Des livres pour Nabilla #2

GUS FLAUBERT. MADAME BOVARY.

Elle s’appelle Emma et, comme à l’époque il n’y avait pas Meetic, on épousait qui on vous disait. Les boules. Son mari est un blaireau, petit médecin minable. Elle s’emmerde. Elle est comme toi, elle rêve d’une grande belle histoire.

Puis elle a un bébé, elle s’ennuie toujours, y avait pas Candy Crush et toutes ces conneries chronophages. Pour tuer le temps, merde ! Son mari la sort pour la distraire parce que lui, il est in love. Elle tombe amoureuse, elle couche même avec quelques hommes et elle emprunte aussi trop de thune. Elle a une sale répute, à l’époque tu devenais pas une icône grâce à des plans Q. Alors elle avale du poison et meurt dans d’atroces souffrances.

Son mari est très malheureux, surtout quand il apprend qu’elle le trompait. Alors il meurt de chagrin.

C’est une histoire vraie, un biopic, sur lequel Gus (Gustave en vrai) a enquêté. Il dit couramment que Emma Bovary c’est lui. Non, Nab, quand on dit aujourd’hui qu’on est Charlie, c’est pas pareil, oublie, ça va t’embrouiller. Sinon, c’est un des romans les plus lus, les Anglo-Saxons l’adorent. Les Anglo-Saxons ? Les Anglais et les Américains.

Texte et image © dominique cozette

Nabilla est un terme générique pour « icône à faibles connaissances ».

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