Gondolier, tu te souviens comme il était top, celui qui me tenait dans ses bras ? Il était tellement top qu’une autre lui est tombée dessus et franchement, c’est pas fair play. Il était à moi même si je te trouvais mieux gaulé que lui. Je te déshabillai du regard, entre parenthèses, ton petit caleçon avec des coeurs était bien vu, c’est peut-être l’uniforme quand on fait ton job. Tu ne dois pas te souvenir de mon mec parce que c’est moi que tu regardais. Tu me dévorais des yeux, coquin ! Tu as du voir que moi aussi j’avais un coeur sur mes mini-dessous. pas un coeur croisé, ballot ! Alors pendant qu’on se consommait l’un l’autre, mon pauvre mari tout neuf a pris comme un coup de vieux et le soir, ceinture ! Il m’a traitée de pute et tout ce qui a rapport, salope, etc. Je lui ai dit que c’était pas ma faute si les gondoliers étaient aussi beaux gosses. Et puis c’est lui qui avait choisi ce voyage de noces. Moi, je voulais aller chez les Inuits, oui, inuit de noces, je trouvais ça très chic et très drôle. Mais bon. Bref, gondolier, si tu vois mon ex-mari avec une autre, sois gentil, ne chante pas pour lui, il ne le mérite pas. Par ailleurs, j’aimerais bien te revoir personnellement et faire un petit tour de Lido avec toi. La lalala lalalala….
Texte et dessin très moyens (c’est samedi) © dominiquecozette d’après vaguement une chanson de Dalida quand j’étais toute petite.