Une vie de dingue … et de patachon !

Ça s’appelle Rock, c’est Philippe Manœuve qui y raconte des tranches de sa vie dont on suppose qu’il doit y en avoir tellement plus depuis ses 18 ans. Là, c’est déjà énorme. Oui, Manœuvre c’est son vrai nom. Il s’ennuyait comme un rat mort dans son bled près de Chalons/Marne alors il est « descendu » à Paris pour y faire ce qu’il savait qu’il ferait : du rock. Pas forcément comme musicien, principalement comme souteneur de la cause où il a tout fait, critique, rédac chef à Rock&Folk  mais jamais aux Inrocks comme le croient beaucoup, créateur de magazine, de collections bédé, émissions de radio, de télé, juré dans téléréalités musicales, collectionneur invétéré de disques et documents sur le sujet et surtout, copain /ami avec les plus grands rockeurs. Il a tourné partout dans le monde avec eux, les Stones en premier, Iggy Pop, (la simple liste de toutes ses relations prend deux pages pleines !), les punks, JoeyStarr… il a surtout tout bu avec eux, des nuits entières avec Gainsbourg avec qui il était d’une extrême proximité, Johnny, épaté que ce dernier supporte encore plus d’alcools variés que Gainsbarre. Il raconte ses folles nuits avec ces monstres de la musique, et c’est quelque chose ! C’est encore plus drôle que de lire la bio d’un artiste puisque ici, c’est une pléiade d’artistes qu’il nous donne à connaître sous leurs jours les plus dingues. Mais pas que ça. Il lâche quelques moments d’intimité comme d’avoir vécu plusieurs années avec Virginie Despentes – ils ont écrit énormément à cette époque –, ou comment est née Manon, sa première fille issue d’une actrice anglaise farfelue, puis aujourd’hui sa retraite en Picardie avec la jeune femme qui lui a donné deux petits. Il a arrêté la dope et l’alcool depuis des années, il boit maintenant des cocktails fruités.
Un livre comme ça, ça n’a pas de pitch. Tout est à lire quand on aime cet univers. D’ailleurs Manoeuvre n’a-t-il pas été surnommé l’homme qui connaît le mieux le rock en France ? C’est furieusement bien, c’est divinement rock, c’est diablement stone !

Rock de Philippe Manœuve, 2018 aux éditions Harper Collins. 284 pages, 19 €.

Texte © dominique cozette

Les Fessebouqueries #415

Encore une belle semaine de très bonnes nouvelles pour  les citrouilleurs qui aiment semer la panique contre des saletés sucrées : le beau char facho qui va bientôt défiler dans les rues de Rio, les chasseurs qui poursuivent leur génocide de bipèdes innocents, l’épidémie d’enfants sans bras de l’Ain mais de l’autre tout est normal, une ministre désarmée ignorante de la dangerosité de nos armes sur les civils, la grosse fatigue d’un jeune mec qu’on croyait costaud mais qui ne marche plus, un vieux président peu présentable qui ne sait pas qu’il se représente, et le mec le plus marrant de la télé s’est fait attraper l’oreille par la grande faucheuse. Enlevez vos masques, la fête est finie…
– MK : Fier de savoir que la France ne se laissera pas intimider ; que nous, nous avons le courage de continuer à vendre des armes à l’Arabie Saoudite (après ils en font ce qu’ils en veulent, on n’est pas responsable) ! On n’est pas des mollusques, non mais !
– AB : Heureusement, la France ne vend pas à l’Arabie Saoudite des armes utilisées sur des civils au Yémen, où règne la famine : nos humanistes ministres qui assument tout pourraient cauchemarder.
– JE :  Comme des millions de français je suis absolument horrifié d’apprendre que les armes que nous vendons à des pays comme l’Arabie Saoudite servent à tuer des gens, je pensais qu’ils préparaient une sorte de fête foraine.
– OB : Nous ne vendons que des armes décoratives dans toute une variété de tons, formes et coloris, idéales pour ajouter un peu de chaleur et de joie de vivre à votre intérieur. pensez-y à l’approche des fêtes de fin d’année ! »
– LI : Il ne manquerait plus que Bolsonaro place une lobbyiste de Danone au secrétariat d’Etat à la transition écologique
– CU : J’étais contre la grande braderie de –50% sur le permis de chasse mais au fond on devrait les distribuer gratuitement pendant quelques mois, histoire que la population des chasseurs s’auto-régule entre elle.
– DC : Catherine Deneuve vend aux enchères sa collection de vêtements Yves Saint Laurent et François Mitterrand sa collection de livres annotés de sa main. Je ne sais pas ce qui m’excite le plus…
– MH : Une femme s’est fait exploser dans le centre de Tunis. Il lui manquait certainement une Kami case.
– DC : Un 8eme bébé sans bras dans l’Ain : Les marchands de chocolat menacent de se joindre aux plaignant(e)s si les responsables de ces malformations ne se manifestent pas.
– OM : Un hommage digne de « l’Esprit Canal » consisterait à coller des oreilles de 35m de hauteur de part et d’autre de la Tour Eiffel.
– EN : C’est fini les plumes dans le cul à Rio.
– CC : Par contre dans le tram à 18h les gens se parfument à l’huile essentielle de big mac ou quoi ?
– JB : Gros bouleversement géographique : le Brésil est en Nazi.
– LP : je l’entends déjà cogner à la porte hurlant : « la franc-maçonnerie c’est MOI ! »
– CC : Puisqu’on limite la vitesse sur les routes de campagne à 80 km/h cette année, pourrait-on aussi limiter les repas de famille à une blague raciste-mysogyne/heure ? Merci d’avance.
– JB  : Entre 1970 et 2014, le nombre d’espèces sauvages s’est réduit de 60%. Par exemple, en France, il ne reste plus qu’un Jean-Luc Mélenchon en liberté.
– FC : Ma fille aînée, me voyant sortir un paquet de boulgour pour le déjeuner : « ça y est toi aussi tu es passé du côté obscur de la force ! »
– GR : Bouteflika candidat en 2019. Les autres candidats sont Nabuchodonosor, Ramses II et Hannibal.
– CC : C’est la fête des morts qui est aussi la saint-valentin pour les nécrophiles.
– AO : Aucun enfant n’est venu sonner à la porte hier soir. C’est con : j’avais prévu tout un tas de super blagues bien macabres à base de montée des populismes, de réchauffement climatique et de politiques sociales déplorables…
– OM : Il faut mettre Bouteflika dans l’urne. Dans tous les sens du terme.
– GB : Sinon il y a une bonne nouvelle en vue en ce moment quand on évoque des élections ou un scrutin dans le monde ?
– PD : Le président est épuisé, et on peut comprendre. Apprendre à la dernière minute que Benalla est un barbouze, que 100 flics perquisitionnent la Fi, que Bolsonaro est un fasciste, et que les saoudiens butent des civils avec des armes françaises, ça doit faire un sacré choc.
– RR : En Macronie, on ne dit plus « un déplacement », mais une « itinérance ». On ne dit plus « être fatigué », mais « gérer ses forces ». Du coup, quand le président mourra, on dira qu’il a eu « un accident grave de personne ».
– RP : En ce 1er novembre, j’apprends qu’on n’a pas le droit de conserver les cendres d’un défunt chez soi. Ok, mais chez son voisin de palier on peut ?
– DC : Qui y croyait, à la théorie du ruissellement de la finance ? Personne ! Eh pourtant, ça marche ! Le fleuve Argens vient de déborder plus que de raison dans le Var ! On était prévenus ! Alors, arrêtons de nous plaindre.
– FM : Crue du fleuve Argens. Ben ya plus qu’à continuer à ramer.
– FC : « Papa, ça sert à quoi un adulte ? » (Je réfléchis à la meilleure réponse depuis environ 7 heures 30)
– CC : rayon femme : un flacon shampoing, un autre après-shampoing, un conditionner, un tube masque SOS cheveux secs, un pulvérisateur effet wavy, un gel douche, un gommage. rayon homme : un flacon tout en un shampoing-gel douche-dentifrice-liquide vaisselle
– VS : Rappelons que la bagnole c’est une tonne de métal, pour bouger 100 kg de barbaque. Energétiquement c’est aberrant
– BM : La France est un pays formidable : Emmanuel Macron aurait pu aller buller à Bregançon aux frais de la Princesse . Il va claquer un bon paquet d’euros en Normandie à ses frais et tout le monde lui tombe dessus !
– DS : – Papa, c’est quoi le populisme. – Ben c’est comme si un enfant qui n’est jamais allé à l’école t’expliquait qu’il était le mieux placé pour être délégué de classe en te promettant qu’il n’y aurait plus de devoirs à faire et qu’il y aurait des frites tous les jours à la cantine.
– FT : Si toi aussi tu as une idée de taxe, alors rejoins LREM !
– PLG : Je vous rappelle qu’on a besoin des chasseurs, ne serait-ce que pour réguler la population des chasseurs.
– BA : Hollande : « qui aurait pu penser qu’un milliardaire américain n’ayant jamais exercé la moindre fonction publique puisse devenir le président des États-Unis ? » Cependant qui aurait pu penser que des promotions entières de l’ENA ruinent à ce point la France ?
– CC : Je suis au cap ferret pour le weekend et je viens de croiser un chien mieux habillé que moi.

FESSEBOUQUERIES  RAPPEL : Je collecte au long de la semaine les posts FB et les twitts d’actu qui m’ont fait rire. Les deux lettres sont les initiales des auteurs, ou les 2 premières lettres de leur pseudo. Illustration d’après photo web © dominique cozette. On peut liker, on peut partager, on peut s’abonner, on peut commenter, on peut faire un tour sur mon site ici. Merci d’avance.

Les rêves dans les romans, ce cauchemar !

Ah, mais quel cauchemar, quand vous êtes bien engagée jusqu’aux cuisses dans une histoire quelle qu’elle soit, de voir subitement, au chapitre d’après, surgir un pet de cervelle, un prout d’inconscient, un rêve quoi, inventé par l’auteur/trice, tentant de nous la jouer Sigmund et ses freudaines ! Non, mais des fois ! 95% des bouquins que je lis racontent le rêve du personnage principal. Quand il n’y en a qu’un, de rêve ! Que c’est chiant ! Que c’est calamiteux ! On est déjà dans une fiction, man, tu vas pas nous refaire le coup de la mise en abyme ! Eh bien, si ! Alors, pendant qu’on y est, pourquoi pas un rêve dans le rêve ? Vous n’avez jamais rêvé que vous rêviez ?

Ce matin, dans mon lit, attendant que le jour se lève pour prendre mon comprimé de Levotyrox 50 et préparer le petit déjeuner, je suis plongée dans un livre à l’humour modeste mais sincère, le roman d’un auteur de BD qui nous narre les déboires ordinaires d’un loser, ses parents à côté de la plaque, sa nana qui le plaque et son futur beauf qui lui réclame un discours de mariage. Et bim ! Un rêve ! Nan mais je rêve, allô, quoi !

Un truc sans intérêt, en plus. Que mes futurs auteurs/trices de romans le sachent : je ne lis les rêves qu’en diagonale, lorsque je les lis ! Pour moi, c’est du remplissage de pages, c’est de la laitue sous rosbif-mayo, du soutif push-up, du micro-trottoir de l’info…

Lorsque je terminais mes études de psycho, j’avais axé mon mémoire sur l’interprétation de mes rêves. Je les notais chaque matin au réveil, avant même que de sauter sur la lunette des toilettes ou dans les bras de mon nouveau mari qui m’auraient fait tout oublier. J’ai rêvé de tout, le meilleur étant celui concernant un proche ami que j’avais vu noyé dans un étier. Quelques heures plus tard, cet ami vint nous rendre visite pour nous raconter que, vers trois heures du matin, il avait dégagé un homme mort de noyade à bord de sa voiture tombée dans un étier. Hallucinant ! Mon rêve étant inscrit dans mon cahier, aucune contestation possible ! C’était plus que prémonitoire puisque probablement transmis en direct par les ondes alphas de nos cerveaux connectés. Donc des rêves, vous pensez !

Parfois, je me dis que pour se vendre bien, un roman doit absolument comporter un rêve. Une sorte de code. Les cinq miens n’en comportent aucun, d’où probablement leur insuccès. Je m’interroge même sur une règle éditoriale secrète, distillée à des auteurs qui possèdent un certain profil, celui de la réussite, du sens de la promo, une voix qui séduit, un regard un peu fou, que sais-je. 95%, je vous affirme. Et ne me dites pas le contraire, je ne vous croirai pas.

D’ailleurs, à vous, étudiant.e.s en  psy, j’offre ce sujet : l’analyse des rêves des personnages de fiction. Ne me remerciez pas, soyez juste assez sympas pour me les faire lire après.

Texte © dominique cozette

Fabcaro s'écrivanise

Si vous ne connaissez pas Fabcaro, humoriste BD, précipitez-vous sur Zaï Zaï Zaï Zaï, ou Amour, passion et CX diesel écrit à trois (voir lien ici) et quelques autres à tomber de rire. De son vrai nom Fabrice Caro, beau mec sympa que j’ai croisé à une convention et qui m’a fait un beau dessin, il a écrit un premier roman en 2006 que je ne connais pas, mais viens de sortir celui-ci, Le discours, un chef-d’œuvre d’humour modeste, un humour feutré qui avance à pas de chat et fait rire intérieurement.
Son héros Adrien est un loser, un vrai, quadra, qui rate tout et ne la ramène pas. Ça se passe chez ses parents pour un dîner familial sans surprise, avec sa sœur et son futur beau-frère, sosie de Jean Ferrat, qui lui demande … un beau discours pour le mariage ! Lui timide, introverti, sans audace, un discours ! Comment convaincre le beauf que c’est une très mauvaise idée ? Comment déjà aller jusqu’au bout de ce dîner ordinaire avec gratin dauphinois et dessert convenu alors qu’on vient d’envoyer à son ex un message  et qu’on n’ose pas regarder si réponse il y a. Alors qu’on a absolument besoin d’une clope, objet tabou dans cet appartement où rien ne change, où le porte-torchons fabriqué à l’école pour la fête des mères, en contreplaqué, s’est mué au fil des retouches en espèce de bite indécente que personne ne voit, que sa chambre d’ado est restée telle quelle. Et que sa mère tente de savoir si une fille se profile dans la vie de ce fils sans ambition…
Tout au long du repas interminable, il va élaborer mentalement des discours tous plus tordus les uns que les autres avec la même conclusion : non, ce n’est pas possible. Et se remémorer les soirées loupées où ses déguisements n’allaient jamais, où ses maladresses engendraient un tas de petits problèmes, où un guitareux lui a piqué sa nana sous le nez…
Comme dans sa page des Inrocks où, avec un dessin reproduit plusieurs fois presque à l’identique, il fait dialoguer ses personnages de façon totalement absurde, il nous amuse avec les terribles petits problèmes ordinaires d’une vie sans relief mais pas sans humour.
Le discours de Fabrice Caro. 2018 chez Gallimard, collection Sygne. 200 pages, 16 €.

Texte © dominique cozette

Les Fessebouqueries #414

Qui va à la chasse perd ses cutes ceux qui n’y vont pas, qui suce les pieds n’est pas de bois même si Tron (pressé), qui perd ses nerfs perd ses fans insoumis, qui meurt de rock peut toujours compter sur ses fans, qui se dit faux-risson disparaît pour de vrai, qui met sa montre à l’heure d’hiver dit vert, qui fait des jeux de mots vaseux s’excuse de s’enlisier…

– NB : Le plus gênant lorsque l’on invite des amis vegan à dîner
 c’est que l’on sait jamais s’ils apportent des fleurs ou le dessert..
– MP : – Ne mange pas avec les doigts, Cy.
– Je ne mange pas avec les doigts, je mange avec les ongles !
– RP : Est-ce un mauvais signe prémonitoire si le nouveau ministre de l’intérieur s’appelle Castagner ?
– RU : Faurisson SERAIT mort.
– JB : Robert Faurisson serait mort ? À mon avis il n’a tout simplement jamais existé.
– MK : Quand, à propos du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, le président-dictateur turc Erdogan parle d’un « assassinat barbare », c’est un spécialiste, un orfèvre en la matière, qui s’exprime.
– PE : Johnny Hallyday venant de battre son record de ventes d’album, Renaud vient de commencer à travailler sur son album posthume.
– MK : Assises : face aux accusations de viol, Tron sonné !
– YV : Mélenchon aux journalistes :« Vous me détestez (…) je vous le rend bien. » Voilà qu’il se prend pour Pialat, maintenant.
– JH : J’ai un pote sanglier qui fait du vélo tous les week-ends. Je te dis pas son état de stress en ce moment.
– MK : Loto du Patrimoine : Bern s’est fait berner par Macron. Un cocu de plus
– RR : Les ampoules du miroir de la salle de bain viennent de sauter. Retrouvez bientôt mon tuto « comment aller au boulot maquillée en Desigual ».
– PE : Donc, le courage, pour le gouvernement, ça consiste à faire les poches de ceux chez qui elles sont déjà un peu ou très trouées. 
Parce que faire les poches des plus aisés, c’est pas aisé du tout : y a trop de poches!
– MC : Auxerre, ça se prononce « Auxerre » ou « Auxerre » ? Merci.
– AD : – Mélenchon « Ma personne est sacrée, la République c’est moi! »  – Corbière « Taisez-vous Monsieur, je suis Parlementaire! »  –  Chikirou « J’ai eu des idées géniales, on m’appelle à l’international »  – Les insoumis « Macron est arrogant »
– RR : Un jour il faudra attribuer un César d’honneur à tous ceux qui jouent le rôle de : « Je suis assis.e sur le strapontin dans le métro blindé mais je fais comme s’il n’y avait personne »
– GA : Je crois que le clignotant c’est le clito des voitures. Tout le monde en a entendu parler mais seule une poignée d’élu.e.s sait où le trouver et comment s’en servir.
– AB : URGENT Un paquet suspect trouvé dans la boîte aux lettres d’Eric Zemmour. Après analyse, il semblerait que c’est une bouse de vache ressemblant à s’y méprendre à son cerveau.
– HS : Les Français, dont Hulot était le ministre préféré mais auquel ils reprochaient d’avaler trop de couleuvres, descendent dans la rue pour exiger la baisse du prix du diesel (mais ils restent hostiles au glyphosate et aux compteurs Linky je suppose).
– NP : L’album posthume de Johnny s’est déjà vendu à 800 000 exemplaires. Ce qui à 16 € l’unité fait quand même un total de 0 euros pour David et Laura.
– AA : La seule vraie question dans l’affaire Bygmalion c’est de savoir qui de Nicolas Sarkozy ou Paul Bismuth fera appel
– CC : Ce weekend on recule les pendules de dix degrés.
– RR  : Pendant ce temps-là, ma mère envoie son 567ème message Whatsapp… ce n’est plus une conversation, c’est l’intégrale de la Comédie Humaine…
– RR : 22h26, mon père m’envoie un mail avec un PDF du « Conseil supérieur des programmes : projet pour le cycle 4. » Je propose de supprimer la retraite. Trop de temps à tuer…
PM : Ejaculateur précoce, n’oublie pas , si tu tires un coup cette nuit à trois plombes du mat , tu tiens une heure.
– JM :  C’est plutôt l’inverse… en fait cette nuit quand tu auras éjaculé, tu n’auras même pas commencé à bander !
– OB : Vu le prix du carburant, celui qui conduit, c’est celui qui ne mange pas.

FESSEBOUQUERIES  RAPPEL : Je collecte au long de la semaine les posts FB et les twitts d’actu qui m’ont fait rire. Les deux lettres sont les initiales des auteurs, ou les 2 premières lettres de leur pseudo. Illustration d’après photo web © dominique cozette. On peut liker, on peut partager, on peut s’abonner, on peut commenter, on peut faire un tour sur mon site ici. Merci d’avance.

Le Tango maudit de Maria

Tu t’appelais Maria Schneider n’est pas la biographie à proprement parler de cette merveilleuse actrice à visage d’angelot et corps de diablesse, c’est ce dont se souvient Vanessa Schneider, sa cousine, ses apparitions, ses rencontres, ce qu’en dit la famille, ce qu’elle en sait. Elle n’est pas allée farfouiller sur Internet, ou peut-être, mais elle a surtout interrogé ses propres archives, les bouts de journaux découpés, des pages de magazines arrachées, un amas de photos, des dessins etc. très précieusement gardés. Vanessa était une petite fille, pas naïve puisque chez ses parents – famille de foldingues avec une rigueur issue d’une grande bourgeoisie tombée dans le hippy – on disait tout, rien n’était caché aux enfants. Donc forcément, les histoires de drogues, de manque. Maria fut recueillie chez eux car sa mère, mal-aimante et brindezingue, l’avait fichue dehors, à l’âge de quinze, là où tout se forme ou se déforme. Tout le monde sait que le père de Maria était le séduisant Daniel Gélin, papillon de la nuit, amateur de femmes et d’ivresses jusqu’à la dope aussi. C’est pas qu’il reniait la belle enfant, c’est que la loi interdisait aux hommes mariés de reconnaître les enfants adultérins, comme on disait. Mais très vite, il l’a emmenée chez Castel où, jusqu’au bout de la nuit, ils faisaient les fous. Pas d’école le lendemain, bien sûr.
Ce livre est impressionniste, un puzzle d’émotions et de bulles du passé qui remontent en produisant parfois d’indigestes vapeurs. On sait moins que les deux plus grosses stars et beautés du cinéma lui ont servi de parrain et marraine jusqu’à ses obsèques; Brigitte Bardot chez qui elle a vécu deux ans, et Alain Delon, qui a lu la lettre que BB a écrite pour la dernière cérémonie.
La petite fille, puis la jeune fille n’a vu que les naufrages de Maria puisqu’elle venait lorsqu’elle n’avait plus où aller. Elle l’a accompagnée dans la dernière épreuve, celle du cancer où elle ne se nourrissait que de champagne, rien d’autre ne passait, où elle ne ressemblait plus à elle-même avec ses cheveux coupés et blancs et son beau visage disparu sous les baffes de l’héro, des joints, de l’alcool et de la clope. Pauvre âme.
On apprend que le grand Marlon soi-même resta en contact, abusé lui même par ce que Bertolucci lui fit jouer. Qui a fini par s’excuser de ce viol assassin trop tard, après sa mort de l’actrice.
Livre sensible et tendrement brodé. Souvenons-nous de la sublime Maria dans Profession : reporter d’Antonioni que j’ai revu l’autre jour, toujours sidérée par le charme irracontable de cette femme-enfant et la magie toujours prégnante du film.

Tu t’appelais Maria Schneider de Vanessa Schneider, 2018 aux éditions Grasset. 252 pages, 19 €

Texte © dominique cozette

Les Fessebouqueries #413

Si on décidait de ne voir que le côté positif des choses ? Par exemple que la chaleur actuelle serait juste une bouffée de plaisir de la terre qui aurait décidé de multiplier par dix ses ressources. Que ce n’est pas parce qu’on a drivé la com d’une marque de yaourts qui raconte des bobards qu’on serait illégitime dans un gouvernement irré-pochade. Que personne n’est mieux placé qu’un kéké qui a joué toute sa vie aux gendarmes et aux voleurs pour être flic en chef. Que chaque personne est sacrée, intouchable, et qu’elle ne risque rien en te baladant en forêt. Et qu’enfin, c’est pas obligé d’aller se faire suaire sur les plateaux TV  pour vendre 300 000 albums en deux jours. La vie est plus belle, non ?

– RR : Avant les filles disaient : – Pas ce soir, j’ai une migraine. Maintenant, les mecs pourront dire : – Ne me touche pas je suis sacré !!!!!!
– CM : La police pensait trouver le coffre-fort de Benalla chez Mélenchon ?
– PR : Si tous les professionnels quittent le PS, il ne va plus y rester que le peuple. C’est inquiétant.
– JB : Pour votre information, CASTANER est l’anagramme d’ÉCRASANT. Je dis ça je dis rien.
– GF : La directrice de la com’ de Danone nommée secrétaire d’État à la Transition écologique; y avait personne de dispo chez Total ?
– CC : moi je pensais que le ministre de l’intérieur c’était stéphane plazza
– DT : Marlène Schiappa, trouve que MACRON est « christique »
. Et c’est vrai qu’en 2017, tous ceux qui l’ont cru s’y fiaient.
– PA : « A cause des inondations, le remaniement va être repoussé ! » – (France Inter) 
Quoi, tu vois pas le rapport ? C’est pourtant limpide, ah ah !
– DC : Une ex de Danone ministre ?  Maintenant, on se lève tous pour se mettre en marche ! Oui, oui, c’est logique !
– JB : Quelqu’un s’y connaît en optimisation fiscale ? Je voulais savoir si je pouvais déduire Christophe Castaner de mes impôts, je n’ai pas envie d’en payer pour lui.
– PC : Bonne idée que de mettre à la tête de la police un gars qui a fréquenté des bandits : au moins il s’y connait !
– OM : Rassurez-moi, le Mélenchon qui vient de moquer l’accent du sud d’une journaliste, c’est pas le même que celui qui se dit “méditerranéen” et s’est fait élire député à Marseille…
– EEF : L’assassinat de Kennedy enfin élucidé.
« J’ai cru que c’était un sanglier qui était assis à l’arrière de la Lincoln.»
– CC rigole toute seule en imaginant une perquisition chez mélenchon par elise lucet
– YB : Kretinsky des Alpes : le génie des alpages de la presse française
– CC : Je viens de m’arrêter sur une aire d’autoroute : si tu veux manger un produit bio et pas trop gras, le mieux c’est encore de boire l’essence à la pompe.
– OM : J’ai pas suivi, les députés LREM qui proposent une loi contre la “glottophobie”, c’est parce qu’ils en ont marre de faire des gorges profondes ?
– JL : Johnny Hallyday : l’album post-thunes
– RdB : Pardon je vous l’avais pas précisé mais tous mes tweets sont à lire avec l’accent du sud-ouest.
– MC : Très bon le dernier album de Johnny. Vivement le live !
– OM : Avant d’acheter le dernier Johnny demandez-vous si vous avez vraiment envie de foutre un peu plus le bordel entre Laëticia et les enfants de Johnny…
– RR : Les rues du 16ème arrondissement sont aussi sales que celles du 20ème… Ça vaut pas le coup de louer au prix du litre d’urine au mètre carré.
– ACD : J’ai voulu faire un footing en foret. Pour moins de risques, je me suis déguisée en sanglier.
– BV : La bonne nouvelle c’est qu’on devrait avoir beau temps pour la fin du monde.
– JLG : Jean Luc Mélenchon c’est vraiment notre Banksy, il s’autodétruit sous nos yeux et on applaudit lol
– GD : On n’est pas bien là, avec nos constructions en zones inondables, nos sols bétonnés et notre croissance du PIB ?
– RR : Johnny, disque dort.
– TB : sa veu dir koi kan cé pa soulignai an rouges dan Word ?
– JT : 25 degrés un 19 Octobre, j’ai déjeuné en terrasse, merci Donald Trump.
– MB : J’ai rien contre Halloween mais bon, étant donné l’ambiance générale, créer une journée où on a pas peur non ? Je propose hein.
– PD : M. Benalla aurait proposé à M. Mélenchon une formation à la gestion des perquisitions, avec une option vidage anticipé de coffre-fort. La formation serait même agréé par l’Etat.
– MK : Pour répondre aux anti-chasse, un député LREM propose d’interdire le VTT en forêt. Franchement, qui y a t-il de plus con qu’un député En Marche ? Deux !
– PdJ : Il y a un paradoxe dans le fait que les cons soient bornés et que la connerie soit sans limite.
– OK : Bonjour Decathlon, est-ce que vous vendez des casques et des gilets pare-balles ? C’est pour faire une randonnée en forêt ce weekend. Merci.
– OM : Johnny : « Mon pays c’est l’Amour ». L’Amour doit avoir une fiscalité très avantageuse…
– NP : S’il faut interdire le VTT pour éviter les accidents de chasse, logiquement on devrait aussi interdire les élections pour éviter les projets de loi à la con. Logiquement.
– AB :  Communiqué de l’Arabie Saoudite : la mort de M.Khashoggi a été causée par une altercation avec un couteau de boucher au cours de laquelle il fut accidentellement démembré.

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L'Arabe du futur 4 à lire d'urgence !

Riad Sattouf nous raconte la suite de son enfance dans ce quatrième tome, mais pas la fin car il nous laisse sur un suspense insoutenable, un très lourd épisode familial. Mais avant que ça n’arrive, on voit la fissure entre ses deux cultures se creuser irrémédiablement. Pour ceux qui ne connaissent pas : Riad est le fils d’une Bretonne libérée et d’un Syrien universitaire « moderne ». Ils se sont rencontrés au resto U de la Sorbonne, se sont mariés et ont fait trois garçons. Le hic, c’est que les deux cultures sont difficilement compatibles. Voir les tomes précédents. Mais en plus, le garçon est tout blond, angélique, rien d’un Syrien donc une risée pour ses cousins quand ils vont là-bas.
Dans ce tome 4, l’écartèlement s’intensifie. La mère suit parfois son mari dans leur « trou » syrien où elle s’ennuie comme un rat mort et Riad, qui a perdu l’usage de l’arabe, régresse de deux classes. De plus il se fait traiter de juif et maltraiter. Sa mère ne veut plus vivre ici. Revenus en Bretagne, le père travaillant comme prof en Arabie Saoudite, le garçon retrouve une bonne classe mais se fait traiter de pédé. Il a une voix haut perchée, une silhouette malingre, pas confiance en lui bien sûr. Ne parlons pas de son nom qui provoque des quolibets humiliants. Aucun ami. Toujours seul. Heureusement qu’il dessine. D’un côté, son grand-père breton le pousse à regarder le cul des filles, de l’autre son père, devenant de plus en plus religieux, voit d’un très mauvais œil la vie occidentale avec toutes ces femmes indécentes, dont la sienne qu’il tente de faire surveiller par son fils tellement il devient con. Quand elle tombe malade, elle ne l’en informe pas de peur de le voir revenir.
Tout est dur pour ce pauvre gosse, l’adolescence ingrate avec son acné, les attaques et la haine que lui prodiguent les autres. Bien que s’étant fait faire une coupe à la Tom Cruise pour lui ressembler, il ne suscite aucun intérêt de la part des filles. C’est un amoureux frustré. Son père au téléphone le charge du poids de la religion, le stresse avec des obligations de résultats alors que sa mère se débat avec le peu de fric qu’il envoie. Son père est raciste, pour la peine de mort, sexiste, intolérant. Quand il débarque en France, ou qu’eux vont en Syrie pour voir leur famille, ce sont des scènes et des violences verbales sans fin entre sa mère et son père. Jusqu’à ce qu’un événement tragique arrive.
Mais il y a beaucoup d’humour aussi. Ce livre très épais est poignant et irrésistible. Formidable, même. A lire absolument et à faire lire aux enfants.

L’Arabe du futur 4 de Riad Sattouf aux éditions Allary. 2018. 280 pages. 25,90 €

Texte © dominique cozette

Oh, les joyeuses birkinades !

Quel phénomène, cette nana ! Vous n’avez sans doute pas échappé à quelques promos sur son journal intime, donc vous savez de quoi il retourne. Ah, vous ne savez pas ? Ce sont des fragments du journal qu’elle a commencé à 11 ans et stoppé lors de la mort de Kate. Elle l’a écrit en anglais et traduit elle-même en français. Ce n’est pas Proust, c’est du Birkin. Elle écrit comme elle cause, avec accent, tournures de phrases bizarres, mignonneries mais surtout beaucoup de franc-parler, si ça peut se dire pour une Anglaise, qui frôle parfois l’indécence.
Une vie extravagante, où rien ne se censure malgré une éducation très soignée, son daddy chéri la destinait à être une deb et trouver le mari à 18 ans. C’est elle qui l’a trouvé, petite oie blanche complexée face à John Barry, ce grand séducteur (le mot est faible) riche et célèbre qui ne célèbrera pas beaucoup son adorable épouse, lui préférant d’autres romances. Il la rend tellement malheureuse ! Elle s’ennuie tellement ! Elle divorce très vite, leur fille Kate a trois mois ! Puis après, c’est Serge, on connaît l’histoire, mais racontée autrement, ça prend une autre tournure. C’est que le tendre Serge a parfois la main lourde et le verbe assassin. Que de scènes et de violences parfois. Mais elle l’aime tellement ! Et puis les sorties insensées qui se finissent fréquemment dans un bain de … vomi. Ah oui, ça gerbe énormément, du côté de chez eux, même les petites, quand elles sont malades, ou en voiture. Et ça pleure énormément, et ça « rigole » sans arrêt. Les sentiments sont de sortie à toutes les pages.
Chez Serge, c’est pas le paradis. Pas le droit d’aller dans le salon, ne rien toucher de ses affaires à lui, tabou total, alors, Jane et ses filles restent dans la cuisine à regarder la télé. Jane négocie un »boudoir » pour avoir un coin à elle. C’est dingue ! Douze ans passés chez lui, elle n’a jamais été chez elle. C’est pour cela qu’elle a acheté une petite baraque en Normandie.
Il y a des passages très touchants, très tendres lorsqu’elle fait les portraits détaillés de ses filles, très nuancés, très profonds. Et bien d’autres pages délicates sur ses amitiés, ses parents, son frère et sa sœur.
En fait,  un livre comme celui-ci ne se raconte pas, il faut le lire si Jane et Serge vous intéressent. La fin du volume, c’est une sorte de Jules et Jim où Jane oscille entre Serge et Doillon qui bave devant elle. Elle réussit à faire qu’ils deviennent amis, ils se revoient plus tard, lorsqu’elle a Lou et lui Lulu avec Bambou. Elle annonce tout ceci à la fin du livre, mais ça sera raconté dans le tome 2.
En attendant, en voilà une qui n’a pas froid aux yeux pour publier des choses aussi personnelles, voire honteuses. Pour notre plus grande curiosité. Sacrée Jane b. !

Munkey Diaries de Jane Birkin, 2018 aux éditions Fayard. 352 pages. 22,50 €.

Texte © dominique cozette

Les Fessebouqueries #412

D’après el papa di Roma, la France serait envahie de tueurs en série. Mon Dieu ! On comprend mieux pourquoi Macron cherche son chef des flics avec une telle minutie, entrer dans le ventre des femmes demande effectivement beaucoup de doigté. Ce que Ruffin ne se targue pas de posséder pas plus que de langue de bois ! Bon, à part ça, tout va bien, la patrie de la samba s’en bat les yocs de la gauche et il fait chaud pour la saison : vive le réchauffement, enfourchons notre trottinette  !

– AB : Le pape compare l’avortement au recours à un « tueur à gages » : il faut croire que sa longue expérience de femme enceinte plaide pour lui
– DC : Les curés pédophiles ne sont pas des tueurs à gages, leurs jeunes partenaires ne sont pas fécondables !
– NP : Si avorter c’est comme avoir recours à un tueur à gages alors la masturbation masculine c’est carrément du génocide.
– EC : c’est vrai que quand on privilégie les rapports sexuels avec des enfants prépubères, la question de l’avortement se pose moins.
– JB : Ils mettent tellement de temps à trouver le nouveau ministre de l’intérieur que j’ai l’impression qu’ils ont ciblé Xavier Dupond de Ligonès.
– OM : Ok le remaniement tarde à venir, mais vous croyez que c’est facile de bien choisir les Ministres qui vont démissionner dans 3 mois ?
– MB : ON RECHERCHE UN MINISTRE DE L’INTÉRIEUR, TICKETS RESTO, CHEQUES VACANCES RTT ET PRIME DE CRÈCHE SVP C’EST URGENT
– ACD : Quand tu caresses le front d’un ado les yeux fermés, tu peux lire « je suis puceau  » en braille.
– OK : On a appris récemment que pour certains, Kev Adams est le Tom Cruise français. Aujourd’hui, on découvre que Cyril Hanouna est l’héritier de Michel Polac. Vivement qu’on m’explique que Booba est le nouveau Charles Aznavour.
– CC : Je suis au bord de la mer, j’ai mis un coquillage sur mon oreille, il m’a dit « t’es débile pourquoi tu veux entendre la mer dans un coquillage alors qu’elle est juste à côté » et ensuite il m’a pincée.
– RR : 7 jours pour créer un gouvernement. Ce n’est plus Jupiter mais Dieu le Père.
– AB : Une transition écologique ne suffira pas, il faut une cassure nette qui implique de renoncer à une partie de notre consommation. – Ah non, mon frigo, mon ordi, mon ventilo, mon phone, le chauffage, ma télé, ma bagnoooole !!
– JT : L’homme est un loup pour l’homme, surtout quand il a une trottinette électrique.
– VS : Vegans = Terroristes. Bouchers = Artistes. Ok tout est normal.
– ME : Arrêtez de vous attaquer à l’homéopathie. Elle ne vous a jamais rien fait.
– VS : Lundi, la presse s’affole sur les conclusions du GIEC sur le climat. Mardi, la presse fera la propagande du modèle de développement basé sur la croissance.
– RR : Je vais laisser mes charentaises sous le ficus… Si ça se trouve demain matin y aura le nouveau gouvernement dedans.
– PP : Pardonnez mon absence, mais sous prétexte que je suis payé pour, on en profite parfois pour me faire travailler.
– PLG : Je vous rappelle que le principe d’un remaniement ministériel c’est de prendre dans le gouvernement les gens dont on a pas voulu la première fois.
– VS : La civilisation est au bord du collapsus et les journalistes nous occupent en se demandant si Castaner va mettre des chaussettes bleus ou rouges avec ses grolles blanches
– PR : Ils veulent des ministres avec un casier vierge, mais ils les choisissent parmi les politiques. Cherchez l’erreur.
– MB : François Ruffin c’est un peu notre Élise Lucet de l’Assemblée Nationale
– NP : Il va quand même falloir qu’il se décide à un moment ou un autre : ça fait une semaine qu’Aurore Bergé vit dans ses cartons et que les déménageurs dorment dans le camion en bas de chez elle.
– MB : Si le Brésil se met aussi à élire un taré, la liste des pays où je n’irai pas continuera de s’agrandir et ça, c’est bon pour mon empreinte carbone. EXCUSEZ-MOI D’ÊTRE POSITIF HEIN.

Et un petit bonus hygiénique offert par la SNCF :
– CC : Ayant voyagé dans quatre trains différents aujourd’hui, je vous assure que l’espoir n’est pas mort, une chose nous rassemble encore : le manque d’hygiène. Une dizaine de voisin(e)s, à dix heures du matin comme à six heures du soir, visiblement, le coup de savon ça passe au-dessus de tout le monde, et je trouve ça rassurant de savoir qu’on a encore des petits trucs en commun qui vont au-delà des préjugés. Soyons sales ensemble, et vive le pince-nez, vive jacques mayol.

FESSEBOUQUERIES  RAPPEL : Je collecte au long de la semaine les posts FB et les twitts d’actu qui m’ont fait rire. Les deux lettres sont les initiales des auteurs, ou les 2 premières lettres de leur pseudo. Illustration d’après photo web © dominique cozette. On peut liker, on peut partager, on peut s’abonner, on peut commenter, on peut faire un tour sur mon site ici. Merci d’avance.

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