LA RETRAITE, J’AI MA PETITE IDÉE…

Comme tout le monde, Flora a son avis sur les retraites. Elle dit : c’est pas compliqué, y a qu’à réfléchir ! Et Flora réfléchit constamment, c’est sa posture préférée. Je suis la penseuse de radin,dit-elle. Radin parce qu’elle pense pour deux balles, en tout cas, c’est ce que lui reproche le mec avec qui elle ne vit pas. Encore une pensée à deux balles. Chaque fois qu’elle ouvre la bouche, toc, deux balles qui foutent le camp.
Pour en revenir aux retraites, elle a une exxxxxcellente idée, Flora. Elle dit : il y a deux sortes de travailleurs, les riches et les pauvres. Les riches, il n’ont qu’à prendre leur retraite à 70 ans !
– Pourquoi ça, Flora ?
– Parce que s’ils sont riches et qu’ils travaillent, c’est qu’ils aiment travailler. Ou alors, s’ils sont riches, c’est parce qu’ils se sont enrichis en travaillant. C’est que du positif. Donc ils peuvent continuer puisque ça les rend riches ou heureux. Parmi ces gens, il y a aussi tout ceux qui passent à la télé et qui se vantent de « ne pas travailler » tellement c’est sympa leur jobs. Les acteurs, les druckers, les présentateurs, les écrivains, y en a plein. C’est tous des people. Et puis aussi ceux qui font des boulots « chouettes », dans les medias, les nouvelles technologies, la com. Tous, ils seront en pleine forme jusqu’à 70 balais minimum dans leurs boulots qu’ils kiffent. Minimum !
– Et les pauvres travailleurs, Flora ?
– C’est ceux qui se font chier dans un boulot de merde où ils lorgnent la pendule car chaque minute est un supplice. Des métiers où ça pue, où t’as trop chaud, trop froid, trop mal, où on te gueule dessus, où tu dois pointer, où tu pourras jamais même pas en rêve t’acheter une jolie maison, où personne t’envie, tu vois, ce genre de sale truc que ton gosse à honte de dire aux autres… Ceux-là, on touche pas à leur retraite. De toute façon, ils crèvent plus tôt que les autres, c’est statistique…
– Bon, et la classe moyenne, dans tout ça, elle fait quoi ?
– J’sais pas encore, faut que je continue à réfléchir. C’est le seul truc qui m’empoisonne dans mon raisonnement. Sinon, ça se tient, non ? Vous ne trouvez pas ?

Texte et dessin © dominiquecozette

Ce dessin, comme beaucoup d’autres, sera avec mes peintures à l’Aiguillage,aux Frigos, pour les Portes Ouvertes, le WE prochain. Savoir plus.

Bad golden parachutes

Dans cette logique de l’ultra-libéralisme, les golden parachutes sont dorénavant fabriqués en Corée. Dit-on. Ils n’y sont qu’assemblés. Auparavant, ils ont été copiés, coupés, tissés, traités dans divers pays du sud, par des enfants, des cochons, des singes, tout ce qu’on veut du moment que ça coûte le moins cher possible. Ne parlons pas du matériau, une sorte de toile polymère produite par un conglomérat de mafieux qui font entrer ça par containers en Indonésie et ressortir blanchie comme par magie d’une île proche de la Tasmanie. Ces beaux produits pliés proprement par les trompes d’éléphanteaux sri-lankais et conditionnés au Chili, arrivent par avions blindés dans nos grandes métropoles occidentales puis sont parcimonieusement et cérémonieusement distribués à qui de droit dont le premier (et le dernier) geste sera de l’arrimer avec force clins d’oeil style à bon-entendeur-salut (ils ne croient pas si bien dire) et le saucissonner sur leurs torses suffisants avant que de prendre leur envol vers leur nouvelle vie de gogos nantis mais plouf, y aurait comme un bug, c’est plié, c’est du toc, de la merde, une vraie arnaque ! Le dit produit, aka golden parachute, se met en vrille, en torche ou en quatre, selon, et notre bonhomme à cestui-ci rattaché s’éclate comme une vieille tomate pourrie sans OGM, du temps où ça existait sans OGM. C’est crade, ça craint, c’est pas beau à voir. Moi je dis c’est bien fait pour eux. Mais j’ai rien dit. On s’en fout…

Ce tableau sera exposé à l’Aiguillage, la galerie des Frigos, du 26 mai au 12 juin. Plus de détails ici.

Peinture et texte © dominiquecozette

Drôle de banquier !

Il se présente comme un banquier de gauche, il adore la musique, il a acheté les Inrockuptibles ( je veux dire qu’il dirige le canard) et est directeur de la banque Lazard France. Il s’appelle Matthieu Pigasse. Oui, Pigasse, marrant.
Si vous avez un projet rock’n roll à lui présenter, n’espérez pas l’inviter à une bonne table. Il n’aime pas l’alcool, raffole des Chupa Chups et boit Coca Light, café et thé vert.
« Je n’aime ni les mondanités (inutiles), ni les dîners, ni la convivialité feinte. Prendre le temps de manger ne me plaît guère. Je n’aime pas l’idée d’être rassasié, repu. Je préfère celle d’avoir faim, d’être sous tension ».

{…}

« L’art, quel qu’il soit, est le produit d’un spleen, d’une nausée, d’un désespoir. Il ne participe pas d’une démarche esthétique, mais politique : le refus du réel. L’art consiste en une révolte contre l’absurde de notre existence qui s’est concrétisée à travers les époques sur différents supports. Des poètes maudits du XIXème siècle aux punks. »
Je suis assez d’accord avec son idée de l’art. Sinon, j’ai tenté de faire son portrait, c’est pas vraiment ça, mais comme j’aime bien ce dessin, je vous le fourgue. Et puis j’ai deux amies qui vernissent ce soir à des endroits différents, je n’ai plus le temps. Voilà.

Texte © les Inrocks. Dessin © dominiquecozette

Pur Godard ! Des parachutistes pour distribuer son film…

Godard, au sujet de la distribution de son film Film socialisme qu’il a mis quatre ans à réaliser  : « On s’est donné beaucoup de temps. Je pense que le film aurait dû bénéficier d’un même rapport à sa durée quant à sa distribution. J’aurais bien aimé qu’on engage un garçon et une fille, un couple qui ait envie de montrer des choses, qui soit lié un peu au cinéma, le genre de jeunes gens qu’on peut rencontrer dans des petits festivals. On leur donne une copie DVD du film puis on leur demande de suivre une formation de parachutiste. Ensuite, on pointe au hasard des lieux sur une carte de France et on les parachute dans ces endroits. Ils doivent montrer le film là où ils atterrissent. Dans un café, un hôtel… Ils se débrouillent. Ils font payer la séance 3 ou 4 euros, pas plus. Ils peuvent filmer cette aventure et vendre ça ensuite. Grâce à eux, vous enquêter sur ce que c’est de distribuer. Après seulement vous pouvez prendre des décisions, pour savoir si oui ou non on peut le projeter dans des salles normales. Mais pas avant d’avoir fait une enquête d’un ou deux ans là-dessus. Parce qu’avant, vous êtes comme moi : vous ne savez pas ce que c’est que ce film, vous ne savez pas qui peut s’y intéresser. »

Texte © Les Inrockuptibles 12 mai 2010.
Dessin © dominiquecozette (remarquez, ça m’étonnerait qu’on me le pique !)

Préluminaires

On m’appelle monsieur Préluminaires, je ne sais pas pourquoi. J’éteins toujours pour faire l’amour, je n’allume pas de bougie ni de veilleuse, j’aime bien être dans le noir total, je ne supporterais pas qu’on me regarde en train de faire « ça ». Parce que je m’applique. Et quand je m’applique (à peindre, à écrire, à dessiner), je fais une sale tête, on me l’a dit maintes et maintes fois. Une sale tête qui évoque le sérial killer, m’a t-on dit. Comme si j’avais envie de tuer la personne avec qui je suis en cheville.
Oui, en cheville est le mot car je m’occupe en premier de ses pieds. Je suis un fétichiste du pied, entre autres. Il faut du temps pour embraser un pied. Et il y en a deux. Ensuite, je passe aux creux poplités, les chairs tendres derrière les genoux. Puis je saute aux oreille. Les oreilles, c’est complexes, extrêmement érogène et très inervé. Beaucoup de temps aussi même si je n’en fais qu’une sur les injonctions de la personne qui brûle déjà de finir.
Mais je n’en suis pas là. Il me faut la nuque et les aisselles. Les aisselles ! Un spot de choix. Bon, les classiques seins, tout le monde connaît, le nombril, puis les reins et le haut de la raie. Le haut de la raie est une spécialité régionale mise au point par monsieur Larêt sur sa maîtresse Aude. A ce qu’on dit. Ensuite on en arrive à la banlieue des parties génitales proprement dites, il y a à faire croyez moi. Disons que deux heures sont déjà passées avant que je ne m’attaque au clitoris qui, comme chacun sait, nécessite un soin exceptionnel. Très souvent, lorsque je suis sur le point de m’introduire dans la personne, la personne est profondément endormie. Alors je ressors, me lève, sors de la chambre, allume la télévision et regarde un film de Martin Scorsese ou de Claude Zidi. Ça dépend de mon humeur.

Texte et peinture © dominiquecozette

Si vous voulez voir ce tableau en grand, il sera exposé avec tous les autres  à  l’Aiguillage, la galerie des Frigos, du 26 mai au 12 juin. Plus de détails ici.

Tu veux ou tu veux pas ?

– Ce que j’aime chez toi, Seb, c’est qu’on ne s’encombre pas de séduction, ensemble. On se parle sans arrière pensée, sans frime, c’est rare avec un mec !
– Oui, Caro, notre relation est exceptionnelle, et je tiens tellement à notre amitié.
– Je t’ai dit que j’avais rencontré un mec ? Pas un mec d’un soir, non, un mec bien …
– Et… il a quoi de bien, ce mec ?
– Il a que quand on est ensemble, Cyril et moi, c’est comme nous deux. On peut parler de tout. Et même de rien. Sauf que j’ai couché avec et  au pieu, c’est une bombe !
– Je te ferais remarquer qu’on n’a jamais couché ensemble, Caro. Tu ne sais même pas comment je suis au pieu !
– Mais Sébounet, pas avec toi, on ne va pas tout gâcher, nous deux ! C’est pas le sexe qui nous attache, hein ?
– …
– Hein Seb, on est au-dessus de ça ? Non ?
– …
– Hé, tu pourrais répondre !
– Excuse-moi. C’est cette histoire d’amitié, de sexe, tout ça. J’ai plein d’amies comme toi qui me disent toutes ça. OK pour l’amitié. Mais pour le sexe, tintin !
– Quoi ? Tu as d’autres amies comme moi ? Avec qui tu ne couches pas ?
– Hélas…
– C’est dégueulasse, Seb, dégueulasse ! Comment tu as pu me faire ça à moi !
– Mais… c’est juste de l’amitié, Caro !
Juste de l’amitié ! C’est ce qu’il y a de plus beau entre un homme et une femme. Et toi, tu vas galvauder tout ça… Alors qu’il aurait été tellement facile de coucher ensemble !
– Si tu veux, on peut le faire, là, maintenant, j’en ai très envie !
– Quoi ? Tu veux me baiser ? Mais c’est quoi ce mec ! Dis, c’est quoi, ce mec ! Y a quoi dans ta tête, hein ? Pourquoi tu ne m’as jamais rien demandé ? C’est pas compliqué, tu m’aurais dit « je veux coucher avec toi », c’est clair, ça. Et au lieu de ça, une Amitié en Majuscule, de Nobles Pensées, des Sentiments Respectueux… Non, je plaisante  !
– Moi aussi, je plaisantais !
– On se marre bien, tous les deux, Seb, hein ?
– Ouais, heu… c’est cool entre nous. Très cool…

Texte et peinture © dominiquecozette

Si vous voulez voir ce tableau en grand, il sera exposé avec tous les autres  à  l’Aiguillage, la galerie des Frigos, du 26 mai au 12 juin. Plus de détails ici.

Post coïtum, omne animal couic !

C’est une petite souris marsupiale grise appelée antéchinus agile, insectivore nocturne qui grimpe aux arbres. Avant que de grimper aux rideaux. Car pendant dix mois, tout va bien. Et subitement, à l’été, les mâles sont submergés par un afflux mahousse de testostérone, exactement comme chez nous quand les filles montrent leur peau (je veux dire comme au XXème siècle, quand il y avait encore une saison appelée printemps).
Ils sont pris d’une frénésie sexuelle intense et irrémédiable. Dingue. Mais ce qui fait leur charme, c’est qu’ils ne sont pas jaloux. Ni machos. Les femelles en profitent puisqu’elles changent de partenaire comme de trou d’emmental.
Concrètement, ça se passe comme ça : les mecs s’installent dans des penthouses construits dans les arbres, proches les uns des autres. Comme ça, il y a de l’émulotation.
– « Coucou Fifi, ça va toi ? Sur les starting blocks ? »
– « Ouais, j’ai plus qu’a remplir mon frigo et je les attends de pied ferme, les salopes ! »
Et les femelles, gonflées à bloc, font la tournée des popottes et s’arrêtent chez ceux qu’elles trouvent les plus glamour, plutôt les baraqués, mais y a pas de règle. Comme il y a plus de nanas, les mâles sont ultra-sollicités et, poliment, éjaculent à la demande. Ça dure souvent trois heures d’affilée… pfff … Ils ont une douzaine heures pour reconstituer leur stock et hop, c’est moi, Minnie Petite Souris, toc-toc-toc, et c’est reparti !
Cet afflux d’hormones et cette brutale dépense énergie a raison du système immunitaire de nos don Juan. S’ils ne sont pas emportés par un ulcère gastrique ou un arrêt du foie dû au stress de la copulation, ils succombent aux infections ou aux parasites dans les jours qui suivent. Avouez que le prix à payer est énorme.  Vous, jeunes mâles scotchés devant la pulpe cannoise  ou vieilles branches jamais rassasiées, vous pouvez remercier le ciel de ne pas les avoir faits antechini agiles !
Les femelles, elles, ont eu ce qu’elles voulaient et ne sont pas contre  remettre ça l’été suivant, du moins celles qui savent tenir à l’écart leurs filles et autres brindilles prépubères.

Texte © dominiquecozette d’après Les records du monde vivant (National Geographic). Dessin © dominiquecozette.

Résumé succinct de la littérature occidentale.

Pour écrire un chef d’oeuvre de la littérature occidentale, c’est facile. Vous disposez de 26 lettres. Il suffit de les mettre dans un ordre particulier pour en tirer des mots, des phrases, puis des chapitres, le tout composant le volume. Vraiment à la portée du premier imbécile. N’oubliez pas aussi d’y placer des signes qu’on appelle la ponctuation, qui sont principalement le point et sa famille (point-virgule, d’exclamation,d’interrogation, de suspension, les deux points),  la virgule, les tirets, les guillemets, les parenthèses. Ne pas confondre ces deux derniers — combien d’ignares disent « entre parenthèses » au lieu de « entre guillemets » avec le geste doigts crochus en plus  — et utilisez bien les capitales et les bas de casse.
Si vous voulez faire du genre, maniez l’italique à bon escient (il gravissait lentement la colline : ça en jette, non ?).
Notez quand même que pour écrire une merde, la recette est la même. Personnellement, je pèse mes mots*, je mesure mes propos et je châtie mon style dans la mesure du possible (*Je cède mon vieux pèse-mots pour quelques euros, ayant mis la main sur une balance extraordinaire, capable d’isoler la cellulite du texte, tout ce qui, en gros, n’est pas du muscle et de l’os, comme les adverbes, les périphrases, les adjectifs oiseux et les etc… Etc).
Maintenant, si vous ne vous sentez pas d’attaque, préférez la musique. Il n’y a que sept notes plus cinq demi-tons, ce qui ne fait que douze sons à combiner. Bon, après il faut jouer sur leur durée et leur intonation mais ce n’est pas plus difficile que de crier : Ouille ! C’est même plus facile car on n’a jamais pu transcrire les interjections sur une portée. Enfin, ceux qui ont essayé. Et ils ne sont pas nombreux.

Texte et peinture © dominiquecozette

Si vous voulez voir ce tableau en grand, il sera exposé avec tous les autres  à  l’Aiguillage, la galerie des Frigos, du 26 mai au 12 juin. Plus de détails ici.

Miss work in progress

Quand on construit sa maison, on aime l’habiter. Pareil pour sa femme. Quand le chirurgien caresse celle qu’il a recréée, il ne peut que ressentir de la fierté à la manipuler. Ah, ces pommettes que j’ai remontées, ce nez que j’ai redessiné, ces joues que j’ai retendues… Ah, ces lèvres que j’ai repulpées et ce cou que j’ai lissé. Ah, et ces seins que j’ai gonflés et raccrochés, et puis ce ventre que j’ai affiné. Ne me parlez pas de ces cuisses que j’ai regalbées et de ce sexe que j’ai resserré ! Ah, que je suis bien dans cette femme dont j’ai conçu toutes les pièces et dépendances et dont je connais tous les recoins. Dieu merci, il me reste encore pas mal de bricoles à finir : mains, doigts, mollets, fesses. Et dans quelques années, nous reverrons les coudes, les genoux et le nombril. Nous retaperons le visage, les orbites qui menacent de se creuser et les oreilles qui s’allongent. Ah que c’est bon, que c’est bon, que c’est bon.

Texte et dessin © dominiqueccozette

L’île aux fleurs, du costaud, du caustique !

Si tu manges pas tout, hein, l'Ile aux Fleurs !

C’est un docu édifiant (très primé) de 12 mn qui conte l’horreur du monde actuel avec un humour détonant.  Ou comment des êtres humains  convoitent les restes dédaignés par les cochons.
Ça commence par des tomates cultivées par un être humain. L’être humain se distingue par un télencéphale hautement développé et par un pouce opposable. Ce qui lui permet de comprendre et d’innover et qui le distingue de l’animal. Ces tomates, il les vend à un super marché. Là, Mme Truc en  achète ainsi que du cochon pour faire manger sa famille. Mais une des tomates est moche, elle la jette.
La tomate rejoint les 500 tonnes de déchets rejetés chaque jour dans cette ville. Ces déchets, on va les mettre loin, parce que ça pue et que c’est malsain. On les déverse dans l’Ile aux Fleurs, sur le terrain d’un mec qui y élève des cochons. Avant de les donner aux cochons, on trie les déchets, faut quand même pas déconner, même s’ils n’ont pas de pouce opposable, les cochons sont des mecs bien.
Lorsque les cochons ont la peau du ventre tendue, on va autoriser les pauvres qui font la queue patiemment derrière le grillage en regardant bâfrer les bêtes, à entrer dans l’enclos des ordures. Par groupe de dix. Et pas plus de cinq minutes. Parce que ces pauvres, bien que dotés d’un télencéphale hautement développé et d’un pouce opposable, n’ont pas d’argent comme les autres humains. Et n’ont pas de propriétaires comme les cochons, pour les s’occuper d’eux.
Ce docu cruel glisse une somme considérable d’images et d’infos  sur l’argent, Jésus, les Juifs, les camps, l’école, le profit etc… de façon pseudo pédagogique, d’une causticité sans pareille. Pour le voir,  vous cliquez ici. Sans vous commander !

Dessin © dominiquecozette

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