La femme, ce poison !

C’est un vrai poison, ce bidule qu’on appelle la femme !  Pourquoi lui a t-on donné un cerveau ? Une bouche, un vagin, un utérus, deux bras costauds et voilà. Ça aurait suffi au bonheur de l’homme sot. Mais malgré tout ce qui a été tenté en occident, le cerveau de la femme s’est mis à produire ses idées (des idées !) notamment de parité. Et ça, ça fait mal aux testicules. Mais vraiment mal. Car comment expliquer qu’il y ait si peu de bidules qu’on appelle les femmes aux postes occupés légitimement par les hommes — ce sont les hommes qui les ont fabriqués, pute vierge, ces postes confortables, bien rémunérés, bien considérés, bien huilés, non ?
Alors comme ça, les bidules qu’on appelle les femmes veulent elles aussi leur part de « gâteau », comme si c’était du gâteau de diriger une entreprise, une administration, de présider un conseil, de donner une parole d’expert, d’animer des médias, de donner des ordres, de gérer son petit personnel etc… C’est comme si on leur disputait le droit à la grossesse !
Quand même,  faudrait quand même pas se les mettre à dos sinon quéquette blues. Donc, laissons passer une loi pour la parité. Oh, mais attention, pas pour tout suite, bordel de cul, la greffe ne prendrait pas, il faut faire ça au goutte à goutte. Car souvenez vous bien : le bidule qu’on appelle la femme, c’est du poison. Il faut se mithridatiser, en absorber chaque jour une petite dose pour que les organes ne s’endommagent pas. Petit à petit, dans un délai qui n’existe plus en politique (une éternité), en 2018, on aura introduit … 40% de bidules qu’on appelle des femmes parmi les hauts fonctionnaires.
– Heu… si je peux me permettre, dans des lois plus anciennes, on avait parlé de 50 %…
– Vous en êtes sûre, madame Chaussure ?
– Affirmatif, monsieur Bourpif !
– Ils ont dû faire une erreur, madame Vapeur !
– Non, non. D’ailleurs, je peux vous lire la définition du terme parité, monsieur Chospié !
– Gageons que la progression continuera par la suite, madame  Tagueule !
– Ça ne rime pas du tout, monsieur Bandemou ! Et cette loi, elle ne rime à rien non plus, monsieur Fégafatoncu !
Bref, les mamies ne lui disent pas merci, à cette loi dont elles n’ont que faire vu qu’en 2018, la parité elles ne sauront même plus ce que ça signifie car les hommes de leur âge, y en aura plus bézef !  Mais les autres bidules qu’on appelle des femmes, celles qui produisent encore des ovocytes, moi je serais que d’elles, je me dirais qu’ils se foutent de ma gueule. Car quand ça sert leurs intérêts, ils n’attendent pas la fin d’un quinquennat, plus un quinquennat, plus le début d’un autre pour agir ! (et se disent que d’ici là, centrales nucléaires, révolutions, réchauffement climatiques… y aura plus urgent à régler, madame Baisée).

texte et peinture © dominique cozette qui vous remercie de partager ce blog s’il vous semble que ça pourra intéresser vos ami(e)s…

 

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