Les états d’âme de Cellulite *

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Qui est cette forte femme dans ma glace ? Encore cette vieille antienne, allez-vous me rétorquer ! Non, l’autre était un petit format. Celui-ci est à taille réelle. Alors, si ça se trouve c’est un auto-portrait, vous demanderez-vous si vous ne m’avez jamais vue ! Monsieur est trop bon, mais non, j’ai le regret de vous annoncer que je ne suis pas canon comme ça depuis que je suis canonique, d’ailleurs je n’ai jamais eu de gros seins non plus et tant mieux, au moins ça ne tombe pas avec l’âge. Alors, c’est qui ? Bah c’est madame Schtroumpf, Eve de son prénom, voyons ! Celle qui fut taillées dans une côte de mec parce qu’il en avait une en trop, la côte flottante, pas la côte de Blaye idiot, et qui croqua l’orange que Dieubleu lui avait interdit de mordre. Quel min’cheux, çui la ! Donc cette Diableu de femme a fini par engendrer cette myriade de petits êtres sensibles et tendres, à bonnet blanc (et Dubonnet) qui logent dans des Offices à Loyer Lamellibranchu. Comme on ne peut pas les déshabiller, ni leur ôter leur bonnet blanc (et Dubonnet), personne ne sait qu’ils sont jaunes de poil et autres extensions kératiniques. Bon, maintenant que je vous l’ai dit, passons au point crucial : pourquoi cette Schtroumpfette parle t-elle anglais ? Mystère et bull terrier. Peut-être révise-t-elle quelques notions en vue de la future mondialisation de sa petite troupe. De toutes façons, la plupart des femme se trouvent trop grosses, que ce soit en serbo-croate ou en poldo-moldave. Non, pas vous  ? J’ai dit : la plupart.
* Référence à un album de Brétecher la bien nommée.

Texte et peinture © dominiquecozette

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