Jeudi : rendez-vous avec Pierre Lamalattie

« J’ai 54 ans. J’ai connu moins de femmes qu’un animateur du Club Med. J’ai gagné moins d’argent que mon voisin orthodontiste. Je suis moins sportif que ma belle-sœur. J’habite toujours à 500m de chez ma mère. Et, bien sûr, je n’ai vécu aucune aventure de l’extrême. Je suis un type inoffensif, une sorte de raté irrémissible.
J’aurais pourtant bien tort de me plaindre, car, au fond, je m’en fous complètement.
Tout de même, c’est un peu contrariant d’être entouré de gens qui se passionnent pour leur carrière et leur image, de gens qui ont des « activités », qui font du sport, de la politique, qui discutent, qui s’intègrent, qui voyagent, qui pensent aux soldes, qui s’intéressent sans effort au squash, à l’aquariophilie et à bien d’autres choses, de gens qui, en fin de compte, ont le sentiment légitime d’avoir trouvé un bon mode d’emploi. »

Pour savoir la suite ou mieux, pour connaître Pierre Lamalattie, l’artiste, rendez-vous à son vernissage à la galerie Alain Blondel dans le marais, 128 rue Vieille du temple, 75003 Paris.  C’est le jeudi 3 février à partir de 18 heures. J’y serai car je suis une inconditionnelle de cet artiste qui m’interpelle par la pertinence de ses textes et le charisme de ses personnages.
L’exposition a pour titre « peindre des vies tout entières » et le pitch en est : « Les cabinets de recrutement sont formels : il faut résumer une vie à l’essentiel ».
Pari tenu. A vérifier jusqu’au 19 mars.

Plus d’info sur le site de  Pierre Lamalattie ici
Plus d’info sur la galerie Alain Blondel ici

Texte d’intro et peinture © Pierre Lamalattie

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