Les Fessebouqueries #535

Encore une semaine qui ne manque pas de piquants. Je mets au pluriel pour parler des choses qui piquent, comme les belles fiançailles de Marine et Gérald joliment scellées à la veille de la Saint Valentin tandis que Méluche flirtait avec Cyril H. Et le film de notre beau ministre de la santé voilant son téton quand la seringue l’a percé, et puis aussi ces pauvres retraités abandonnés au Costa Rica, se pelant de chaud et de soleil tandis que nous jouissons de la belle fraîcheur hivernale, so Moselle ! Les plus riches qui planquent au Luxembourg n’ont qu’à bien se tenir, les squatters ne piqueront pas leur belles demeures. En attendant le vaccin, comme disait Godot, papouillez-vous tendrement seul ou entre vous pour cette joyeuse fête florale de l’amûr. Bon week-end, my dearest friends !
– NP : Darmanin – Le Pen : La seule inconnue de cette émission c’est de savoir lequel des deux va demander l’autre en mariage.
– CEMT : Olivier Véran : « On a trouvé des tas de variants exotiques en Moselle, mais ne vous inquiétez pas, j’ai fait ma muscu, je vais leur casser la gueule. »
– MK : Petit rappel à deux jours de la Saint-Valentin : Le langage des fleurs : —  Roses : je veux te baiser. —  Œillets : je veux te baiser.  —  Marguerites : je veux te baiser.  —  Chrysanthèmes : t’es morte.
– NMB : Quelqu’un a des nouvelles de Jean-Michel Blanquer ? Ça fait bientôt une semaine qu’on l’a vu faire de la gym, depuis plus rien, j’ai peur que ce soit un claquage.
– DDS : Le Maire sort un livre, Darmanin sort un livre, il va bien falloir que Blanquer sorte un bouquin « Aquagym, barres parallèles et pandémie ».
– MK : Cinq minutes de victoires de la musique et je rêve déjà d’un autre monde.
– SY : J’étais en train de me dire, quand on pourra retourner dans les bars ça va faire bizarre. Perso je vais me mouiller la nuque avec de la bière et rentrer très progressivement.
– NMB : J’ai beau passer ma journée à rentrer mon ventre, il finit toujours par ressortir. Ce doit être un chat.
– FV : Ma mère, 90 ans, après avoir vu Véran se faire vacciner aux infos : « Franchement Véran devrait plus souvent enlever sa chemise. Faute de prendre plaisir à l’écouter, on prendrait plaisir à le regarder. Qui aurait imaginer que ce garçon a de si jolies épaules ?… »
– LS : INFO : Le ministre de la Santé, Olivier Veran, élu homme le plus sexy de l’année par trois sympathisantes LREM.
– DDS : —  Des comptes au Luxembourg, certes, mais c’est légal ! —  Qui fait les lois qui permettent que ce soit légal ? —  Des politiques dont les campagnes sont financées par les gens qui ont des comptes au Luxembourg —  Ah ouais c’est bien foutu quand même.
– JEB : P’tain mais que fait la police ? 17 sur les 50 familles les plus riches de France n’ont pas encore leur compte offshore au Luxembourg !
– AS : Le froid, c’est comme Céline Dion. Quelques minutes ça va, mais sur le long terme, c’est mieux au Canada.
– PI : J’espère que vous avez hâte de voir BFMTG et LCI tourner en boucle sur l’épisode neigeux et froid qui arrive avec des envoyés spéciaux chargés de filmer les précieux flocons et le désarroi du crétin de base qui ne comprend plus qu’on est en hiver.
– CEMT : D’abord Mauricette, maintenant Olivier Véran, bientôt peut-être une troisième personne vaccinée en France !
– ES : Le dicton du jour : « Mieux vaut un ministre piqué dans l’biceps qu’un ministre qui pique dans les caisses. »
–  NMB : Je voulais offrir du parfum pour la Saint-Valentin, mais j’hésite encore entre Eau de Covid de Moderna ou Rupture de Stock de Pfizer.
– LJ : Communiqué des psychiatres : chers concitoyens, étant donné que nous sommes inondés d’appels, nous vous informons que durant la période du couvre-feu, il est tout à fait normal de parler aux murs et aux plantes. Veuillez nous contacter uniquement si ils vous répondent. Merci.
–  RDB : Je soutiens la candidature de Zemmour à la présidentielle. Et celle de Ménard aussi. Tout ce qui peut diviser les voix des fachos au premier tour pour éviter qu’ils soient au second est bon à prendre.
– DDS : Origine du Covid-19, l’OMS repart de Chine sans certitudes : « On a auditionné des pangolins, des chauve-souris, des visons, des furets, des hamsters, mais personne ne veut parler. C’est la loi du silence. »
– LJ : Heureusement qu’il y a les tests PCR… sinon on continuerait à vivre en bonne santé sans savoir qu’on est malade .
– GD : On n’est pas bien là, entre le président épidémiologiste et l’enquête sur les certificats liés à l’allergie au chlore ?
– LJ : On a plus parlé du biceps de Véran que de l’enquête sur le Luxembourg et des 100 milliards planqués et volés à l’état par les riches. Il est là le problème.
– FS : Je suis un peu ennuyée… Depuis que mon père a eu sa 1ere dose de vaccin, il récite des fiches Wikipedia mécaniquement et parle Chinois dès qu’il s’approche de son compteur Linky…
– NP : Les antisémites ADORENT la campagne de vaccination massive en Israël : —  si le vaccin foire, ça va tuer des juifs, et ils aiment ça —  et si le vaccin marche ils vont pouvoir dire que les juifs ont été privilégiés par rapport aux autres et ils adorent ça aussi.
– LAP : Chez Mac Do à la table voisine, il y a ma diététicienne, on s’est regardées, on a fait comme si on ne se connaissait pas.
– VO : Devoir porter des lunettes, c’est aussi s’émerveiller de voir un petit hérisson dans son jardin et réaliser après cinq minutes d’observation que c’était une pomme de pin.
– ZI : Darmanin face à Le Pen : Un faf à faf.
– CEMT : Mélenchon chez Hanouna : Est-ce qu’on imagine le Général de Gaulle mettre des nouilles dans le slip de Jean Moulin ?
– LS : – Le seul appartement qui m’intéresse M. Damanin est celui du 55 faubourg Saint-Honoré. — Je suis désolé, Mme LePen, le locataire ne veut pas partir.
– LAP : Des squatters importunés par un vieillard de 82 ans sous prétexte que c’est sa maison. Mais où va le monde ???
– PE : J’ai le moral dans une chaussette perdue.
– AL : Darmanin- LePen, le débat de la honte où l’histoire retiendra les leçons de fascisme donné par un membre de la majorité présidentielle à l’extrême droite française !
– NP : Dites, les anti-masques, la quasi-disparition de la grippe et de la gastro cette hiver c’est dû à quoi, d’après vous ?
– IB : Parfois, je rêve d’attacher Benjamin Castaldi comme dans Orange Mécanique, de lui mettre un casque et de lui faire écouter pendant des heures sa pub Comme J’aime…
– LJ : Puisqu’ils nous interdisent tout ce qui est non-essentiel, je suggère de ne plus payer les députés jusqu’à nouvel ordre …
– CC : Je rêvais d’un autre monde où la terre serait ronde. J’aimerais bien qu’un jour quelqu’un prenne le temps de m’expliquer ces paroles.
– GB : Une fois vacciné au fait, on peut sortir sans masque et aller au restau, au théâtre, au ciné, chez des potes vaccinés, faire la fête avec des vaccinés ou… on reste chez soi comme un con mais… on est vacciné ?
– VP : Avant je me demandais pourquoi ça s’appelle les Victoires. Maintenant je m’interroge plus sur le côté Musique.
– RR : Victoires, c’est officiel : Stéphane Berne a piqué la place de Michel Drucker.
– PA : Hier, internet était en panne. Je suis donc descendu et j’ai parlé avec ma famille. Ils ont l’air sympa.
– LO : Hier t’as Darmanin qui explique à Marine Le Pen qu’elle a l’extrême-droite timide, et ce matin, t’as Attal qui t’explique que ça gouverne à gauche. Franchement avec un ratisseur comme ça, je fais mes 134 m2 de jardin en un seul passage.
– KA : Dix jours coincés au Costa Rica ! Hou lou lou… c’est pas facile la vie. Pendant ce temps-là il y a des agriculteurs et des restaurateurs qui se suicident mais évidemment, c’est vachement moins grave
– CE : Costa Rica, chacun sa M…. moi je suis bloqué à Aubervilliers j’ai appelé le quai d’Orsay.
– PB : Au lieu d’aller au Costa Rica, ces cloches auraient dû s’acheter du café Jacques Vabre, mettre un sombrero, et s’allonger dans leur salon sous un lampadaire en écoutant de la musique de Cariocas …..
– DC : Est-ce qu’au moins ces imbéciles vont conserver leur bronzage du Costa Rica après traitement ? Ça serait trop con sinon.
– LVS : M. Macron félicite M. Darmanin d’être plus facho que Mme Le Pen.
– IB : Covid-19 : le gouvernement décide la fermeture immédiate de la frontière entre la Moselle et l’Afrique du sud.
– PR : Il y a de la neige, la pandémie baisse, le Bitcoin explose. Il ne manque plus que Trump aille en prison et ça serait parfait.
– LG : C’est marrant. Stéphane Bern avec ses costumes semble sorti de l’ORTF. Il a dû échanger avec ses vêtements de l’Eurovision.

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RAPPEL : Je collecte au long de la semaine les posts FB et les twitts d’actu qui m’ont fait rire. Les initiales sont celles des auteurs, ou les premières lettres de leur pseudo. Illustration d’après photo web © dominique cozette. On peut liker, on peut partager, on peut s’abonner, on peut commenter, on peut faire un tour sur mon site, mon blog, mon Insta. Merci d’avance.

La femme révélée

Comment parler de ce roman La femme révélée de Gaëlle Nohant ? C’est une histoire extrêmement romanesque que nous livre l’autrice, très imagée, même, je voyais les faits comme dans un film et c’est vrai que c’est très réussi. D’ailleurs, notre héroïne est photographe, elle a donc vraiment le sens du visuel. L’autre élément très réussi, c’est qu’elle écrit comme si c’était le témoignage d’une Américaine à Paris, et on se prend vraiment au jeu de ses balades dans ce vieux Paris des années 50, à St Germain des Prés, Montmartre et le long de la Seine. Puis, plus tard, à Chicago qu’elle semble si bien connaître.
L’héroïne du roman est en fuite, elle quitté brutalement un mari dangereux et a même laissé son petit garçon avec lequel il eût été impossible de fuir. La mort dans l’âme, la peur au ventre, et son petit Rolleiflex autour du cou, elle quitte les Etats-Unis et embarque pour Paris, la ville que son cher père, décédé, lui racontait. Ne connaissant rien ni personne, elle trouve un hôtel minable et il se trouve que c’est un hôtel de passe. Elle y noue quelques amitiés dont une fille qui va l’amener à vivre dans un foyer pour femmes, puis trouvera, grâce encore à cette petite bande d’amis, un job de nannie dans une famille rigide. Mais elle ne s’empêchera pas les virées le soir dans les clubs de St Germain des Prés, où elle écoutera du jazz et elle fera de belles rencontres. Mais elle craint toujours de se dévoiler car elle sait que son mari est lancé à ses trousses, c’est un homme puissant qui a de bons réseaux.
A Paris, elle va faire énormément de photos, de chouettes photos qui lui attirent de formidables opportunités.  Cependant, elle recule devant une carrière internationale qui la ferait sortir de l’ombre. Et puis, un jour, elle est draguée par un très bel homme, un Américain en mission à Paris. Elle se donne à lui, elle vibre à nouveau mais ne lui livre rien de sa vie d’avant. Jusqu’au jour où…
Alors, quel est ce frein à mon enthousiasme ? Oui, c’est un roman agréable, on suit cette aventure parfois cousue de fil blanc avec intérêt, d’autant plus que la partie qui se déroule à Chicago à la fin des années 60, y développe avec brio les émeutes raciales suite à l’assassinat de Martin Luther King. C’est vrai que c’est écrit avec énergie, entrain et suspens. Peut-être est-ce un poil trop romanesque ? Oui, ça doit être ça. Parfois, on peut entendre les violons, mais bon, c’est toujours un livre solide et réussi, dans son genre. Pourquoi bouder son plaisir. Oui, pourquoi ?

La femme révélée de Gaëlle Nohant, 2020. Au livre de Poche. 384 pages, 8,20 €

Texte © dominique cozette

Retour à Martha's Vineyard de Richard Russo

Retour à Martha’s Vineyard de Richard Russo jouit d’une critique très élogieuse. Pour tout vous dire, je l’ai trouvé un peu longuet parce que Russo, comme à son habitude, décrit dans leurs détails les plus insignifiants la bio des héros qu’il accompagne, de leurs parents, grands-parents, antécédents divers, scolarité, rencontres. Je ne dis pas que ce n’est pas passionnant mais parfois on a envie d’aller au cœur du sujet sans tous ces détours. Imaginez qu’un pote vous dise « je t’emmène dans un super resto ouvert et autorisé, c’est un peu loin, mais on y va »,  et qu’au lieu de prendre autoroute ou nationales, votre ami préfère vous embarquer dans de sinueuses petites routes de traverse, s’arrête parfois pour vous faire renifler un rameau de mimosa ou vous abreuver à une source divinement fraîche. Puis vous arrivez à mi-chemin, vous avez même la sensation que votre ami, tenaillé par la gourmandise (il vous décrit quelques amuse-bouche) décide d’entrer plus directement dans le vif de l’affaire, mais non ! Il continue à vous balader de vallons en guérets, de sentes en collines… Puis au loin, vous apercevez une folle bâtisse, il vous dit c’est là-bas. Mais… patience, pas encore, jamais directement. Enfin la récompense ! Et vous le remerciez de vous avoir trimballée car ça valait le coup … de fourchette.
L’histoire : ils étaient trois potes plus une nana, Jacy, dans les 70’s, soudés dans ce modeste campus où ils étudiaient. Les trois étaient follement amoureux de cette fille libre qui montrait peu d’intérêt pour son fiancé genre coincé. Pour fêter leur diplôme et surtout faire une dernière fête avant le départ au Vietnam de certains, ils passent un week-end dans cet endroit mythique, dans une belle baraque appartenant à la mère de l’un d’eux. Puis ils se séparent, se perdent de vue, ayant vaguement des nouvelles les uns des autres sauf de Jacy qui a disparu corps et bien après avoir quitté l’île. Ni ses parents, ni ses amis ou son fiancé n’ont su ce qu’il était advenu de cette fille formidable. Grosse blessure jamais refermée pour nos héros.
Quarante ans plus tard, l’héritier de la maison décide de la vendre, ce qui leur donne prétexte à se réunir ici pour quelques jours, comme au bon vieux temps. Ils ont 66 ans, plus ou moins réussi, sont un peu abîmés par l’âge mais croient au retour de leur belle jeunesse dans ce cadre idyllique. Cependant, le vide inquiétant laissé par Jacy devient de plus en plus encombrant. Des anecdotes remontent à la surface, un voisin style prédateur est soupçonné de l’avoir tuée, un vieux flic est approché… Peu à peu, on se rapproche de ce qui est arrivé. Et ce n’est pas rien. C’est même étonnant. Bref, ça valait le coup … de fourchette !

Retour à Martha’s Vineyard de Richard Russo. 2019. Chances are… titre original. Traduit pas Jean Esch. Aux éditions Quai Voltaire. 380 pages.

Texte © dominique cozette

Les Fessebouqueries #534

Cette semaine, la République en Marche ou Crève nous en fait voir de toutes les couleurs ! Déjà qu’elle passe en démocratie défaillante dans le classement ! Et ce sable saharien qui vient rougir le ciel du sud de la France, comme la métaphore de tous ces grains de sable qui enrayent nos vies. Avez-vous remarqué que vaccin et vacances, ça commence pareil … mais que rien de tout ça ne commence vraiment. Grain de sable ! La faute aux ministres ? Les principaux qui font rien qu’à écrire des livres plutôt que de bosser sérieusement ? Grain de sable ! Prenez un candidat à l’élection présidentielle, que fait-il ? Des érections pestilentielles qui lui valent les surnoms d’Assholineau ou Harcelineau. Grain de sable ! Et Berry, accusé mais présumé, bon, ça met mal à l’aise, tout ça ! Comme ces vieux Léotard que jamais et Balladur la vie dans l’affaire Karachi des ronds de chapeau ! Et voilà-t-il pas que Brigitte, qui a su élever son enfant, heu son élève, au statut suprême, fait la morale en fustigeant les jeux vidéo et le mal qu’ils font aux jeunes, ces pauvres gamins privés de maîtresses et de vacances. Non mais des fois ? Grain de sable ! Et après, on s’étonne que le Sahara vienne mettre son nez dans nos affaires ! Je vous jure. Néanmoins, bon week-end, bonne chandeleur et de l’amouramitié à vous.

– DB : « Au début de ma relation avec Manu, je lui interdisais de jouer à la Game Boy plus de 2h par jour », raconte Brigitte.
– DDS : Mal organisées, ces files d’étudiants qui attendent pour avoir à manger. Regardez chez Sanofi, on ne fait pas la queue pour toucher ses dividendes.
– GD : Très amusé par ce ministre qui ne ressort qu’avant les vacances scolaires pour indiquer aux gens qu’ils pourront bien partir en vacances sauf s’ils n’ont finalement pas le droit de partir en vacances.
– CEMT  : « Et je vous promets que tous les Français qui le souhaitent seront vaccinés avant l’été, donc merci de ne pas le souhaiter sinon je suis dans la merde. » (Emmanuel Macron).
– JDF : Navalny condamné pour obstruction à une tentative d’empoisonnement ?
– PA : 17h56, je suis encore dans ma voiture. 18h02, arrivée à la maison. Je viens de vivre le moment le plus palpitant de mon existence !
– CEMT : Jeff Bezos quitte la tête d’Amazon, il sera livré dans son lieu de retraite dans les 24 heures.
– NMB : N’empêche, à la fin du XXème siècle, on avait un téléphone fixe mais on pouvait sortir, alors qu’au début du XXIème, on a des téléphones mobiles alors qu’on n’a pas le droit de sortir.
– TP : Après Bruno Lemaire, Gérald Darmanin publie un livre. Faut croire qu’en pleine pandémie, nos ministres ont beaucoup de temps libre…
– PI : J’ai très envie d’écrire un livre, mais j’attends qu’on me propose un poste de ministre pour pouvoir me dégager du temps.
– NP : Heureusement qu’il y a toujours un raciste de service pour rappeler qu’avant l’immigration, il n’y avait pas d’agressions, pas de chômage, pas de rues sales…
– GD : J’ai cru que ce curieux bruit venait de mon frigo, mais c’était en fait la chute de la France dans le classement des démocraties.
– DDS : Le nombre de lits de réanimation en Ile-de-France est passé de 2.500 en mars 2020 à 1.700 aujourd’hui. « Quoi qu’il en coûte »
– RDB : Donc si je résume, cet été on a vu Jean-Michel Blanquer faire du ping-pong, de la zumba, des barres parallèles, du canoë, de l’escalade, du rafting, du hoover board, du vélo, du beach-volley … C’est plus un ministre, c’est une pub Tampax.
– DDS : Soulagement : Sursis pour Balladur et Léotard dans l’affaire Karachi. Si on ne peut même plus financer les campagnes électorales avec les commissions occultes de ventes d’armes à l’Arabie-Saoudite et au Pakistan, où va-t-on !
– DC : Harcèlement, pédocriminalité, inceste :  On a le choix entre les zobs politiques et les zobs du chaud-biz.  Sinon, il y a aussi les hommes normaux…
– CEMT : « On va faire le contraire de l’inverse de ce qu’on avait dit qu’on ne ferait jamais. »
– CE : DANS LE CANARD : Ratés sur les tests, retards sur les vaccinations et sur les indemnisations : Macron reste fidèle au « couac qu’il en coûte » !
– LJ : Un exemple du ruissellement macronien ? Sanofi : 340 % de bénéfice, 4 milliards aux actionnaires et des milliers de licenciements.
– ES : Grosses tensions diplomatiques autour du Covid-19 : on rejoue « Les monologues du vaccin » !
– GD : La police française qui verbalise les automobilistes coincés dans les bouchons : voilà un bon résumé de la stratégie sanitaire gouvernementale.
– JB : 2021 commence quand même comme une année où je vois plus souvent Jean Castex que mes amis, au point que j’ai envie de lui je demander s’il ne voudrait pas qu’on monte un groupe de rock ou qu’on fasse un tennis ensemble.
– LJ : Emmanuel Macron veut une génération sans tabac en 2030. J’aurai préfèré un monde sans pédophiles dés 2021 !!!
– CEMT : « Je rappelle que le couvre-feu ne s’applique pas si vous êtes une femme et que vous voulez prendre un verre avec moi. » (Gérald Darmanin)
– SF : Savez-vous pourquoi votre Soeur F… n’a pas choppé la Covid-19 ? Parce qu’elle se lave les mains, la chatte et le cul régulièrement, et qu’elle met systématiquement un coup de pied dans les couilles aux complotistes qui s’approchent trop près. De rien.
– AC : Il y a deux sortes d’OVNI, l’Ovni tender et l’OVNI true
– EB : J’avais réussi à : – ne pas faire mon pain – ne pas faire de cure de sébum – ne pas prendre de poids – ne pas manquer de farine – ne pas faire de vidéo sur tik tok. Bref à deux doigts de réussir mon confinement, j’ai craqué : j’ai coupé ma frange !
– LC : La défense de Richard Berry, elle est osée : « j’ai pas violé ma fille mais en revanche j’ai tapé mes ex-femmes »
– DSF : «  La section 4 de l’article 23 alinéa 7 du traité de Sharpsburg de 1932 rend inconstitutionnelle ma mise en examen » a déclaré François Asselineau à sa sortie du tribunal.
– LJ : Il est dangereux d’avoir raison quand le gouvernement a tort.
– RMC : Ne venez pas en Bretagne pour les vacances de février, il pleut tous les jours, la bouillasse partout, la tempête… Restez chez vous, y a rien faire ici et en plus les vaches meuglent et les coqs chantent.
– BR : Un député LREM se moque des ouvriers qui fument. C’est vrai qu’ils n’ont pas les moyens d’acheter de la coke.
– JCS : Je propose que Jean Castex et Emmanuel Macron aient droit à une conférence de presse tous les dix millions de vaccinés.
– JS : Des dizaines d’années de remembrement et d’artificialisation des sols et soudain la question : mais pourquoi toutes ces inondations ?
– RR : « Il ne suffit pas d’acheter des lits chez Ikea pour ouvrir des places en réanimation » (Castex).  De toute façon, Ikéa est fermé.
– VP : S’il y a un jour un variant normand, les Bretons vont en réclamer la paternité dans les 3 minutes.
– PDJ : Quand on n’a pas le moral, on déprime et quand on n’a pas de morale on opprime.
– LJ : Le Syndicat des Compagnies du Cirque demande la fermeture de l’Elysée pour concurrence déloyale.
– OB : La justice se prononcera sur la culpabilité ou non de Richard Berry mais tout de même, cette volonté de faire passer pour folle sa fille avant même que l’affaire ne soit sortie n’est pas saine. Qu’il soit coupable ou non, c’est le propre des pervers d’inverser les rôles.
– CEMT : Les gens se plaignent qu’ils peuvent pas voyager. Y a du sable du Sahara qui vient jusque chez eux pour amener un peu d’exotisme, ils râlent encore.
– TB : En garde à vue, Asselineau a avoué être l’auteur de lettres pré-rédigées pour ses victimes, dans lesquelles elles devaient revenir sur leurs accusations d’agressions et s’accuser d’être bipolaires et alcooliques.
– DSF : «  Si vous faites des efforts, nous réussirons grâce à moi » (E. Macron)
– LO : J’ai invité des potes à manger samedi prochain à midi. A midi… J’ai l’impression d’avoir 60 ans
– ADS : Si Richard Berry est coupable c’est affreux, si Richard Berry n’est pas coupable, c’est affreux.
– BD : Nan mais Richard Berry maintenant, sérieux ? Réaction de mon homme : si c’est pas vrai, sa fille doit avoir un sérieux œuf à peler avec lui…
– PR : J’aime bien ce sentiment de décadence progressive, tranquille et sanitaire. L’idée que ça ne peut pas être pire. C’est très rassurant, finalement.

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RAPPEL : Je collecte au long de la semaine les posts FB et les twitts d’actu qui m’ont fait rire. Les initiales sont celles des auteurs, ou les premières lettres de leur pseudo. Illustration d’après photo web © dominique cozette. On peut liker, on peut partager, on peut s’abonner, on peut commenter, on peut faire un tour sur mon site, mon blog, mon Insta. Merci d’avance.

Moi aussi, je suis une loseuse officielle

Il y a des personnes avec qui ça matche immédiatement et c’est ce que j’ai ressenti en lisant le fameux livre de Dominique Cozette « la fois où j’ai failli tuer la reine des yéyés ». Nous sommes taillées dans le même bois, j’ai vécu exactement la même chose, c’est très curieux, ces correspondances dans la vie des gens. Nous sommes nées la même année (bien que je fasse plus jeune qu’elle, sans me vanter) et j’étais une bombe à l’époque. Tout le monde me voulait : les Chœurs de l’Armée Rouge, les Compagnons de la Chansons, les Blues Brothers, les polyphonies corses et même les Vieilles Charrues. Hélas, comme Dominique, j’ai joué de malchance. Je possédais, et encore aujourd’hui, une voix rentrée impossible à sortir, impossible !
Alors je me suis tournée vers le cinéma avec Vincent, François, Paul et les autres, César et Rosalie, Tom et Jerry, les Hommes du Président et les Chevaliers de la Table Ronde. Mais, comme Dominique Cozette, j’ai fait chou blanc car, après chaque essai, on m’annonçait tristement que j’attrapais mal la lumière mais quel dommage avec votre physique, ajoutait-on (mon correcteur a écrit ajout téton, c’est vrai que de ce côté, je n’ai pas à me plaindre ! Jayne Mansfield et Gina Lollobrigida pouvaient aller se rhabiller. Mais elles prenaient bien la lumière, elles.)
Et après, je me suis tournée vers l’édition, j’ai écrit des romans érotico-sentimentaux très chiadés, mes virgules étaient toujours placées au bon endroit, j’utilisais l’imparfait du subjonctif avec bonheur, le suspens étreignait le lecteur dès la dixième page. J’avais même réalisé un exercice de style à la Perec en évitant le y. J’avais une bonne touche avec la NRF et Minuit mais il y a eu quelques malentendus sur les pourcentages et ça a fini en eau de boudin.
Et tout comme ça. Là où ça a le mieux marché, c’est quand j’ai fait modèle pour les concours de coiffure. J’ai la tignasse de Catherine Deneuve, c’est que qu’on me disait toujours mais aucun photographe n’a voulu me shooter pour les pubs L’Oréal sous prétexte que je suis rousse et que ce n’est pas une teinte porteuse. Une teinte porteuse ! Gilda, vous voyez qui ? Je vous aide : Rita H.
Aujourd’hui, comme Dominique Cozette, je ressasse mes soucis, je me perds en conjectures, en regrets et en remords mais, toujours prête à percer, j’ai l’idée de créer un hashtag pour rassembler toutes celles qui, comme Dominique Cozette, ont collectionné les plans foireux, plantages, manques de pot en tout genre. Je dois la rencontrer pour lui en parler. Ça va s’appeler #moiaussijailulelivrededominiquecozetteetjesuisuneloseusevéritable
Je sens le succès !

Photo de Bruce Gilden.

Mon livre étant paru comme par hasard (ha ha ha)  durant la crise du covid, épilogue évident de ma  vie de malchance, j’ai décidé de vous infliger une vague de promo. Car oui, c’est  le seul livre qui vous fera voir la bouteille pleine près du verre à moitié vide.
« La fois où j’ai failli tuer la reine des yéyés »
aux Editions Chum. 2020. 292 pages, 19,95 €. A commander dans votre librairie préférée. Ou sur le site de l’édition ici.

Serge, le dernier Yasmina Reza

Voici un livre qui semble faire l’unanimité des critiques, le Masque et la Plume l’a encensé comme un seul homme. Serge, le dernier roman de Yasmina Reza, est vraiment extra. Oh, il ne raconte pas des aventures extraordinaires, le pitch est tout mince mais la façon de le raconter est tellement savoureuse ! Reza nous met face à une fratrie vieillissante de juifs non pratiquants mais très caustiques vis à vis de leur communauté. Elle les fait parler et ils sont prolixes. Il s’agit de deux frères et d’une sœur qui se sont toujours adorés. Bien sûr, ça va ensuite coincer. Serge est l’aîné, il a laissé partir une chouette compagne qui n’en peut plus de son mauvais esprit, il râle et critique tout.  Leur fille, Joséphine, vient de faire un stage « sourcils » très cher, mais elle préfère maquiller maintenant. Jean est le narrateur, conciliant, pas rebelle pour un sou, détestant faire des histoires. Il vit plus ou moins seul, s’est attaché au fils un peu différent de sa dernière campagne et, face aux petites brouilles, se félicite de n’être ni mari, ni père. Nana, la sœur, est dans l’aide sociale, elle est mariée à un Franco-espagnol bien mou, bourrin même, très critiqué par les frangins. Ils ont un fils qui étudie la cuisine et refuse un stage gratuit dans un établissement suisse dégoté par Serge, très vexé.
Dans ce livre, il est question de la famille, vous savez, la famille juive, mais aussi des petites choses de la vie. Un oncle est en train de mourir, il voulait qu’on l’assiste mais en fait, il a l’air de se complaire dans sa douce agonie. Une série de personnages apparaissent dans les discussions.
L’action se déclenche, si on peut dire, lorsque tous trois avec la jeune fille, vont visiter les camps, notamment Auschwitz. Et là, bien sûr, les touristes, les cars, les filles faisant des selfies devant les fours… C’est à ce moment que les rancœurs se font jour car Serge n’a pas du tout envie de visiter, il préfère rester dans la voiture, il critique tout… Alors, toutes les choses qui ont un peu agacé les uns et les autres font surface et prennent une telle ampleur que… à suivre.
C’est aussi drôle et fin qu’un film avec Bacri dans une sorte de Vincent, François, Paul et les autres. J’adore les dialogues, ils sont formidables ! Et les saillies sur les juifs, la visite dans les camps, bref, c’est succulent.

Serge de Yasmina Reza. 2021 aux éditions Flammarion. 234 pages, 20 €.

Texte © dominique cozette

Les Fessebouqueries #533


Tant qu’on ne va pas nous obliger à subir un test Covid anal comme en Chine, estimons-nous heureux que cette semaine se soit écoulée tranquillement, sans surprises fâcheuses, avec un non-reconfinement qui est une non-mesure de non-sagesse sanitaire, avec une non-perspective de vaccination massive en France, une non-production de vaccins en France pour cause de non-soutien de nos start-up françaises par nos subsides, une non-réouverture de quelques lieux de joyeusetés, de convivialité ou de culture, mais aussi une non-décision de porter à 15 ans la majorité sexuelle pour faire court, mais ne boudons pas l’inscription au patrimoine sensoriel des bruits et odeurs de la campagne : les coqs (les vrais, pas les petits mecs qui se croivent), les poulettes, les grenouilles et crapauds, les cloches des vaches et tout ça vont pouvoir de nouveau s’exprimer sans qu’un con de Parisien, de Bordelais, de Lillois … aille déposer plainte. La vie est belle, le week-end nous rapproche du printemps et des petites terrasses ensoleillées, passez-le au mieux, dear friends !

– RDB : La Chine passe au test anal pour détecter le Covid-19. Bah enfin, vous arrêterez de vous plaindre d’avoir mal au nez.
– ES : Et du coup, si on est négatif, on peut se vanter d’avoir le Cul vide 19 ?
– FA : Après la décision de la Chine de rendre obligatoire le dépistage rectal pour tout voyageur entrant sur son territoire, on attend avec fébrilité l’avis de la Commission de le fatwa au ministère des Affaires religieuses pour savoir si c’est hallal or not hallal.
– FP : Le porte-parole du gouvernement annonce que le gouvernement fera bientôt des annonces annonciatrices d’une nouvelle prise de parole du porte-parole du gouvernement qui annoncera que le gouvernement dont il est le porte-parole fera bientôt des annonces.
– CC : Le pire est que Castex arrive hirsute, tout chiffonné et tout rouge, tu t’attends à « la grosse catastrophe » et tu apprends que tu ne pourras pas aller à Rosny 2 alors déjà que tu n’y va pas.
– RR : « Non finalement on va pas se reconfiner, on va fermer Ikea le dimanche ».
– CC : Ouf ! donc il n’y a pas de confinement MAIS il faut rester chez soi pour travailler. Ça me rappelle les gens qui disent « je ne suis pas au régime MAIS je fais attention à ce que je mange ».
– VI : On confine : « dictature » !! On ne confine pas : « mesurettes » !! La parole est aux schizophrènes.
– TC : Je propose d’appeler ça le ”Confinemou”.
– JS : Je peux comprendre Macron. Moi aussi, quand j’étais môme, je pensais qu’en fermant les yeux très fort, ce qui me faisait peur allait disparaître.
– CEMT : « On va fermer des trucs et des machins un peu au hasard en espérant que ça suffise pour enrayer l’épidémie, voilà, vive la République, vive la France ! »
– MZ : Jean Castex va annoncer la réouverture des remontées mécaniques, mais uniquement dans le sens descendant.
– DSF : Urgent : le gouvernement annonce qu’il confine le conseil scientifique dans un Leroy Merlin.
– NMB : J’avais pris de l’avance en arrachant les vingt-et-un premiers jours de février dans mon agenda, et maintenant faut tout que je recolle dans l’ordre. FAIT CHIER.
– RR : L’ironie, c’est que le seul tour de vis consiste à fermer les magasins de bricolage.
– PA : A partir du 1er février, le masque est obligatoire sur le vélo d’appartement pour se rendre à son télétravail.
– RR : Toute la semaine on a eu la bande-annonce de « Mission Impossible » et on se retrouve avec un épisode de « Louis la Brocante ». (twitt de sept. 2020)
– LO : Quand on réfléchit bien, le gouvernement est à deux doigts de nous faire signer des attestations pour rester chez nous.
– OVH : Le premier malade du Covid 19, un Chinois, guéri il y a un an pile poil par le Pr Malvy, s’appelle Monsieur CHU. Heureusement qu’il ne s’appelait pas Morgue.
– PE : C’est important de rappeler que c’est la personne qui a réussi le déconfinement 1, le couvre-feu 1, le confinement 2, le déconfinement 2, le couvre-feu 2 et le couvre-feu 3, qui va organiser le confinement 3.
– CC : « Covid-19 : les plus riches ressortent de la pandémie encore plus riches et les pauvres encore plus pauvres, selon l’ONG Oxfam ». On ne peut pas dire que la théorie du ruissellement est un échec. C’est juste que cela n’a pas marché.
–  DSF : – «  Les écoles seront elles fermées durant le confinement 3 ? —  Je vais vous répondre clairement comme toujours. Les écoles seront fermouvertes. —  C’est à dire? —  Les fenêtres seront ouvertes la moitié du temps ! »
– CB : — Chéri, tu pourrais étendre le linge ? — Oui je pourrais, mais pour le bien de la communauté, je vais plutôt créer un Observatoire du linge étendu ou un Grenelle du lave-linge.
– MK : Une loi protège désormais le patrimoine sensoriel : vive les bruits et les odeurs ! Chirac enfin réhabilité.
– PE : Beaubourg en travaux de 2023 à 2027 : en fait, Roselyne Bachelot l’ouvre pour annoncer des fermetures, et la ferme quand on lui parle d’ouverture.
– BR : On instaure le consentement sexuel à 13 ans et « en même temps » on interdit les Aristochats.
– HD : « J’ai demandé à mon médecin ce qu’il pensait du vaccin. Il m’a répondu « je ne sais pas, je ne suis pas journaliste ».
– PI : Confession. Avant j’avais peur de l’avenir genre dans 30 ans. Là, j’avoue, j’ai peur de l’avenir genre dans 6 mois.
– LJ : Si, pour certains, la pédophilie est  » juste  » une préférence sexuelle , est-ce que je peux considérer, si je les enterre vivants, que c’est  » seulement  » du jardinage ?
– MB : Vu comme c’est parti, Lidl va sortir son propre vaccin avant Sanofi et Pasteur.
– NP : À mon avis, le moyen le plus simple de lutter contre le variant anglais c’est de bouffer du camembert. Jamais un Anglais n’a survécu plus de 30 secondes à coté d’un camembert bien fait.
– CK : Flûte, déjà 20h15 ! J’hésite entre ne pas aller au ciné ou ne pas aller au théâtre. J’ai envie aussi de ne pas aller au restau, mais ça fera trop peu non ?
– ADN : Centre Pompidou : La rénovation du centre est dans les « tuyaux » depuis plusieurs mois.
– DC : L’un des vainqueurs du Vendée Globe a pour projet de faire la fête. Quelqu’un lui a raconté ce qui se passe sur la terre ferme ?
– RDB : Pardon mais si la 1ère vague est partie du Grand-Est, que la 2ème vague est partie du Grand-Est, que le début de la 3ème vague part du Grand-Est, je crois que la solution, c’est pas un couvre-feu ou un reconfinement, non, la solution c’est rendre le Grand-Est à l’Allemagne.
– NP : Tous les matins quand j’arrive au boulot, je fais un test COVID : je vais prendre un café à la machine, s’il a le goût du charbon de bois et qu’il sent le poil de yak brûlé, c’est que j’ai encore le goût et l’odorat.
– RP : Contre les violences sexuelles, pourquoi ne pas utiliser de l’incesticide ?
– RDB :  « On constate que les publics les plus âgés sont les plus réfractaires à un confinement dur. »  Ah les boomers, ces enfants gâtés qui ont tout reçu de la vie et qui ne comprennent pas que tous les sacrifices qu’on fait c’est pour eux.
– NP : L’institut Pasteur abandonne : son projet de vaccin n’était pas compatible avec les compteurs Linky.
– NP : Les confinements c’est comme les gosses, quand on voit arriver le troisième on se dit qu’on n’est pas près de retourner en boîte de nuit.
– TC : Le confinement hybride : Y bride les sorties Y bride les resto Y bride les fêtes.
– CC : Pour une fois qu’on va pouvoir passer la saint Valentin devant Netflix en pyjama sans se faire juger, merci le confinement.
– PA : Nous naissons tous athées, jusqu’à ce que quelqu’un, plus ou moins bien intentionné, commence à nous raconter des histoires…
– CM : Ouais, elle est moche la France … Partez au Brésil ou en Californie pour la liberté. Ou en Chine pour un test rectal, au choix.
– NA : Cette nuit, je ne dors pas car nous ne sommes pas à l’abri d’une annonce surprise à 3h ou 4h du matin.
– TC : In french we don’t say: ”I’m a bloody bastard with no imagination” but ”Tiens, si je plagiais un vieux tweet qui a eu du succès ?”

MERCI À VOUS « TOUSTES »  QUI ME SUIVEZ ET PARTAGEZ MES FESSEBOUQUERIES…VOUS ÊTES SUPER !

RAPPEL : Je collecte au long de la semaine les posts FB et les twitts d’actu qui m’ont fait rire. Les initiales sont celles des auteurs, ou les premières lettres de leur pseudo. Illustration d’après photo web © dominique cozette. On peut liker, on peut partager, on peut s’abonner, on peut commenter, on peut faire un tour sur mon site, mon blog, mon Insta. Merci d’avance.

Angela l'a lu, l'hallu !

« Ich weiss nicht was soll es bedeuten« , dit-elle dans la parfaite langue de  Goethe qui est ici celle de Heine, « dass ich so traurig bin » hé, quand même, j’ai fait allemand deuxième langue et il m’en reste de beaux os. Donc, Angela, oui. Alors elle ne sait pas pourquoi  mais elle se sent triste. Ce qui est rare de la part d’une chancelière. Triste comme une chancelière n’est pas une expression si usitée. C’est pourquoi elle a appelé sa cellule personnelle de démêlage de sentiments et sensations pour comprendre cette drôle d’impression qui pourrait s’apparenter à une forme de mélancolie. Mais qui n’en est pas une. Et d’un seul coup, BIM, ça fait tilt !
En fait, elle a a-do-ré mon livre parce qu’il raconte la loseuse immarcescible que je suis, loupant tout ce que j’entreprends, jamais de chance, tout qui foire, la débandade majuscule, pas une once de chance, pas un projet pour relever l’autre, pas une réussite à inscrire au panthéon de mon œuvre, pas un succès à créditer à mon futur éloge lorsqu’il sera temps de dégager.
Et ça l’amuse ? Vous interrogez-vous.
Non, ce n’est pas ça. C’est qu’elle imagine que si mon modeste personnage avait été aux responsabilités d’une certeaine République Française à une certaine période sensible du vingtième siècle, j’aurais loupé tellement mon mandat que, tenez-vous bien, l’Allemangne aurait pu annexer la so désirable Frankreich. Vous imaginez ? Un immense pays qui s’étend de la Pologne à la péninsule ibérique, qui aurait aussi, soyons verrückt comme on dit, pu avaler Pays-Bas et Belgique. Un immense pays au bord de la Méditerranée et de l’Atlantique, avec ses particularités locales, ses danses folkloriques, ses ponts d’Avignon effondrés dans le Rhône majestueux, ses scintillants palais versaillais, ses monts St Michel bondés de badauds, ses bons vins très chers, ses jolies femmes élégantes sans poils aux jambes, sa haute-couture qui attire le monde entier, ses parfums qui retiennent les amants …
Bon, évidemment, il aurait fallu faire une croix sur la langue de meulière comme certains appellent le français. Françoise Sagan aurait écrit Hallo Traurigkeit, Dalida aurait interprété Itsy Bitsy klein Bikini et Jean-Pierre Jeunet aurait tourné Die Faberhafte Welt des Amelie Poulain. On aurait construit un formidable paquebot nommé Deutschland sur lequel, bien plus tard, Michael Sardou aurait composé en pleurant  Nennt mich nie wieder Deutschland, Deutschland ließ mich fallen…***
Comme le lui avait appris son ami François H., « si Paris était plus petit et les bouteilles plus grandes, Paris passerait dans les bouteilles »**, c’était mieux dit mais c’est l’idée.
Certaines choses n’auraient pas changé :  Godard serait resté suisse, Barbara aurait chanté Göttingen et l’Europe entière marcherait en Birkenstöck.
Un truc énorme cependant comme une Kirsche auf dem Sahnehäubchen* : on n’aurait plus à s’enquiquiner avec ces accents, aigus, graves, circonflexes, ces accord du COD, ces conjugaisons retorses et ces maniaqueries des petits Français qui se la pètent et font la bise à tout bout de champ. Se disait-elle in petto. Oui, elle avait bien ri en lisant le livre de cette bonne à rien (c’est moi, je m’appelle Dominique Cozette) qui, hélas, ne lui avait été d’aucune utilité sauf de la faire rêver deux minutes.

* Cerise sur le gâteau.
** Wenn Paris kleiner wäre, aber die Flasche dafür größer, würde Paris in die Flasche passen. (On dit comme ça, mais j’ai des amis germanophones qui me corrigeront peut-être)
*** Ne m’appelez plus jamais Allemagne, l’Allemagne elle m’a laissé tomber…

Mon livre étant paru comme par hasard (ha ha ha)  durant la crise du covid, comme l’épilogue évident de ma  vie de malchance, j’ai décidé de vous infliger une vague de promo. Car oui, c’est bien le livre le plus drôle de la pandémie, à lire absolument.
« La fois où j’ai failli tuer la reine des yéyés »
aux Editions Chum. 2020. 292 pages, 19,95 €. A commander dans votre librairie préférée.Ou sur le site de l’édition :

American Dirt

American Dirt de Jeanine Cummings, en devenant un énorme succès aux Etats-Unis, a créé une énorme polémique autour du concept d’appropriation culturelle selon lequel une personne qui n’a pas vécu ce qu’elle raconte n’a aucune légitimité à le faire. Je trouve cela complètement stupide, nous n’aurions donc que des témoignages de personnes sachant écrire et raconter. A la fin du livre, d’ailleurs,  elle justifie sa position car elle a connu une partie de l’enfer qu’elle décrit.
L’enfer, après le paradis, c’est Acapulco, prise en otage comme une grande partie du Mexique par les cartels de la drogue, de plus en plus punitifs contre ceux qui leur barrent la route. La narratrice, Lydia, tient une sympathique librairie, son époux est journaliste et ils sont heureux auprès de leur petit gamin. Un jour, Javier, bel homme, entre dans la librairie, il est cultivé, il apprécie le choix de lectures que lui propose Lydia et au fil du temps, une amitié vaguement amoureuse s’instaure entre eux. Elle lui fait des cafés, ils discutent, et de plus en plus de leur vie intime. Lui aussi est marié, il a une fille qu’il adore, il écrit des poèmes. Mais la voie qu’il a choisie n’est pas la bonne, confesse-t-il, il aurait préféré une vie plus simple.
L’époux de Lydia, qui n’a peur de rien, s’apprête à publier une enquête très fouillée sur un des parrains d’un odieux cartel et il s’agit de ce client tranquille de Lydia. Elle n’en revient pas…On apprend cela en flash-back car le livre ouvre sur le massacre de la famille de Lydia, seize personnes dont son mari, sa mère, ses tantes, cousins, cousines. Elle a réussi à se planquer avec son fils dans la douche. Sans perdre une minutes, elle s’enfuit avec Luca, sans penser à pleurer ses morts qu’elle laisse étalés au soleil. Elle tente de brouiller les pistes puis se réfugie dans un grand hôtel touristique. Mais hélas, au petit matin, on lui livre une lettre de Javier qui lui dit qu’elle ne souffrira pas. Perdue, elle fuit de nouveau et sait que son portrait et celui de Luca font le buzz sur les portables de tous les afficionados. Elle sait qu’ils recevront une bonne récompense pour sa prise, elle sait que rien ne peut l’épargner car les cartels exterminent les familles entières d’une personne qui les a trahis.
Après plusieurs tentatives de s’en sortir, quelques aides d’amis qu’elle ne peut pas impliquer, elle opte pour la seule voie de sortie pour les Etats-Unis : devenir une migrante. Se mêler à eux. Sauter sur le toit de trains en marche. Marcher des jours avec son petit qui est très courageux. Se méfier de TOUS les gens qu’elle croise ou qui veulent l’aider. Donner toutes ses economies à un passeur qu’elle ne connaît pas.
Tout ce qu’elle raconte, elle l’a collecté auprès des associations et des migrants qui lui ont raconté leur histoire. C’est une épopée horrible, tragique, et bien sûr qui expose encore plus les femmes que les hommes avec les tentatives de viol, les violences, la faiblesse physique surtout si on a un enfant qu’il faut absolument protéger. Mais elle rencontrera une poignée de personne au fil de sa fuite, dont deux jeunes sœurs qui ont subi ce que les filles subissent, mais qu’elle aidera du mieux qu’elle peut, donnant les dernières parts de son pactole pour payer le passeur.
Je ne vous dirai pas que ce livre est joyeux mais malgré tout, il est chargé d’amour et d’espérance et j’avais hâte, chaque soir, d’en retrouver le déroulement tellement précis. Ils se situe d’ailleurs sous l’administration Trump, autant dire que pour entrer aux Etats-Unis, ce n’était pas une promenade de santé.

American Dirt de Jeanine Cummings, traduit par Christine Auché et Françoise Adestain, 2020 aux éditions Philippe Rey. 544 pages, 23 €.

texte © dominique cozette

Les Fessebouqueries #532


J’aurais préféré trouver une image drôle de Biden mais autant chercher une seringue dans un botte de foin, un vaccin en rab dans un congelo, une once de cohérence dans notre pays de gouvernants… Donc oui, rions de Toutou, de mâme Bousin et sa franche prédiction l’an dernier sur l’insignifiance du virus, de m’sieur Lang et sa moue d’horreur au seul mot de pédophilie, de la french first lady qui reprend le flambeau jaune de l’ex first lady de Chichi, et grognon-nons de tristesse au départ précipité de Babacricri, à celui plus tranquille de Rérémymy et celui plus Gorcé de quelques bandits manchots. Et puisque, comme vous tous, je suis une procureuse, continuons à aboyer lorsque le car à vannes passe, merde quoi ! Mais n’en faisons pas tout un plat, bon week-end devant vos écrans plats, dans le calme plat des soirées confinées avec un moral que je ne souhaite pas raplapla du tout. Cerise sur le plateau : une citation vaguement niaiseuse de râblé, heu Rabelais : « Le grand Dieu fit les planètes et nous faisons les plats nets ». Ça vaut ce que savon, comme on dit à Marseille … Ciao !

– BI : On peut rire de Toutou, mais pas avec n’importe Kiki.
– MO : Jamais râleur n’aura été aussi magnifique. C’est la seule personne que je pouvais regarder ronchonner en étant heureux. Rien que pour ça, MERCI Jean-Pierre Bacri !
– RDB : Vous voulez dire qu’il va vraiment falloir se lever demain matin dans un monde sans Jean-Pierre Bacri ?
– PD : Enterrement Marielle de Sarnez à St Sulpice, des centaines de flics bouclent le quartier. Ils ont peur de quoi ? Qu’elle sorte ?
– OVH : Jean Pierre Bacri était parvenu au 69, il n’a pas voulu en savoir plus.
– PE : Bacri a rendu son dernier râle.  Parfait jusqu’au bout.
– IB : le passeport vaccinal mis en place, les premiers à en bénéficier pour reprendre les voyages touristiques : les résidents des EHPAD.
– TT :  — Les gens n’achètent plus de masques chirurgicaux. Ils préfèrent faire leur propre masque en tissu. —  Oui et ? —  Ben on a un stock ÉNORME à vendre.  — Ah merde…..bon ben on a qu’à dire que ceux en tissu sont inefficaces.  — Bien joué ! On va faire ça !
– CH : « Malgré l’inélégance de Trump, tournons désormais nos pensées vers l’avenir. Joe Biden est Président. Et je peux vous faire une prédiction. Ça va être d’un chiant… Parce que la politique normale, c’est chiant. » (Charlie Hebdo)
– JB : Le couvre feu à 18h c’est quand même une décision de mec qui fait pas les courses.
– PI : « Dès demain, nous enlèverons les crottes de nez et les bouts de chewing-gum sous mon bureau et nous mettrons au travail. » Joe Biden, 20 janvier 2021.
– ES : Demain, le 1er discours de Biden : « Je veux rendre hommage au golfeur Donald Trump, ce vrai fils de putt ! »
– DT : Suite au vote à l’Assemblée Nationale le 20 janvier, par 113 voix contre 43, de la prolongation de l’état d’urgence sanitaire donnant pleins pouvoirs à l’exécutif. L’opposition vous confirme son indisponibilité due à la cueillette des fraises et à la pratique de l’aquagym.
– JPT : Donald s’en est allé sans tambour ni trumpette.
– GP : Si Kamala pousse Robinette dans les escaliers, elle sera la première femme présidente des USA.
– GG : Aujourd’hui, le RH m’a sorti que je défendais une « idéologie d’un autre temps » parce que je disais à mon patron millionnaire qu’on acceptera ni baisse de salaire ni licenciement. Journée normale quoi.
– PE : Parfois, je regarde mes enfants et je me demande ce que je ferais sans eux. Et après, je chiale. Parce que je ferais TELLEMENT de trucs !
– BR : « Aujourd’hui nous sommes en lutte contre les atteintes à la pédophilie ». Jack Lang.
– DC : JackLang fait son méat coule pas sur Europe à propos d’une ancienne pétition pour dépéniser la pédophilie.
– NMB : Un flocon de neige, c’est juste une goutte de pluie un peu frileuse qui sort dehors avec un anorak en coton.
– JPF : N’oubliez jamais que si vous votez Mélenchon en 2022, vous aurez Zaz pour chanter l’Internationale.
– FM : Aujourd’hui, à 21h21, un 21 de 2021 au 21 ème siècle, il ne s’est rien passé… C’est dingue !
– MK : Maudits British buveurs de thé et bouffeurs de viande bouillie, qui nous quittent par la porte du Brexit et nous reviennent sournoisement par leur variant anglais !
– DC : Pressentant le Confinement 3, Bernard Arnault a fait main basse sur la production mondiale de cellulose. On ne naît pas riche, on le devient.
– EM : Emmanuel Macron: « Nous sommes devenus une nation de 66 millions de procureurs »
– JS : Tu as droit à l’erreur, Manu, bien sûr. Ces erreurs qui plongent des milliers de gens dans la misère, ces erreurs qui enrichissent tes potes, ces erreurs qui détruisent le bien commun, ces erreurs qui conduisent à la catastrophe environnementale. Continue à te tromper, surtout.
– NA : Malgré les 66 millions de procureurs en France, notre Ministre de l’Intérieur exerce toujours. Je nous trouve collectivement très mauvais.
– SS : Il me semble qu’il reste un scénario auquel on a peu pensé pour expliquer Jean-Michel Blanquer : une mauvaise fée s’est penchée sur son berceau, lui a dit: « tu mourras si tu passes une seule semaine sans faire ou raconter n’importe quoi. » Depuis il lutte seulement pour sa survie.
– PI : C’est pas pour critiquer Génération Identitaire mais je trouve que leur groupe manque de diversité ethnique.
– DSF : Thaïs d’Escufon est un pseudonyme et l’anagramme de nuit des fachos.
– NP : Si le rugby m’a appris un truc, c’est qu’on peut maitriser un variant anglais, que ça va être difficile face à un variant sud-africain, et que si un jour il y a un variant All Black on va tous crever.
– MH : Hommages en cascade à prévoir après la disparition de Rémy Julienne.
– DC : « J’ai failli attendre » aurait dit la faucheuse avant de rouler une pelle à Remy Julienne.
– TB : Sur cette photo j’ai 13 ans et deux mois…les vacances à la Baule. L’âge où, si on viole un enfant, le Sénat considère qu’on peut plaider que c’est qu’il en a envie. On pourrait donc dire que cette petite fille a une grande envie d’un petit coup de reins.
– TB : Ça se Gorce pour la liberté d’expression…
– RLP : Vivement le prochain confinement qu’il fasse beau !
– PE : Putain hier j’étais sans emploi, aujourd’hui je suis procureur, lâchez rien !
– NP : Cinquante-deux heures que le Président des USA ne s’est pas ridiculisé… Franchement ça fait bizarre… On n’était plus habitué.
– LO :  Covid-19: l’Académie de médecine recommande de se taire dans le métro  Si les gens de l’Académie de médecine prenaient le métro à Paris, il sauraient que PERSONNE ne s’y parle. Jamais.
– RI : Je viens de modifier ma bio, je suis officiellement procureure bénévole.
– OB « Un nouveau confinement « deviendrait probablement une nécessité absolue » si la circulation du variant anglais du coronavirus augmentait « de façon sensible » en France. » (Olivier Véran). Je dis pas que le gouvernement nous prend pour des cons, je dis juste que dans cette phrase il y a un conditionnel, un adverbe exprimant l’hypothèse, une circonstancielle d’hypothèse et un euphémisme, tout ça pour faire passer une injonction et un impératif.
– PDJ : On n’arrête pas de se plaindre du coronavirus mais on occulte son côté positif, il y a beaucoup moins de rhumes que les autres années.
– EK : Je ne sais pas quel rêve on peut nourrir quand on t’a vendu la Start Up Nation, et, qu’étudiant, tu finis avec des tickets de rationnements à 1 euro, un chèque psychiatrie, le tout en guise d’accès à l’éducation…
– FM : Joyeux anniversaire à la déclaration « Le risque est faible mais notre système de santé est préparé » d’Agnès Buzyn.
– NP : N’oubliez pas, il y a un an déjà Agnès Buzyn nous sauvait du coronavirus en placardant des affichettes dans les aéroports. Qui sait quelles catastrophes seraient arrivées si elle ne l’avait pas fait.
–  RR & MN : Pour le premier rencard sans bistrot, sans resto, sans ciné, sans spectacle, en plein hiver, avec un couvre feu à 18h et masqués… seule solution : Ikéa rayon canapés.
– DA : En 2017 Macron voulait que tous les jeunes Français se lèvent en rêvant de devenir millionnaires. Aujourd’hui il leur propose une visite gratuite chez le psy. J’y vois comme un prolongement logique.
– CEMT : Je ne dis pas qu’on a plus de doses, je dis juste que ça m’arrangerait que les Français redeviennent anti-vaccins quelques semaines. (Véran)
– JB : Les enjeux de l’investiture du nouveau président américain ont été éclipsés par cette nouvelle fracassante : Jo Biden s’appelle en réalité Joseph ROBINETTE Biden JUNIOR. Imaginez si Jean-Luc Mélenchon nous apprend lors de sa victoire en 2022 qu’il se nomme plus précisément Jean-Luc TUYAUTERIE Mélenchon SENIOR.
– IB : la société Pfizer-Ricard recommande désormais jusqu’à sept volumes d’eau pour une dose de vaccin.
– DT : Brigitte Macron relance l’opération pièces jaunes. D’ailleurs, à L’Élysée, elle occupe le bureau de Bernadette Chirac qu’elle a fait repeindre en pièce jaune.

RAPPEL : Je collecte au long de la semaine les posts FB et les twitts d’actu qui m’ont fait rire. Les initiales sont celles des auteurs, ou les premières lettres de leur pseudo. Illustration d’après photo web © dominique cozette. On peut liker, on peut partager, on peut s’abonner, on peut commenter, on peut faire un tour sur mon site, mon blog, mon Insta. Merci d’avance.

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