Jeannine de Belleville

Jeannine

Regardez un peu cette jolie petite dame ! N’est-elle pas mignonne avec ses fleurs sur la tête, des longs cheveux blonds, ses couleurs partout, ses chaussettes imprimées, ses foulards chamarrés, ses yeux pétillants et son sourire ébréché ? Oui, on peut répondre. Et on aura raison car il n’y a rien d’autre à dire. Je l’ai rencontrée un jour que j’allais visiter les ateliers Portes Ouvertes de Belleville, l’année dernière. Je l’ai trouvée tellement irrésistible que j’ai papoté avec elle, lui ai filé un peu de sous et pour me remercier, elle a tourné sur elle même les bras en couronne au-dessus de sa tête comme au temps de sa splendeur. Quand elle était danseuse. J’ai fait quelques photos d’elles, c’est facile, elle aime bien poser en souriant. Et puis je les lui ai envoyées à l’adresse de sa maison de retraite, pas loin de là, où elle ne se plaît pas. C’est tout. Evidemment, je ne m’attendais pas à une réponse, si ça se trouve elle ne sait pas lire. Je n’ai rien d’autre à dire si ce n’est que j’ai passé avec elle un bon petit moment de gentillesse et de douceur. Si vous la repérez dans le quartier, dites-lui bonjour Jeannine, elle sera drôlement contente. Parce qu’elle s’appelle Jeannine.

Vendredi 13 novembre,  journée de la gentillesse. (Registre délicat à manier, j’assume).

Texte et photo © dominiquecozette


La vie d’artiste.

Drôle de vie. Une mère qui tient un estaminet qui pue la frite, où pochetrons, marins et assassins viennent se mettre minables, faut pas être bégueule, je  vous jure. Du coup, ses filles, elle te les colle dans une pension, c’est triste les pensions de ces années-là, t’as des engelures et la gourme aussi, des poux souvent, des pestes qui mouillent ton lit, qui crachent dans ton gâchis parmentier, d’autres qui pissent dans ton casier ou te volent ton équerre, y avait pas de supermarché et de made in China dans ce temps-là, t’avais une équerre pour toute ta scolarité. Et puis le père qui s’est barré en leur transmettant un risque avéré de cancer de la peau avec son mélanome trash sur la joue qui se retrouve au bas de leur dos. Comme elles sont de province, dans une ville portuaire charentaise ou l’inverse, elles ne rêvent que d’une chose : monter à Paris. Ah ! Paris ! L’une est persuadée que là-bas, l’Opéra n’attend qu’elle  (à 20 ans, faut être naïve !), l’autre  imagine donner des leçons de solfège, c’est déjà plus raisonnable. Le problème, c’est qu’elles cherchent l’amour avec une telle opiniâtreté que n’importe quel crétin, flairant la bonne arnaque, va te leur raconter les pires bobards pour les mettre au boulot rue Saint Denis. Tapiner en ressassant leurs grands rêves d’artistes, tel est leur destin. Et la mère ? La mère, elle s’en fout, elle est trop space, elle laisse des inconnus chercher son fils à l’école. Dont elle a plaqué le père parce qu’il avait un nom à la noix. Bref, c’est une bande de nases, vraiment nases. Ah, j’oubliais : les filles sont jumelles. De fausses jumelles, des vraies connes.
(Je déconne : j’adore des Demoiselles de Rochefort !)

Texte © dominiquecozette d’après la Chanson des Jumelles, paroles de Jacques Demy 1967.
Dessin © dominiquecozette

Les bien baisées

Plafond de verre
Plafond de verre

Le plafond de verre (représenté par ce tableau) est un plafond fictif qui empêche la plupart des femmes d’accéder à la tête de toutes les hiérarchies, qu’elles soient politiques, sociales, professionnelles, religieuses. Pourquoi ? Parce que nous manquons de combativité. Et pourtant, il y en a eu des combats. Malheureusement, les courageuses qui ont ouvert la voie à une existence meilleure (droit à la contraception et à l’avortement notamment) ont été très vite ringardisées. Les féministes sont devenues les mal baisées. Moi qui n’ai pas été très militante dans ces années-là (la révolution sexuelle était bien plus marrante) mais qui ai pris conscience des inégalités à partir des années 80, je remarque que nos filles n’ont pas été motivées pour prendre la relève. Il est vrai que c’était (c’est) vu comme un combat d’arrière-garde mené par de vieilles harpies hystériques, frigides, voire les deux. Or, que constatons-nous aujourd’hui ?  Que les  femmes continuent à être largement sous-payées par rapport aux hommes (-27% en moyenne), qu’elles sont largement plus précarisées que les hommes, surtout si elles sont seules avec enfants,  que le droit à l’avortement est de moins en moins assuré dans certaines régions, qu’au niveau de la parité hommes/femmes en politique, la France se situe au plus bas des démocraties européennes, juste devant la Grèce. C’est glorieux.  Alors vaut-il mieux passer pour une mal baisée et reprendre la lutte ou  se faire bien baiser sous toutes les coutures parce qu’on a peur de ne pas plaire ? J’entends d’ici vos quolibets, c’est vrai, quoi, qu’est-ce que je viens vous faire chier avec des problèmes de gonzesses, franchement ! Y a pas autre chose de plus important dans la vie que toutes ces conneries ? Quelle relou ! Ok, ok ! C’est dit, on n’en parle plus, toute façon moi, hein, je fais juste de la peinture.

Texte © dominiquecozette
Peinture grand format présent à Mac Paris du 19 au 22 novembre.

NB : L’abonnement à mon blog est gratuit et on peut dorénavant poster un commentaire.

T’as vu monter Carlo ? Non mais j’ai vu descendre Lali Berté de la Presse !

Homme présentant ses voeux pas si pieux...
Homme présentant ses voeux pas si pieux...

Quoi, la liberté de la presse, la liberté de la presse ! Qu’est-ce qu’on en a à battre ! Pas vrai Mimile ? Pour toutes leurs conneries, vraiment, moi la presse tu sais où je me la mets ? Ah, y a aussi la télé là-dedans ? Moi, le journal télé, c’est l’heure de l’apéro, t’as qu’à voir ! 43 ème, on est, en liberté de la presse ? Sur combien, tu peux me dire ? 175 ? Bah alors, on est dans la moyenne, rigolo !  Ça fait que de descendre ? Fais voir ! 11ème en 2002, 19ème en 2004, 35ème en 2006 et 43ème en 2009. Y a encore de la marge, hein ? T’auras toujours heu, les Khmers derrière nous, les Bamboulas, les Russkoffs, les Chinetoques, hein ? et ils en meurent pas, hein ! Tiens, refile-moi un calva, c’est toujours ça que les Boches auront pas ! Quel mur ? Ah, il est tombé ? Ah, y a vingt ans ? Et alors, c’est pas ton mur, qu’est-ce qu’on s’en tape ! Hey, Raoul,  passe ton journal, là… j’ai mis une annonce, attends voir… ben où elle est mon annonce ? Mais c’est dégueulasse ! J’avais mis une annonce « mec super monté cherche salopes-  au pluriel  – urgent. Putain, ils me l’ont grillée ! C’est de la censure, mais qu’est-ce que c’est que ces cons !  Hein, c’est de la censure ! Et après on va s’étonner d’être à la 43ème place ! Tiens, remets-nous ça, putain, la censure ! J’aurai tout vu…

… »De ce système discrètement verrouillé, il résulte une presse fade et révérencieuse dont le public se désintérresse. Avec moins de 20 exemplaires de quotidiens diffusés pour 100 adultes, la France arrive en queue des États développés à niveau d’alphabétisation comparable. Elle se situe juste derrière la Russie, loin du Royaume-Uni (40 exemplaires) et très loin derrière la Norvège (75 exemplaires). » Conclusion de l’article de Thierry Meyssan intitulé le mythe de la liberté de la presse en France sur Voltaire.net. Cliquez.

Texte © dominiquecozette. Phot de la télévision par mon Canon.

In gold we trust

Moi avec ma copine.
Moi avec ma copine.

Bonjour, je m’appelle Paris Hilton et je voudrais bien m’abonner à votre magazine, le Nouvel Observateur, car il me correspond tout à fait. Il y a de belles pubs de tout ce que j’aime, Rolex, Tag Heuer, Prada, Azzaro, Dior, Dolce Ga, Burberry’s, Kenzo, Boss… J’ai vu qu’il y avait aussi plein de pages sur la haute-couture et les défilés, il y a de belles voiltures, Lancia, Land Rover, au moins 20 pages sur la mode homme, je vais pouvoir gâter mes fiancés, et puis à la fin du magazine, il y a plein de propriétés et châteaux, pas très chers, dans les 2 millions de vos euros, des petits pieds-à-terre dans le Marais à un peu moins d’un million, c’est cool, j’en ai marre d’être à l’hôtel. Comment ça se fait que personne ne m’a parlé de votre journal, et quand je demande à mes copains français, ils me disent que c’est pas un journal de luxe parce que c’est de gauche. Je ne comprends pas ce distingo, moi qui suis de gauche très bohême, ça n’empêche pas que j’aime le luxe, je ne vois pas où est le bug.
PS (ça veut dire aussi parti socialiste, non ?) : J’espère que vous m’abonnerez gratuitement, c’est pas que c’est trop cher pour moi, c’est que, comme je ne paie jamais rien, je n’ai ni carte ni espèces. Chéquier ? C’est quoi ce machin ?
Je vous embrasse, cher gentil abonneur so cute ! Paris H.

Texte et peinture© dominique cozette
Ce tableau sera avec moi à MAC 2000 PARIS du 19 au 22 nov à l’Espace Champerret.

Le suppo de Satan

miam miam
miam miam

Les Français m’emmerdent ! Les Français ne pensent qu’à bouffer et lorsqu’ils bouffent, ils ne parlent que de ce qu’ils ont déjà bouffé, pas encore bouffé ou dont ils ont entendu parler lors d’un dîner. Ah, et comment tu fais ça ? Les Français commencent toujours par faire revenir des oignons, moi les oignons, je ne les ai jamais vu partir mais eux si. Donc, ils les font revenir et parfois même blondir. Un monde. Ils peuvent faire un roux mais c’est plus rare. Bon, après, il y a les ingrédients proprement dit, évidemment choisis avec le plus grand soin dans les échoppes les plus confidentiellement courues. A la fin, il y a invariablement la touche personnelle, le secret de fabrication, le scoop culinaire qui doit étonner tout un chacun : « …et alors à ce moment là, mais pas avant, juste lorsque ça frémit (ou frise ou bouillonne ou fige ou durcit etc) tu ajoutes un verre de meursault, ou une cuillerée de foie hâché, ou une pilée de baies roses, ou quelques graines d’opiacées ». Moi qui ne suis pas français, Dieu m’en garde, je produis toujours mon petit effet lorsque je dis que j’ajoute un demi suppositoire au camphre fondu. La tête ! Mais je sais être convaincant, on finit par me croire. On me fait un clin d’oeil complice en me saluant. Alors, lorsque vous serez à un dîner dans les V, VI, VIIème arrondissements ou extensions, et qu’un des hôtes évoquera cette « special touch au camphre », vous saurez que ça vient de moi. Qui ça, moi ? Quelqu’un venu d’ailleurs et qui ne partage pas vos problèmes d’identité nationale. Camphre !

Texte © dominiquecozette
Peinture « la recette »  © dominiquecozette pour l’expo les 111 des Art à Lyon du 10 au 22 novembre.

Pipole de moi !

Hé ! je suis dans le journal ! Et pas n’importe lequel : Ivry ma ville ! Le it paper du Val de Marne. A la rubrique « le portrait ».  Figurez-vous que je m’étais faite belle, enfin, tentative, pour le jour de la photo. Je m’étais lavé le cou, épilé les oreilles et mascarisé les cils. J’étais torride. Et voilà-t-il pas que l’excellent photographe me rappelle quelques jours plus tard car il avait oublié de photographier des détails, les petites choses en haut à droite. J’y dis comme ça, mais passez donc cet aprèm. Donc il fait ses détails et, insensé, me dit qu’il doit me reshooter en très gros plan. Damned ! J’avais pas fait mon cou, mes oreilles et mes cils et il était trop tard pour m’enfermer dans mon institut de beauté privé avec Myriam, ma « metteuse en beauté » salariée selon les modalités du CESU, chèque emploi service. Voilà. Clic-clac. Et c’est sorti comme ça, nature ou presque, pas retouchée (ni même touchée, le photographe a été très correct). L’article est super bien avec des choses très senties sur moi, du gorgonzola, j’sais plus comment on appelle ce genre de journalisme très US.  Pourquoi un bébé vert dans la main ? C’est le mystère de la presse people. D’ailleurs le bébé vert se demande aussi ce qu’il fiche entre mes doigts. Si vous voulez connaître le fond de l’article, vous venez le chercher à Ivry où il vous sera remis gracieusement. Sinon, vous prenez une loupe. Dorénavant, quand vous feuilletterez Ivry ma Ville, hé bien, vous feuilletterez Ivry ma Ville.

Rappel promo : J’expose jusqu’au 9 nov une peinture au Salon Comparaisons (très beau salon) au Grand Palais, mais je n’y suis pas personnellement moi-même en permanence.
Du 19 au 22 novembre, je serai à MAC 2000, le super salon d’art contemporain où j’aurai un stand avec mes nouveaux grands formats, et que je tiendrai en permanence : on pourra s’y rencontre /se  revoir / se parler.
Et un salon de bienfaisance, le 111 des Arts à Lyon du 10 au 22 novembre : rien que des petits formats mais sans moi.

Texte © dominiquecozette. Texte de l’article : Thomas Portier (après ça, épuisé, il est parti en vacances pour 3 semaines). Photo Fabrice.

Qu’un sang impur…

C’est court aujourd’hui mais intéressant : Monsieur Besson, qui comme chacun sait a l’esprit large, a décidé de créer un site pour que tout un chacun puisse y apporter sa contribution au le débat sur l’identité française* mais figurez-vous que ce site a été testé par Nicolas Domenach qui l’a rapporté dans l’édition spéciale de Canal à midi : eh bien, les mails critiques par rapport à la ligne du parti tombent purement et simplement aux oubliettes. Un bon mail passe : genre un bon Français aime la France, le drapeau etc…, un mauvais mail évoquant le népotisme du PDR (président de l’arrêt publique), n’apparaît pas. C’est bizarre, vous en trouvez pas ? Surtout pour un débat.  Vous aurez probablement plus de détails dans quelques journaux demain ou au zapping. Et avec ça, je vous mets un beau savon de Marseille pour laver votre cerveau embrumé par tout ce qu’on vous raconte. Ah, j’oubliais le site : <http://www.debatidentitenationale.fr/>
* et après ? Quand monsieur Besson aura décidé de la francité de chacun, il en fera quoi  ?

photo © dominiquecozette

Cellule de crise

ll habite Neuilly, il se croit le plus sexy de l’ouest parisien, son père est une figure (je n’invente rien, il a une tête de noeud), il est pété de tunes mais rapia, bon, je m’y suis fait, faut dire que les vacances avec lui, dans les différentes baraques que « possède » son « clan », c’est grave top, genre l’hiver à Gstaad, l’été dans les Keys, bon cherchez pas, toute façon, les Keys, c’est fini pour moi, vous avez du lire ça dans votre magazine favori où ces connards ont choisi une horrible photo de moi où j’avais l’air d’un thon, j’ai posé une plainte mais je ne suis pas sûre d’aboutir, alors comme ça fait des rebondissement et que moi j’ai pas des parrains magnats de la presse, ils impriment sa version à lui, comme quoi je suis alcoolique et dopée, genre Paris Hilton ou Britney Spears et qu’il m’a fait envoyer une cellule de crise pour moi toute seule. Quel nase ! Mais comment… mais comment j’ai pu ? Ah oui, je me rappelle, je trouvais très chic de sortir avec un mec de l’UMP. L’UMP, vous savez, l’Union des Mecs Pourris ! Vraiment pourri, ce connard, même pas un cadeau de rupture, un souvenir quoi, pour accrocher sur mon tableau de liège dans ma chambre, à côté de la clé USB de Steph, du badge ENSAED de Chris, du ticket de ciné Buffalo 66 de Dave, d’un gribouillis de Ron, d’une carte postale de Rimini de Gian Carlo, d’une cravate d’Edouard, d’une photo de Blick avec nous deux se roulant une pelle, d’une carte PIN de Diego, d’un trèfle à ex-quatre feuilles de Morgan, d’un chewing gum de Didi et d’un bout de papier avec l’e-mail de Kurt. Rien. Bon, allez, ouvrons un nouveau doss sur Meetic !

Texte © dominiquecozette
Peinture © dominiquecozette pour l’expo les 111 des Arts à Lyon du 10 au 22 novembre

Qui a 8,5 M€ pour une arnaque ?

(Reçu cette semaine dans ma boîte mail et comme ça parle de feu Oumar Bongo et que c’est la fête des feux aujourd’hui, j’en profite pour placer ce texte qui, en dehors de la grande naïveté que son auteur ou ses putatives victimes sont équipés, ne présente qu’un intérêt littéraire moyen de même que mon dessin versus un quelconque intérêt pictural. Alors pourquoi, me demanderez-vous avec raison ? Parce que c’est comme ça, temps médiocre, fête médiocre qui tombe un dimanche (est-ce que les dimanches fériés peuvent être travaillés, monsieur le ministre) inspiration mitigée, et puis aussi parce qu’à arnaque, arnaque et demie. Oui, non ???   ) (Mais cette lettre reste quand même édifiante).

Bonjour,
Je me nomme MAITRE MAVOUNGOU Emmanuel Avocat d’états de Feu SEM Oumar BONGO décédé ce 8 juin 2009 à Barcelone et je vous contacte au sujet d’une transaction financière d’un montant assez important d’argent qui se trouve endormi dans une agence de sécurité basée à Barcelone.
Je sais que la réception d’une telle nouvelle vous rendra un peu perplexe et méfiant, mais je vous rassure que tout se passera bien au bout du compte. Je suis le seul au courant de cette transaction au sein de cette compagnie de sécurité espagnole que SEM Oumar BONGO entreprenait à Barcelone plus qu’il était au courant de son état grave de santé mais il a été surpris plus vite que prévu et n’a pas pu terminé l’affaire.
Étant au courant de l’affaire je suis le seul pouvant retirer cet argent s’élevant à une somme de (8.553.685€) acquis par le président parmi ses affaire de détournement de biens publics, placé au sein de la compagnie. Cette somme reste actuellement endormi plus qu’il n’a été soussigné aucun bénéficiaire des fonds.  Il a été déclaré que tous les types de fonds pareils après un certain nombre de temps, seront déclarer comme non réclamer et donc verser dans les comptes de réservés du gouvernement. Pour donc éviter ceci ayant été l’avocat chargé de ces dossiers, j’ai décidé de trouver quelqu’un qui acceptera de se présenter comme parent proche du monsieur afin que la Compagnie lui accorde ces fonds,et que lui et moi procédions après au partage.

Sachez que j’ai été mandaté par mes supérieurs depuis afin de rechercher le(s) bénéficiaire(s) de ces fonds et donc je puis contrôler tout. Tout en espérant que vous accepterez d’entreprendre cette affaire avec moi dans nos intérêts communs tout ce que je vous demande pour l’instant c’est: 1. Votre nom complet 2. Votre adresse postale complet 3. date et lieu de naissance 4. n° de tél/fax si possible car ces informations me permettrons de revisiter le dossier complet, y faire les insertions d’informations qui s’imposent afin qu’officiellement vous puissiez réclamer cet argent à la compagnie. Pour votre information, je souhaiterais que le pourcentage soit 65% pour moi et 35% pour vous si vous le voulez bien.

Merci de me répondre au plus vite.
MAITRE MAVOUNGOU Emmanuel

Texte de Maître Mavoungou. Dessin © dominiquecozette

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