Ma vie est un chef d’œuvre #17. C’est à Montrouge

17ème épisode de « ma vie est un chef d’oeuvre » exposée à Montrouge. Lycée Hélène Boucher avant 68 : triste bahut.

Le 59ème Salon de Montrouge est ouvert TOUS LES JOURS jusqu’au 28 mai, de midi à 19 heures. Non seulement c’est gratuit mais en plus le métro vous dépose au pied du Beffroi, station Mairie de Montrouge. Il y aura des visites guidées, des ateliers créatifs, des journées enfants…
Plus d’infos sur le site ici. Et sur mon site ici.

Texte © dominique cozette. Œuvre © Kiki Smith

 

Ma vie est un chef d’œuvre #53. C’est à Montrouge

53ème épisode de « ma vie est un chef d’oeuvre » exposée à Montrouge. Voici mon époque enquêtrice chargée d’études.

Le 59ème Salon de Montrouge est ouvert TOUS LES JOURS jusqu’au 28 mai, de midi à 19 heures. Non seulement c’est gratuit mais en plus le métro vous dépose au pied du Beffroi, station Mairie de Montrouge. Il y aura des visites guidées, des ateliers créatifs, des journées enfants…
Plus d’infos sur le site ici. Et sur mon site ici.

Texte © dominique cozette. Photo © Ari Verslui & Ellie Uyttenbroeck

A Montrouge, ma vie est un chef d’oeuvre…

Tableau #22/80

Le salon de Montrouge ouvre ses portes mercredi 30 avril pour un mois. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est LE salon d’art contemporain où il faut être quand on est, comme moi, un jeune plasticien… je veux dire un(e) artiste émergente. 75 promesses de carrières sont installées avec des créations absolument passionnantes, étonnantes, mirifiques, extraordinaires, bizarres, innovantes, ébouriffantes…
Cette année, j’expose de nouvelles peintures mais aussi une installation intitulée « ma vie est un chef d’oeuvre » car justement, elle ne l’est pas. Enfin, si, par le truchement d’immenses artistes comme Picasso, Schiele, Münch, Courbet, Keith Haring, Warhol, Basquiat et 73 autres qui m’ont prêté main forte. Ben, dont je me suis servie pour le titre, m’a même envoyé un mail !
Le 59ème Salon de Montrouge est ouvert TOUS LES JOURS jusqu’au 28 mai, de midi à 19 heures. Non seulement c’est gratuit mais en plus le métro vous dépose au pied du Beffroi, station Mairie de Montrouge. Il y aura des visites guidées, des ateliers créatifs, des journées enfants…
Plus d’infos sur le site ici. Et sur mon site ici.

Texte © dominique cozette. Oeuvre © Maurizio Cattelan

Coup d’art frais au Salon de Montrouge !

Je vous l’accorde, mon jeu de mot ne l’est pas, frais. Pourtant, il pleuvait, ce jeudi, quand je suis allée scruter le nouvel arrivage des heureux élus sélectionnés voisinant avec deux invités de poids :  Théo Mercier et Matali Crasset.

(None Futbol Club)

Et c’est que du bonheur ! J’y ai vu une voiture de police retournée comme une veste de politicard opportuniste (ça, c’est un pléonasme), des vidéos de bidons percutants, des sculptures floues, des visages en gouttes,

(Béatrice Dumiot)
(Création de G. Goiffon et Ch. Beaute)

 

(J. Fourrès-Varnier)
(Vidéo de Justine Pluvinage)

des grenouilles origami en inox, des formulaires artisés, des dessins académiques, une machinerie à écrire et puis et puis cette artiste qui est venue me parler car je m’intéressais de très près à ses oeuvres : elle s’appelle Léa Barbazanges et son site est ici et ça vaut la peine de cliquer. Le travail de Léa c’est l’expérience des matières tels que … ailes de mouches, toiles d’araignées, fils de verre, aigrettes de pissenlits (celles qui s’envolent quand on souffle dessus) et autres matériaux affolants de fragilité.

(Ailes de mouches de Léa Barbazanges, avec reflets des fenêtres)

 

Mais allez-y, le salon est desservi par le métro, c’est ouvert tous les jours et c’est libre. Au vu des petites classes qui se pressent avec enthousiasme autour des oeuvres, n’hésitez pas à y aller avec les enfants, pendant ce temps-là, ils ne font pas de bêtises !
Voir site ici. Catalogue doux au toucher : 10€

Sylvie Sauvageon, la collectionneuse.

« Récolter, ramasser, garder le maximum de choses vues. J’aimerais pouvoir tout emmagasiner dans des entrepôts  immenses où chaque objet  aurait une place répertoriée. C’est ce que je fais dans mon travail, tout ce que je vois doit être reproduit, annoté et classé. Si le souvenir ne possédait pas sa trace il pourrait être oublié, tant de choses disparaissent avant même qu’on les ait retenues. »

J’ai découvert Sylvie Sauvageon au Salon Mac Paris en 2009. Son stand n’était pas loin du mien, ce qui me permettait d’aller le scruter de temps en temps. Oui, le scruter, scruter son travail de ouf qui, si on n’est pas au courant, peut ne pas accrocher l’oeil.

Comme cette oeuvre de 2,50 sur 3 mètres. Qu’a-t-elle de particulier ? Elle est entièrement réalisée au crayon de couleur. Vous imaginez le travail ! Cette image fait partie d’une petite collection de quelques autres décors aussi vastes, à l’échelle 1, plutôt désuets, qui témoignent de l’opiniâtreté de l’artiste à parfaire ce qu’elle entreprend. Ça s’appelle l’endroit du décor.
Sylvie fait des collections, de nombreuses et foisonnantes collections, commencées à une date précisée et toujours en cours. Les livres qu’elle lit, par exemple. Pour s’en souvenir. Tant pis si elle met plus de temps à reproduire à l’identique leur couverture qu’à les lire, c’est systématique. Un livre lu, un dessin au crayon de couleur.


Il y a aussi les collections d’objets, de choses vues en ville — principalement à Lyon où elle réside — ou lors de ses voyages.


Comme cette affiche sur un quai de gare, qui fait 185 x 130 :


Elle collecte des morceaux de Libé qu’elle redessine ensuite. Elle a réalisé une collection appelée « une seule image » : il s’agissait de reproduire la photo de Libé du jeune Tunisien qui s’est immolé, mettant le feu aux poudres de tout un peuple révolté. Quand elle a fini le dessin, elle l’a mis dans une enveloppe. Puis a fait le même, et la même manoeuvre. Et encore le même,  jusqu’à épuisement de son intérêt. Alors, elle a sorti toutes les mêmes images pour constater qu’elles n’étaient pas vraiment les mêmes.


Il y a eu d’autres d’autres dessins gigantesques qui m’ont scotchée, comme cette caravane à taille réelle, exposée au Salon de Montrouge 2010, et aussi une imposante pelleteuse :



Toutes ces collections interminées sont triées, classées, référencées, rangées dans des boîtes elles-mêmes soigneusement classifiées. Car voyez-vous, ce que craint le plus Sylvie Sauvageon, c’est de perdre la trace. La trace de ce qu’elle a vu, lu, vécu, connu, effleuré. Rien ne doit partir dans l’oubli, tout est consigné sur le papier pour bien montrer que cet élément du monde est bien réel. C’est son disque dur.
Le site de Sylvie mais aussi son blog sont passionnants car vous y découvrirez la densité de ses textes, la poésie de ses peintures du rien paysager qu’elle glane ça et là, la richesse de son obsession à saisir la vie, mine de crayon. Impressionnant !

Texte © dominique cozette. Tous dessins © Sylvie Sauvageon

Montrouge, un bon but de ball-art-de !

Bon, on vous dit Montrouge, vous dites ouais, bof, et  pourquoi pas Hénin Liétard ou Monceaux les Mines. Que ne connais pas, mais c’est l’idée. Hé ben figurez-vous qu’à Montrouge, il y a un super salon, qui s’appelle le Salon de Montrouge, qui réunit le gratin des futurs grand(e)s artistes de demain. C’est gratuit, déjà, c’est pas loin du métro et du tram Porte d’Orléans, mais surtout c’est très intéressant. Il y a à voir dans tous les styles d’art contemporain actuel : installations, photo, peinture, dessin, sculpture, vidéo… Une tonne d’humour, des flots d’insolence et du talent à gogo ! Ça fait du bien, ça stimule, ça donne des idées, ça passionne les mômes — j’ai vu de très jeunes classes commenter l’expo avec des commentaires très pertinents — en plus c’est pas prout prout ma chère ni prise de tête, bon, alors voilà. Avec MAC Paris, c’est le salon à ne pas rater.
Le site c’est ici. L’oeuvre que j’ai affichée est de Sylvie Sauvageon : c’est un immense dessin en 3 lés entièrement réalisé au crayon de couleur, comme tout ce qu’elle fait. Ah non, elle travaille aussi le savon (ça, c’était à MAC Paris en novembre dernier).

Vous avez jusqu’au premier juin pour voir tout ça. La Fabrique, 51 av. Jean-Jaurès à Montrouge.

Dessin © Sylvie Sauvageon.

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