Les Fessebouqueries #372

Parlons peu, parlons vert avec les deux infos les plus brûlantes de la semaine : à la une, la disparition du vert du stylo 4 couleurs qui a causé un traumatisme exceptionnel. Ce n’était qu’un fake. En deux, l’ou-verdure d’une zone zizi-quéquette-nichons à loilpé à Vincennes OMG !, que d’émotion de censure ! Sinon, rien de bien spécial, une icône blonde qui disparaît, un député avec un pet au casque, un code du travail écorniflé, un pape à gauche de Jésus mais à droite de Dieu dont la colère se déverse sur les bons croyants américains. Une bonne nouvelle : la droite la plus bête du monde a désormais son héraut. Ça commence par W…
– RR : Y en a marre d’être l’avenir de l’homme. Qu’ils se démerdent un peu.
– JB : Vous avez remarqué que TOUS les mots de la langue française se terminant en Wauquiez ont une connotation négative ? Par exemple : Laurent Wauquiez. Coïncidence ? Je ne pense pas.
– NP : Quand soudain les cathos riches s’aperçoivent qu’ils n’aiment pas du tout les valeurs défendues par le chef de leur secte. (Figmag : le pape est-il de gauche ?)
– RR : Quand j’étais prof, je comptais le nombre de frites dans l’assiette. C’était de la physique cantoche.
– NA : Appelez votre pote à Houston et demandez lui si ça baigne.
– ADC : La vraie question qui se pose c’est « peut-on encore l’appeler stylo 4 couleurs » ?
– AB : Ce soir, omelette au Fipronil ou canard H5N1 ? Sinon, bœuf aux pesticides ou sushi Fukushima (faut l’dire vite). Quel dilemme…
– JS : En voyant le spécial immobilier de l’Express, je me dis soudain que j’ai loupé celui sur les francs maçons cette année. C’était quand ?
– JPT : Mélenchon à Marseille : le plaisir de retrouver la logorrhée communiste.
– ALD : Le grain à moudre, maintenant, sur les statues et plaques à déboulonner.
– RR : — Mireille Darc est morte, quand je pense que ça aurait pu être moi. — Ça risquait pas, t’avais pas le même cul.
– NP : Le Dieudonné qui va en Corée du Nord c’est celui qui se plaint du manque de liberté d’expression en France ou c’est un un homonyme ?
– LN : S’il enseigne la quenelle à Kim Jong Un je quitte cette planète.
– RR : Taper son ennemi à coups de casque. Le combat en duel, ça avait quand même une autre gueule.
-PI  :  — Alors ces vacances, c’était bien?  — Ouais nickel  — Les gamins ont aimé aussi?  — Merde, les gamins !
– HL : « Trump attendu mardi à Houston ». Avec l’ouragan Harvey, ça fera donc 2 catastrophes majeures en quelques jours qui s’abattent sur le Texas.
– GO : Vous n’allez quand même pas commencer à chialer pour le code du travail alors qu’on vient à peine de sauver le vert des Bic 4 couleurs ?!
– CL  : L’autre jour quelqu’un ma demandé ce que je préférais comme religion….
_ j’aime les juifs athées, les musulmans athées et les cathos athées.. ….autre chose ?
– RR : Le mariage, le plus vieux contrat aidé.
– NP : Imposer le naturisme serait le meilleur moyen de lutter contre le terrorisme : essaye de planquer une ceinture explosive quand tu es à poil !
– RR : Les politiques à la radio, les journalistes à l’Elysée. Découvrez bientôt les ex profs de latin tops modèles.
– IZ : À quoi pensez-vs ce matin? Vous voulez nous faire part de quelque chose? Comment s’est passée votre journée? Exprimez-vous. Facebook, cette mère juive.
– AR : C’est marrant, ces politiques qui deviennent journalistes et pas entrepreneurs alors qu’ils détestaient la presse et adoraient l’entreprise!
– HD : Ouverture d’un camp de naturiste de 7300 m2 au bois de Vincennes avec la complaisance de la mairie de Paris. Anne Hidalgo a enfin ouvert les bois sur verges….
– NP : L’inconvénient de partir en vacances en septembre c’est que tu ne peux pas partir avec tes enfants. L’avantage c’est que tu ne peux pas partir avec tes enfants.
– MK : Lu dans la presse : « Le député PS frappé à coups de casque par un député LREM en soins intensifs ». Je me demande sournoisement si « député LREM en soins intensifs » ne relève pas du pléonasme…
– CC : un petit mot à tous les profs en pré-rentrée qui matent facebook sur leur portable pendant qu’on leur explique des trucs dont ils se foutent royalement : là, tout de suite, vous ressemblez à vos prochains élèves.
– PR : Après les nudistes, je me demande quel groupe social va bien rester pour approfondir une approche clientéliste et locale ?
– NP : Les trombes d’eau sur Paris ce soir c’est une opération de promo de la Bretagne où un geste de solidarité avec le Texas ?

Illustration © dominique cozette. On peut liker, on peut partager, on peut s’abonner, on peut commenter, on peut faire un tour sur mon site ici. Merci d’avance.

C’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule #2

Sujet : la dette et sa cavalerie.
La dette, la dette, la dette !!! On ne pense plus qu’à ça ! Même en regardant l’excellentissime « elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais … elle cause ! » d’Audiard, j’y ai pensé, à la dette. Et comment ! C’est un peu comme dans le film : plus on a besoin d’argent, plus on en emprunte, plus on en emprunte, plus on en a besoin, plus on en a besoin, plus en emprunte, plus on en emprunte, plus on en a besoin , plus on en a besoin, plus en emprunte, plus on en emprunte, plus on en a besoin,… Oui c’est facile avec les outils Word…

Dans le film, c’est une femme de ménage futée, Annie Girardot dans toute sa splendeur, qui bosse chez trois chelous qui ont chacun un terrible secret. Blier, Le premier, est caissier dans une grosse banque et il pique dans la caisse pour satisfaire à ses envies libidineuses, d’un niveau, chers amis !!! Il en est même obligé de tuer le collègue témoin et de l’enterrer dans son jardin. Mireille Darc, so glamour, s’apprête à être la femme d’un ministre haut placé mais … son passé de pute risque de faite tache. Sim, le dernier, est un cureton ami de louveteaux mais qui se travestit en libellule dans de louches cabarets nocturnes pour amasser du blé. Annie va s’arranger pour que tous trois deviennent à la fois maîtres-chanteurs et victimes, ce qui fait que l’argent de A passe à B puis à C et recommence, la machine s’emballe de plus en pus vite. Jusqu’à ce qu’un accessoiriste un peu bourré (le vin n’était pas oublié sur les tournages d’Audiard) oublie un jour de disposer les faux biftons dans la paquet et que le comédien découvre avec stupeur qu’il s’agit de papier journal. Audiard exploite le filon et lui fait dire : oui, c’est comme ça qu’on paie maintenant ! Répété par chacune des victimes rançonnées. Donc les rectangles de papier journal, devenus monnaies d’échange (comme notre fric virtuel) se mettent à tourner, de plus en plus frénétiquement…

Vraiment un jeu de con. Comme la dette dont on peut espérer qu’elle prendra fin très vite. Quand le Grand Réalisateur du Monde fera dire à l’un de ses piégés en tapant sur la table : j’arrête votre jeu à la con ! M’faites tous chier ! A partir de dorénavant, vous n’aurez plus rien ! Mais ce qui s’appelle rien de rien ! Pas un kopek ! Pas un centime ! Pas un euro ! Que dalle ! Et si vous êtes pas contents, c’est le même prix ! Et vous savez quoi, cher banquier de mes deux : je vous emmerde. Je vous emmerde abondamment, copieusement, exagérément, énormément, sans limites, sans vergogne, sans regret et profondément ! Et encore, je pèse mes mots !

Espérons-le, on ne sait jamais. On a les Economistes Atterrés, on a Roosevelt 2012, on a les Indignés et tous les énervés ordinaires, moi je vous le dit : on ne sait jamais.

Texte et dessin © dominique cozette

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