POPAUL SARTRE. LES MAINS SALES.
C’est à la fin de la guerre de 40, avant l’invention de Pouss’-Mousse, qui était bien plus malin pour se laver les mains. Donc Hugo, pas Victor hein ?, le gars du livre, a 23 ans, il doit tuer un homme aux idées opposées à son groupe. Mais plus il le fréquente, plus il le trouve cool. Même s’il n’arrive pas à lui faire changer ses idées. Mais quand il voit sa meuf dans les bras de ce type, ça plaisante plus : il le tue.
Il va en prison. Mais à sa sortie, ses amis aux mêmes idées hésitent à le reprendre dans le groupe. D’autant qu’il ne se vante pas d’avoir tué le mec par jalousie, c’est trop trop la honte.
Alors, il préfère jouer l’honnêteté, une qualité qui est devenue une tare. Il sait qu’il va mourir et se dit que tant pis. Juste, il n’aime pas avoir les mains sales.
Sartre, c’est un philosophe qui a inventé l’union flottante avec Simone de B., l’amour louche, quoi. J’ai pas dit chelou, j’ai dit louche.
Texte et image © dominique cozette
NB : Nabilla est un terme générique pour « icône à faibles connaissances ».