DSK, le meilleur coup de l’année !

Oui, DSK est un super coup de com, effectivement, pour une nana passée maître(sse) ès coup de Jarnac, coup bas et autre coup du père François.
Le début de leur histoire s’effectua gentiment, au coup par coup, un coup pris ensemble dans un bel endroit, le petit coup de charme habituel du monsieur, un coup de coeur inattendu chez la dame qui n’alla peut-être pas jusqu’au coup de foudre. Vinrent un coup de langue par ci, un coup de queue par là, un coup de boutoir encore suivi du coup du revenez-y. Soucieux de sa réputation de bon coup, il ne lui fit  jamais le coup de la panne.
Car lui ne se méfia pas — coup de chance pour elle —  voyant dans cette affaire un bon coup de fouet à sa libido, un coup de feu à son coeur exsangue, un coup de pot dans sa vie dévastée, bref le coup de folie nécessaire à sa survie.
Pour un coup d’essai, ce fut un coup de maître ! Car, coup de théâtre après les trois coups, il s’aperçut que c’était un coup tordu, sorte de coup de poker où, entrée en coup de force dans son intimité, elle s’apprêtait à faire coup double : fric + com. Son éditeur était dans coup, lui filant un beau coup de pouce qu’on appelle aussi à valoir (avaloir ?).
Le coup fut dur pour lui quand il sut que c’était juste  un coup monté, et bien monté, un coup fourré et salement fourré. Genre coup du lapin qui te laisse assommé.  Il accusa le coup très difficilement, tout à coup terrassé par un gros coup de pompe.
Mais coup du sort : selon ses avocats, la parution de ce coup foireux tombait sous le coup de la loi. Serait-ce, pour elle et ses soutiens, un coup d’épée dans l’eau ?
Après ce coup de bambou, il ressentit comme un coup de sang. Ses avocats l’encouragèrent à tenir le coup : il ne devait surtout pas manquer son coup ! Pour marquer le coup, il poussa un gros coup de gueule face caméras, qui tinta comme un coup de semonce pour « la belle ». Toute la presse était aux cent coups. Allait-ce être le coup de grâce pour l’objet littéraire qui risquait d’être interdit ? L’homme du coup d’état du 14 mai 2011 ne voulant pas se montrer comme un censeur ordonna juste un coup franc à l’équipe adverse. Sorte de coup de torchon sous forme d’encart au coût conséquent. Pour permettre le coup d’envoi légal de la vente du bouquin.
Après coup, que penser de tout ça ? Qu’il y a des coups de pieds au cul qui se perdent. Personnellement,  je ne vous ferai pas le coup de lire ce truc pour vous. Pour moi, il ne vaut pas le coup. Je veux dire : il ne vaut pas un clou.

Texte et dessin © dominique cozette

Social media & sharing icons powered by UltimatelySocial
Twitter