Bouffée d’art frais sur Paris : c’est le Mac Paris 2012

Mac Paris édition 2012 est une réussite : 125 artistes dont beaucoup de nouveaux nous présentent ce qu’ils ont de plus intéressant : leur imaginaire. Et c’est passionnant ! A côté de disciplines plus ou moins classiques, vous pourrez vous instruire sur le magnétisme avec des bidules attirés/repoussés les uns par les autres, vous laisser séduire par l’axe fumeux du désir où l’homme de Vitruve se lacanise à travers un trou de serrure, réviser vos cinq sens avec Lavinia Aubry et ses balances, cabinet secret, vidéo kissante, vous projeter dans des sculptures d’écorchés, de peluches zarbis ou de bonnes femmes doudouces, vous émerveiller devant l’incroyable pointillisme de Christophe Mindar*, vous perdre en conjectures au vu d’oeuvres clinquantes ou complexes ou animées ou sonores ou saignantes avec os (Djan Silveberg) mais en aucun cas vous ennuyer. Les artistes sont là, disponibles et il faut leur poser des questions car on en apprend parfois de bien bonnes !
Cette expo hors normes dure jusqu’à dimanche, les enfants adorent, ça ouvre l’esprit, les vieux adorent car ça aère les neurones, et les entre deux-âges itou car ça les détend. La curiosité, c’est le jardin du cerveau et c’est là que ça pousse. Hum… bon. Voici une petite sélection sans a priori.

La première collaboration de Caro Worboys, pour le textile, et Thierry Corrieras, pour la poterie. Le stand est splendide !


Anna Boille utilise la technique du fixé sous verre, sur plexi. Une peinture qui se fait à l’envers. Du métier !


L’univers très particulier d’Hubert Tricot où il mixe peau de vache véritable et peinture, d’un côté, et des mains, des mains et des mains de l’autre.


Keroas et sa belle ambiance exotique…


Kristof et son univers émotif vaguement chelou…

Le Joubioux, non sponsoré par Spontex, qui réalise des éponges en terre, en laiton, en bronze mais aussi en 2D qu’il a modélisées avec un talent sûr.


Marie-Hélène Bourdoux, elle, brode, coud, modèle de belles matières textiles pour des oeuvres lumineuses


Myriam Paoli poursuit son travail en finesse sur fil de fer et nous offre une approche très géométrique de son savoir-faire


Matrick Guidot m’a enchantée avec ses baigneurs à la présence délicieuse


Peggy Viallat-Langlois a choisi de s’auto-portraituré et elle a bien raison car le résultat est d’une grande force


Rach’Mell connaît bien l’usage du crayon mais il en invente un autre : le planter de crayon. Avouez que le résultat est sidérant !


Des épines de porcelaine, c’est un des supports de l’art de Samuel Yal, avouez que cette technique a du piquant !


Et les tableaux mêlant (j’allais écrire bêlant) encres, photos anciennes et surtout broderie d’Elisabeth Baillon…

A vous de découvrir tous ces artistes, 125 en tout.  Le site Mac Paris est ici. Vous saurez tout et une invitation téléchargeable vous est offerte.

* Christophe Mindar m’a envoyé une photo pour illustrer mon propos. Ainsi que les coordonnés de son site.

Texte © dominique cozette

 

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