Oubliez-moi !

Vu Tabatah Kash (je ne sais pas comment ça s’écrit) chez Biraben. Je l’ai trouvée touchante. Pornostar dans les 80’s,  elle est partie aux USA lorsqu’elle a eu assez d’argent. Pour « refaire sa vie ». Son seul désir, vivre normalement avec son mec, faire des gosses et voilà. Elle s’est renommée Céline, elle a eu deux enfants. Et puis, raconte-t-elle, des gens mal intentionnés ont fouillé la poubelle et ont fait remonter son passé sulfureux. Elle, c’est pas que ça l’aurait dérangée, c’est pour ses enfants. Il a fallu qu’elle leur explique pour pas qu’ils soient mis brutalement au courant. Et puis son mari est mort. Il dirigeait une affaire porno, hot quelque chose. Alors elle est rentrée en France avec ses gosses et a repris l’affaire.
La journaliste explique que maintenant, avec les réseaux sociaux, il ne peut y avoir de droit à l’oubli. Tout ce que tu fais est inscrit et peut ressortir quand tu as 79 ans (note qu’à 79 ans, on s’en tape un peu). Alors qu’avant, on pouvait arrêter tout, se faire oublier et disparaître.
Elle oublie que ce jour, c’était les 80 ans de BB qui elle, a voulu disparaître du paysage il y a 40 ans. En finir avec le cirque médiatique, les paparazzi, s’occuper de ses chers animaux. Impossible.
Moi je dis que pour faire oublier ce qu’on a fait comme conneries jadis, il suffit de sévir en politique. Tu peux faire les pires choses, sortir avec tes casseroles, avoir été condamné, hors-la-loi, mêlé à des affaires bien louches,  tu fais juste comme si rien n’était. En fait, le droit à l’oubli en politique, c’est quand le principal intéressé oublie. Ou fait mine d’oublier. Le reste, c’est de la gnognotte.

Texte et image © dominique cozette

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