On a bu cul sec notre vie, intubés, entubés aussi par l’intarissable nectar amer à boire.
Quand on se cuite on se quitte, c’est même pas un délit de fuite, juste une voie d’eau dans le radeau du conjugo.
Nous deux c’était du tout cuit, et puis très vite ce fut cuit. L’amour est parti doucement en titubant.
Entre nous deux l’Entre-deux-mers, aromatique adultère, ce fut le verre dans le fruit jamais cueilli.
In vino, toute la vérité, beaucoup d’amis nases, de gamma GT, et nos gamins jetés dans l’eau du vin.
On a bu jusqu’à l’hallali à notre amour qui s’est tari, fini en eau de boudin, tout ça en vain.
Boire et déboires j’assume en bloc, et dans ma cave, je stocke mes cadavres millésimés non consignés…
Quelle sale histoire de couple, franchement, c’est la débâcle. Boire cul sec leur vie et tout qui fout le camp…. Voilà. Il lui reste juste, à la dame, que ses cadavres exquis et millésimés mais malheureusement non consignés. Moi ça ne risque pas de m’arriver : je n’ai pas de cave.
Vous pouvez écouter un échantillon de cette chanson (et d’autres) ici sur mon site. C’est moi qui chante et qui l’ai écrite. Comme les autres.
On peut aussi l’écouter en entier sur mon myspace. Et puis acheter le CD pour 6 euros, c’est donné, il y a 12 titres, ça fait 0,50 le titre et 0 la pochette qui est de toute beauté et le liflet inside, de toute utilité.
Texte et photo © dominiquecozette
J’adore ce texte!!!!
Les parents boivent, les mamans trinquent!!!