L’exception française, drôle d’exception…par Pierre Lamalattie

Pierre Lamalattie me plaît parce qu’il peint des gens et que ses gens me touchent. Et qu’il écrit des choses concernant ces gens, pour mieux les cerner. Et en peu de mots, il exprime une personnalité. Lui aussi écrit. Sur l’art et ce mois-ci, c’est dans Artension n°107, page 70.
Son article s’intitule « L’exception française est pavée de bonnes intentions » et en voici un un extrait, qui décrit avec talent et ironie la place de l’art contemporain (AC) dans notre beau pays légèrement … sclérosé.
 » L’art contemporain, en France, c’est d’abord un réseau d’institutions artistiques, désertes et repeintes en blanc tous les deux mois. Ce sont des catalogues de 500 pages, écrits en style néoscolastique pour un public de doctorants. C’est un académisme qui, pour l’essentiel, s’est perdu dans un exercice de style, sans objet et sans public.
Quelques tentatives ont lieu, ça et là, pour trouver des visiteurs, par exemple, en exposant l’AC dans un lieu touristique et en privilégiant des productions distrayantes, ayant valeur d‘animations. Les farces géantes organisées à Versailles, en sont un exemple. Cependant, quand on sort de l’hexagone, on est surpris de voir des expositions beaucoup plus éclectiques, ouvertes et intéressantes. »
Le suite dans cet excellent magazine dont le thème principal est justement… l’exception culturelle.

Pour moi, l’exception culturelle, c’est ce grand benêt qu’est devenu Mitterrand Frédéric, qu’on voit ici et là, lèvres ballantes, à rigoler en sortant de l’Elysée, à bayer aux corneilles durant la cérémonie des César, à parader devant le Palais des Festivals cette semaine. Et à inscrire une pratique barbare au Patrimoine Immatériel de l’Humanité. Qu’a t-il dit ou fait de remarquable depuis que Sarkozy s’est emparé de lui ? Si vous en savez plus, faites-le moi savoir…

Peinture © Pierre Lamalattie. (désolée pour cette mauvaise déf). Son site ici

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