Un homme idéal

De : Alain GALLAS , ami FB, à : Cozette vide sa plume
Réponse d’un homme à Marine « quarantenaire vénère »  s’étant exprimée dans ce blog. (Mais on est pas obligé de connaître les épisodes d’avant pour apprécier cette histoire).

« J’avais l’âge de Dominique en 60 et je dois dire que j’ai soutenu avec empathie le combat des femmes de mon âge. Ainsi je faisais le ménage,le lavage, le repassage, la vaisselle, la bouffe, je torchais les enfants et pratiquais à demande toutes les activités qu’aimait la femme que j’aimais, y compris les démarches administrative que mon »cadeau » goûtait peu.
Un jour pourtant alors que sa mini était en panne, je me suis rebellé en lui signifiant qu’en bonhomme qu’elle était, elle n’avait qu’à se démerder.
Il faut dire en plus que la dame travaillait comme fonctionnaire et gardait tout son argent de poche pour Guerlain, Gudule, Bon Marché et autres marques de futurs bobos, moi je casquais tout le reste….
Puis je décidais de me consacrer réellement à la cause des femmes en m’intéressant de plus près à celles de 10 ou 15 ans de moins afin de leur montrer ce qu’on pouvait obtenir d’un homme dressé par une sufragette(et aussi 5 soeurs!).
J’ai continué à faire avec plaisir toute l’intendance que l’autre n’aimait pas alors qu’elle faisit avec plaisir ce que moi je n’aimais pas (le repassage et aller chez le teinturier par exemple). Mais surtout j’ai essayé d’expliquer à ces jeunes femmes qu’elles devaient absolument maîtriser la procréation quitte à faire des bébés pour elles toutes seules puisque de toutes façons les mecs de leur âge ceux qui ont aujourd’hui entre 45 et 50 ans ne s’occupent généralement pas des enfants.
Et je connais plein de jeunes femmes de 35, 45, 50 ans qui ont ainsi pu conduire leur vie, certes avec parfois des grands moments de solitude(la vraie finalement moins dure que celle qu’on ressent à côté de l’autre), mais sans un connard à la fois grand dadais aîné des enfants qui se prend uniquement pour le père de leur mère(quand tout va bien!).
Et les filles de 30 ans, les miennes et celles de mes potes vivent ainsi et prennent le pouvoir.
Il n’y a que comme ça que le monde changera.
Marine un conseil trouve un sexa-sexy qui saura rendre grâce à tes mérites ou materne un jeunot qui saura rendre goulûment grâce à tes charmes et qui te permettra d’exercer ce « pygmalionisme » si délicieux aux hommes, tu peux aussi prendre le jeune pour le choc, et le sexa sexy pour le chic et le chèque.
Bonne chance »

Texte © Alain Gallas.
Dessin (qui ne représente pas alain G.) © dominiquecozette

PS : J’ai mis les dessins de mon blog sur mon site à « dessins » ici

4 réflexions sur « Un homme idéal »

  1. Réponse de Marine à cet homme idéal et à propos de ce dernier conseil en contrepoint de cette belle description : c’est exactement ce que je fais, et c’est exactement ce qui se passe. Il me suffit des deux exemples proches de mes amis pour pouvoir parler des sexy-sexa en général ( ! mais non, bien sûr ! ~~~) et de voir que, c’est vrai, ils savent rendre grâce à mes mérites et aux femmes en général, ils ont été parfaitement éduqués par leur précédentes compagnes et leurs sœurs, ils ont digéré leurs échecs et leurs succès et n’ont plus peur de rien – sauf des dérives de notre société et du monde qui se prépare. Les combats, les vrais, sont actifs et la notion du temps qui passe n’est pas la même que la nôtre. C’est intéressant, c’est formateur, c’est philosophique. (Hélas, le goulûment amant ne se fait pas connaître mais j’ai appris à ne pas être pressée. Adviendra ce qui viendra. Je m’en fous. Comme du chic et du chèque que n’ont pas mes sexy sexa, car ils ont autre chose. )
    Pour ma part, il est fort bon de n’avoir plus rien à proposer d’autres que d’être moi. Pas de parentalité à partager au quotidien, plus de procréation en jeu, c’est reposant. A propos de ça, justement, j’ai eu la chance et l’immense privilège de procréer quand je voulais, avec qui je voulais (et heureusement pas toute seule, quelle galère ! et même, quelle horreur !) et, parallèlement, de mener ma vie professionnelle comme je l’entendais, avec des arrêts, des accélérations, des plages de hors circuit qui me permettent d’aborder sereinement une quatrième vie professionnelle, déjà en place et qui me convient. D’avoir en plus pu reprendre des études spécialisées pendant plusieurs années tout en travaillotant. Je connais ma chance et mon coup de gueule de la quadra-vénère a été un peu pour la forme, voire pour me porter parole de mes amies et de leurs difficultés, pas seulement pour parler des miennes. Il faut bien sûr nuancer ce que j’écrivais dans mon billet d’humeur, des commentaires intéressants ont été déposés sur mon FB et sur celui de Dominique et je découvre avec beaucoup de plaisir qu’il y a eu de la discut’ entre nous tous.
    Merci bien.
    (mais ai-je bien répondu à Alain ?)

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