Faites vos courses et le bonheur des autres !

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Pour faire une bonne action, je pique le texte du blog d’Olivia van Hoegarden :
« La preuve, je vais faire un peu de réclame, pour Carrefour et Danone. Bon, je l’ai déjà fait, c’était pas mes pires clients, quoi que mais je ne vais pas m’étendre ni cracher dans le yaourt qui m’a nourrie si longtemps.

Et puis, c’est pour aider les Restos du coeur qui est tout de même une des plus belles causes à soutenir, une institution, ça fait 25 ans que ça dure.

Les Enfoirés ont beau dire, enfin chanter, que c’était pas prévu pour durer, moi, je dis : mais heureusement que ça existe et qu’un jour un mec heuh… hors norme et d’origine italienne, a eu cette idée. Coluche on l’appelait. En vérité son nom, c’était Michel Collucci.

Bon, tout ça vous le savez, ce que vous ne savez peut-être pas, c’est que les deux géants de l’alimentaire et de la distrib’ soutiennent massivement les Restos depuis trois ans. Au passage, ils se font de l’image, mais pour une fois qu’il ne s’agit pas de délocalisation de sites ou de pub Boum Boum, il vaut mieux ne pas passer cette action sous silence.

Carrouf’ et Danone font appel aux blogueurs, un billet publié, dix repas offerts. Ainsi l’année dernière pour 1 457 blogueurs, 16 675 repas offerts. Du coup, j’y vais de mon petit post moi aussi.

Alors, comment on fait? Les 4 et 5 mars, on soutient la collecte de denrées alimentaires et du 16 au 22 mars, on achète 4 produits Danone en promo, à chaque fois un repas offert. Pour cette fois, vous ferez vos courses de miam chez Carrefour, même si vous ne jurez que par Leclerc, et achèterez du Taillefine ou du Velouté et tant pis pour Yoplait, enfin pour cette fois.

Voilà, j’espère vous avoir mobilisés et que vous allez vous bousculer les caddies aux dates que j’ai écrites ici au-dessus. Et puis, rien ne vous empêche de faire des dons ou de bénévoler à tout va.

C’est pas le moment de pédaler dans le yaourt. »

Olivia van Hoegarden
Merci

Andy Warhol pas mort.

VIES D’ANDY. Olivia van Hoegarden nous parle du nouveau roman de Philippe Lafitte.

Quand Andy Warhol joue à cache cache, va t-il  droit dans le mur ?

Andy Warhol est mort à New York le 22 février 1987. Mais qui s’en soucie puisque son œuvre l’a immortalisé?  Warhol, lui-même peut-être et Philippe Lafitte qui, avec Vies d’Andy, exhume le génial albinos pour lui offrir un nouveau moment de célébrité. L’auteur dont c’est le 4e roman, révèle que Warhol est bien là où on ne l’attend pas : non pas de l’autre côté du miroir mais de l’autre côté du mur.

Disparu avant la chute du mur de Berlin, Warhol n’aura pas connu la libération des pays de l’Est dont sa famille était originaire . Disparu, oui mais mort ? En est-on bien certain ? Philippe Lafitte avance que le roi du pop art se serait  tout simplement dépouillé de son enveloppe androgyne pour adopter une apparence résolument féminine. Une transformation que n’aurait pas reniée Mary Shelley tant Vies d’Andy conte l’histoire d’une créature de Frankenstein qui aurait bénéficié de toutes les techniques modernes que permet l’argent (une fortune de cinq cent millions de dollars, quand même) pour devenir Sandy Vazhoda.

Si elle modifie l’aspect d’Andy, la chirurgie et les hormones sont impuissantes à résoudre les angoisses existentielles de Sandy qui noie ses incertitudes dans le Valium et les alcools forts. Elle entame un périple qui la mène dans les plus grands musées du monde, sans se douter qu’elle est suivie par Valérie, une gauchiste revancharde qui avait déjà attenté à ses jours vingt ans plus tôt. Jusqu’au jour où dans une galerie parisienne, Sandy découvre un tableau et la réponse à sa quête. Ce n’est pas « en bas » que quelque chose lui manque désormais, c’est à gauche où se situe le cœur exactement ou plutôt l’âme de sa mère tchèque. Dès lors, Sandy n’aura de cesse de retrouver le berceau familial ; que lui importe le Rideau de fer, au travers d’une gueule de bois permanente, elle n’a qu’à dire : « Je veux ».  A Paris, à New York, à Berlin-Est, des « ombres » se démènent et négocient sur le fil,  la réalisation de cette lubie extravagante, somme toute très warholienne. Pour Sandy rien n’est trop cher, rien n’est impossible.

Toute l’aventure est du même tabac. Sandy, toujours imprévisible,  se laisse transporter sans aucun sens du danger afin de retourner dans les contrées ruthènes où jadis sa maman….On ne va tout de même pas tout vous raconter. Mais soyez sûrs que vous ne regarderez plus jamais de la même façon, une boîte de soupe Campbell sérigraphiée…

Avec son style, façon polar drôlatique, Philippe Lafitte nous livre les détails insensés de cette haletante course aux étoiles sur fond de poussière de rêve. Extrêmement bien documenté, l’auteur nous restitue l’exacte ambiance de la fin de la guerre froide  en anecdotes cocasses et situations loufoques. Pour son 4e roman, Lafitte qui édite cette fois chez le Serpent à plumes invente un genre nouveau : l’Eastern, sorte de conquête de l’Est qui inspire à sa plume  cette exploration en warholie sur un mode caustique et drôlatique

A mettre entre toutes les mains, Vies d’Andy se lit d’une traite comme un thriller. Probablement le meilleur opus de Lafitte. Alors Andy ? Dites-lui « Oui ».

© Olivia van Hoegarden

Vies d’Andy de Philippe Lafitte, 17,50 euro
Chez le Serpent à plumes.
Sortie le 26 aout.

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