévenus.
– EDM : Je suis féministe. (Eric Dupont-Moretti)
– OVH : Foxie, ma délicieuse petite chienne quand on lui sert ses croquettes, est comme De Funès dans la Folie des grandeurs : elle les écoute tomber dans sa gamelle et elle dit : « Il en manque une ! » Faut pas lui en raconter.
– RR : Si tu devais demander un service à Darmanin ou manger des vers de terre au pistou, tu choisirais quel vin pour accompagner ce plat ?
– LC : Mon cousin il fait rien de sa vie, c’est hallucinant, j’ai envie de lui dire vas-y, bouge toi, trouve un boulot, une formation, quelque chose ! mais y a toujours quelqu’un de la famille pour justifier son comportement genre « lâche-le un peu, il n’a que 2 ans »
– PI : Je rentre d’un reportage dans un Ehpad. Je leur demande si les résidents n’ont pas été trop stressés par la période récente. Réponse : « Y en a deux ou trois, on leur a coupé BFM, on leur a mis ARTE. »
– GD : C’est dingue tout ce qu’on « ne peut pas demander au contribuable de financer » quand il s’agit de santé, d’entraide et de bien-être.
– DA : Le prochain péquenaud qui entre dans mon cinéma d’Art et Essai demander « si on y diffuse aussi des VRAIS films » je l’attache à un fauteuil les yeux écarquillés de force façon Orange Mécanique devant l’intégrale des films d’Isabelle Huppert, ça risque de lui faire tout drôle.
– CO : « Un ministre », en off, interrogé par l’AFP au sujet de Darmanin: « Si tous les mecs qui se sont mal comportés avec les filles ne peuvent plus accéder à des responsabilités, on va avoir un problème »
– LG : vous préférez des masques gratuits ou un ministre accusé de viol ?
– CC : Hum je peux donner des noms de mecs compétents et intelligents et qui ne se sont jamais comportés comme des babouins avec les filles. Mais effectivement peut-être pas dans l’entourage de Macron où apparemment sans chantage tu n’arrives pas à choper.
– EN : « Jeff Bezos a gagné 13 milliards de dollars en une seule journée ». Je n’ achète et n’ achèterai jamais chez Amazon… Pourquoi donnerais-je mon argent à l’ homme le plus riche du monde…!?
– LG : Une dernière petite remarque sur les masques gratuits : en Macronie, la dépense publique est toujours financée par les pauvres. Donc autant laisser directement les pauvres payer leurs masques, au moins ils ne payeront pas ceux des riches.
– CT : Je me suis fait un claquage en ramassant des mauvaises herbes. C’est vous dire ma condition physique!!!!
– PI : J’avoue qu’avec le masque, la barbe qui sert à cacher qu’on est moches devient peut-être un peu inutile.
– PI : Bon, les gens en ville, vous en êtes où de votre projet d’acquisition de maison avec jardin, forêt et lac privatif mais terrain piscinable avec la fibre, un centre de santé pas loin, une bonne école et au moins un supermarché pas loin pour plus de résilience suite au confinement ?
– XX : Taille de la jupe, couleur des collants, coupes de cheveux : une note de service de la Préfecture IDF détaillant la façon dont doivent s’habiller les policières agacent ces dernières qui rétorquent « nous ne sommes pas des hôtesses de l’air ».
– HI : Les gens qui disent que c’est violent la façon dont sont tués les moutons pendant la fête de l’Aid, ils parlent comme si le bœuf dans leur Big Mac a eu une anesthésie générale et un massage de Ronald McDonald en personne avant de finir entouré d’oignons.
– JV : Ma mère : « tu voudras des côtelettes d’agneau ce soir ? » — Moi : « Bah non je mange pas de viande » — Elle : « Mais même pas des côtelettes d’agneau ? »
– CC : La fraude fiscale ? Faute d’agents du fisc (y a trop de fonctionnaires feignasses en France) les montants recouvrés sont en fait de plus en plus faibles.
– CC : Alerte info, Balkany ne va pas tarder à faire une rechute. C’est fou comme la santé peut jouer au yoyo.
– NMB : Je propose que tous ceux qui refusent de porter leur masque soient intubés par le fion quand ils seront en réa.
– LG : Quelque part, beaucoup trop de gens ont beaucoup trop bien vécu le confinement, il me semble.
– NA : Mars : Les enfants sont des bombes à virus. Avril : Les enfants portent très peu le virus . Mai : Les enfants sont immunisés. Juin : Un contact avec un enfant soigne un malade. Juillet : Vaccinations à base d’extraits d’enfants.
– VM : Je viens de faire le ménage. L’un de mes murs s’est révélé être une baie vitrée
– NP : Balkany de nouveau mis en examen. Du coup il est retombé malade. Très très très malade. Oh là là qu’est-ce qu’il est malade. Presque mort même.
– PI : Je vois des ports du masque évoluer en une journée, de correctement porté le matin à sous le menton vers 17h. Je me demande si c’est pas trop gênant pour marcher quand il est sous la voûte plantaire vers 23h.
– JB : Je préférais quand même le monde d’après tel qu’on l’imaginait avant.
– CC : je gloute une soupe au fromage, en peignoir sainté’ devant la ville mouillée, une légère mélancolie au cœur, poils aux jambes et dans la main, il ne me manque plus qu’à payer l’ISF et je peux intégrer le casting du prochain Houellebecq
NOTA : Mon tout nouveau livre « La fois où j’ai failli tuer la reine des yéyés » ou toute une vie de ratages, la mienne est commandable chez votre libraire (distribution Hachette).
Qui n’a pas vu la Vérité de Clouzot avec la magnifique BB se débattant contre les juges et la société ? Mais Pauline Dubuisson n’avait pas grand chose à voir avec Dominique, l’héroïne du film, superficielle, fêtarde, cynique. Philippe Jaenada, pour écrire La Petite femelle, a écumé tout ce qu’il pouvait trouver sur le sujet. C’est un pavé. Un réjouissant pavé.Il a tout revu, relu, interrogé des survivants, retrouvé la vie de gens qui l’avait côtoyée. Il a pratiquement autopsié la sphère dans laquelle s’est débattue cette jeune femme. Beaucoup de livres ont relaté sa vie mais à travers le prisme de la « justice » injustement représentée par trois hommes hargneux, réacs et misogynes (dont Me Floriot qui se venge sur elle d’avoir été trop coulant avec une meurtrière précédente) et les journalistes qui suivent aveuglément ces phallocrates qui négligent d’évoquer la moindre piste pouvant alimenter quelque circonstance atténuante.
Pauline Dubuisson n’a pas de soeur (exit Marie-José Nat) et ne passe pas ses soirées à bringuer avec les mecs de St Germain des Prés. Elle a été élevée à la dure par un père qui trouvait ses trois fils mollassons. Il lui a appris surtout de ne jamais montrer ses sentiments ce qui aura une énorme incidence lors du procès où on la traite d’insensible. Elle est très intelligente et travaille si bien qu’elle s’ennuie à l’école. Son adolescence se passe pendant la guerre de 40 et son père, qui ne parle pas allemand, l’envoie chez l’occupant. Comme elle est précoce et belle, elle tombe sous le charme de l’un d’eux. Donc elle couche très jeune et, scandale, avec l’ennemi. Elle sera tondue à la libération et tellement humiliée qu’elle s’installera loin de chez elle, à Lyon. (Elle est de Malo dans le Nord).
Elle s’inscrit en médecine à Lille et c’est là qu’elle rencontre Félix, un très beau et très gentil puceau. Forcément, il en pince plus que de raison pour cette créature qui a très mauvaise réputation mais avec qui il s’envoie en l’air avec passion. Il veut même l’épouser.
Quant à sa mort, c’est comme dans le film : elle voulait se suicider devant lui car il ne voulait plus d’elle (il s’était fiancé à une jolie oie blanche et le mariage devait suivre) mais il a voulu l’en empêcher et a pris la balle. Et deux autres. C’est sa version à elle. Jeanada rejoue la scène avec sa femme dans le tout petit espace de la chambrette et conclue qu’il est impossible qu’elle ait voulu le tuer.
Même si on connaît l’histoire, Jaenada recrée le suspense avec ceux qui s’acharnent sur Pauline, qui ne lâchent rien, qui veulent sa tête (la peine de mort existe encore). L’écrivain a réussi à nous dire TOUT ce qu’il y a à savoir sur elle et c’est impressionnant le nombre de témoignages qu’une enquête peut déterrer. Des petites choses sans importances, des gens à peine croisés, des objets achetés, donnés, jetés, tout est retrouvé et décrypté.
Mais le plus beau, dans cet énorme récit, c’est le flot de digressions qu’aime faire l’auteur, soit pour placer un trait d’esprit, soit pour citer un exemple personnel se rapportant à l’histoire, soit pour creuser le portrait d’un personnage qui lui tient à cœur, notamment les prisonnières amies avec Pauline dont il va narrer longuement les exploits les ayant envoyées en prison. C’est plaisant. Parfois, il arrive à entremêler plusieurs parenthèses, jusqu’à trois, comme des poupées russes se renfermant les unes dans les autres. Il nous montre aussi comment le film de Clouzot (très à charge) a détruit la vie d’après de Pauline d’une manière irréparable. Dans ses fameuses digressions, on apprend que Hugues Auffray devait jouer le rôle de Sami Frey mais qu’il a lâché après trois jour de tournage, écœuré par la violence de Clouzot.
C’est un livre absolument remarquable, une belle histoire des mœurs de cette époque où les femmes libres — celles qui refusaient de se marier pour s’occuper d’un bonhomme — étaient livrées à la vindicte populaire.
La Petite femelle de Philippe Jaenada, 2015. Aux éditions Points, 738 pages, (avec photos à la fin), 9,10 €.
NB : L’édition de poche possède un post-scriptum dévoilant quelques précisions importantes reçues à l’issue de la première édition.
On a vu défiler toutes sortes de choses la semaine passée. Insensées. Des présidents qui ont dit qu’ils avaient fait ce qu’ils avaient dit qu’ils feraient, des présidents, les mêmes peut-être, qui soutiennent ceuss qui échangent des bites en coin contre des sévices rendus, des ministres chefs de peau lisse qui ont une présomption, c’est nouveau ça , la présomption ministérielle, des ministres qui ont déjà la grosse tête avant que de recevoir leur maroquin (il va falloir me changer ce nom !), je n’en crois pas mes buzz mais on me dit que ce n’est qu’une masque à rades, j’aime mieux ça car franchement Marianne me fait de la peine avec ces drôles de loustics qui bouffent du homard sans aimer ça ! Sur ce, bons week-end / vacances, dear friends et arrêtez de postillonner, de bisouter, de lécher des pommes ! Amusez bien quand même…
– LCA : Ma mère : « En fait, Darmanin c’est le Tariq Ramadan des « blancs » ». Finalement, elle a bien résumé l’animal !
– OVH : On se plaint que Roselyne Bachelot soit ministre de la culture. On a tort. On pourrait avoir Jack Lang.
– JLL : Ce défilé du 14 juillet m’a rassuré. Je sais qu’en cas de conflit, on a les meilleurs joueurs de trompette du monde !
– OV : Ce matin au petit déjeuner j’ai découvert que ma belle-mère n’avait que du beurre doux. Heureusement il restait de la place dans le train de 7h45 pour Paris.
– HM : Je dis pas que je suis épuisée, mais quand j’ai aperçu mon reflet dans le miroir tout à l’heure, je me suis retrouvée face à Michel Blanc.
– MM : Il faut deux semaines pour rendre le masque obligatoire dans les lieux publics clos ??? 2 semaines ?!?! Je ne comprends pas ce qui pourrait expliquer ce délai.
– FT : Ôtez-moi d’un doute: tous ces gens au garde-à-vous devant un président omnipotent avant une entrevue écrite d’avance face à des courtisans professionnels, c’est bien le rétablissement de la Monarchie qu’on fête aujourd’hui ?
– ES : L’occasion de rappeler que la France est un des rares pays à organiser un défilé militaire, comme d’autres nations sympathiques comme la Chine, la Russie, la Corée du Nord ou la Turquie…
– NP : Est-ce que les gens qui ne mettent pas de masques dans les lieux clos parce qu’il n’y a pas de loi qui les y oblige savent qu’il n’y a pas non plus de loi qui les oblige à respirer ? Je dis ça, je dis rien…
– CEMT : Macron souhaite rendre le masque obligatoire dans les lieux publics clos, enfin il le souhaite, peut-être, s’il fait beau, éventuellement, dans deux semaines, si ça dérange personne.
– PI : Ça valait peut-être le coup de préciser « sur le visage, pas dans le sac » après « port du masque ».
– SC : J’aimerais bien être un mec des fois. Découvrir où sont rangées les petites cuillères après 10 ans à vivre dans la même maison, qu’il y a un placard à chaussures, qu’on a une cafetière, quelle source d’émerveillement quotidien ça semble être !
– FIA : Macron parle de « modération salariale » pour ces entreprises qui proposent à leurs salariés une baisse de salaire de 20 % face à la menace du licenciement. C’est pratique cette vision euphémisante des choses. 20 % de baisse de salaire, c’est 4 jours de travail/mois gratuits.
– PE : De l’influence de Bigard sur Macron : « la réforme ne peut pas se faire comme elle est emmanchée ». J’avais pas l’image, alors on sait par quel geste il a accompagné sa phrase?
– MK : Pourquoi attendre le 1er août ? ça masque quelque chose, tout ça…
– ET : A l’allure où ça va, le tube de l’été va être celui d’un respirateur…
– AA : Globalement, les gens sont plus beaux avec un masque. Ce qui devrait nous inciter à militer pour le port de la burqa pour tous. Si on veut un monde plus beau, bien entendu. Sinon on continue de se promener avec nos gueules de tromblon, y a pas souci.
– NP : Et moi une fois j’ai vu quelqu’un qui portait sa ceinture de sécurité dans sa voiture alors qu’il était tout seul sur la route…. Quel con…
– NDF : Je n’arrête pas de glousser depuis que j’ai appris que le surnom de Didier Raoult était Chloroquine Dundee.
– DB : On aura les noms de ceux qui signent la pétition contre le port du masque ? C’est pour une amie… qui s’occupe des entrée en service Réa…
– BR : Macron soutient Darmanin. Il était important que nous le sussions.
– AR : Il faudrait quand même que je songe à me mettre en couple un jour. Je ne peux décemment pas rester éternellement heureuse à ce point…
– NMB : Comme vous faites tout pour qu’on soit reconfiné à la rentrée, je vous remercie de bien vouloir prévoir un rendez-vous chez le coiffeur fin août pour éviter de nous bassiner tout l’automne avec vos coupes de Pakistanais ou vos racines apparentes. Cordialement.
– AA : J’entends à l’instant sur France Culture que la Mayenne est un département breton. On est train de grapiller toute la France. Doucement mais sûrement.
– MK : Retour du De Rugy : Homard m’a toujours pas tuer ! (hélas)
– PR : Si on ne peut plus rendre des services marchands aux filles avec qui l’on couche, ça va tout de suite limiter la relance de la reconstruction de la croissance de l’économie du libéralisme libre, hein !
– VG : Les ministres non masqués expliquent aux préfets masqués comment ils vont devoir faire respecter le port du masque la semaine prochaine.
– ML : De Rugy, c’était il y a un an jour pour jour. Être soupçonné de viol est moins grave qu’être soupçonné d’avoir bouffé du homard !
PI : C’est rigolo un homme politique, c’est un type payé 10 000 balles pour s’exprimer toute l’année sur des sujets qu’il ne maîtrise pas, sans jamais engager sa responsabilité, qui t’explique que t’es un salaud de le contredire anonymement pour pas perdre ton boulot à 1500 balles.
– RP : Un fabricant de glaces danois haut de gamme renonce au nom «esquimau», jugé offensant envers les peuples autochtones de l’Arctique. Réunion de crise chez Gervais pour parler du petit-suisse.
– DC : On n’aura plus le droit de sucer les Esquimaux. Heureusement, il nous reste les Inuits.
– JO : Le plus faible ici, c’est le ministre de tous les flics de France qui s’est servi de son statut de maire pour demander des faveurs sexuelles ? Que je comprenne bien la taille du crachat qu’on vient de se prendre dans la gueule.
– RDB : Après « je déteste le caviar » on devrait pas tarder à avoir « je suis allergique à la chatte ».
– TR : J’ai envie de tagger partout : 2 heures de masque ou 4 semaines de tube…
– GD (Gérald Darmanin) : « Je ne souhaite même pas à mon pire ennemi d’être victime de la chasse à l’homme dont je fais l’objet »
– CC : Je ne souhaite pas à ma pire ennemie de devoir subir un assaut dégueulasse d’un mec comme toi pour se sortir de la merde.
– PI : FRED : Bonjour je voudrais changer de prénom. AGENT ÉTAT CIVIL : Pourquoi ? FRED : Because first I was a Fred I was petrified. AGENT ÉTAT CIVIL : Accordé.
– PS : Nomination de G. Darmanin : « La présomption d’innocence n’est nullement mise en cause, puisque les avocats de Gérald Darmanin reconnaissent les faits : des relations sexuelles contre une promesse de passe-droit »
– CV : Je me demandais tout à l’heure quel était le contraire du panache. J’ai trouvé ! C’est Muriel Pénicaud !
– RDB : « François Fillon au plus mal : c’est « un homme brisé ». Ça c’est depuis qu’il a rendu l’argent, qu’il est allé en prison et que son épouse a dû trouver un vrai travail.
– GD : Notons cette constante presque rassurante dans le chaos du monde : où que vous soyez, quelqu’un perce des trucs dans des murs, à côté, le week-end.
– LA : Pau : un homme soupçonné de viol et tentative de viol a été mis en examen et écroué. Paris : un homme soupçonné de viol et abus de pouvoir a été nommé ministre de l’intérieur.
– NP : Recevoir un représentant des chasseurs pour parler protection de la biodiversité c’est un peu comme recevoir un représentant des automobilistes pour parler aménagements de pistes cyclables.
– CS (Claude Sarraute) : Je pense à Xavier Dupont de Ligonnès qui se promène tranquillou, dûment masqué, depuis la fin du confinement.
NOTA : Si vous aimez l’esprit des Fessebouqueries, vous êtes sur le point d’apprécier mon tout nouveau livre « La fois où j’ai failli tuer la reine des yéyés » ou toute une vie de ratages, la mienne. Voir ce qu’il raconte sur mon blog ici. A commander chez votre libraire (distribution Hachette).