Du mâle dominant au mâle dos-minou…

La grosse quéquette, celle du dominant en général blanc, quinqua mais pas que (pas queue, j’allais dire, faisant un horrible contresens) est en souffrance. Elle dérange, ce n’est pas nouveau, mais ça commence à se savoir, à se voir, à gêner aux entournures.
Des têtes (de nœud ? hum) tombent comme à Gravelotte, la parole se libère, dit-on, les prédateurs en meute sont priés de faire mea culpa (je n’ai rien dit). Je vous demande de vous arrêter !!! disait Balladur aux bajoues molles, mais il parlait d’autre chose. Oui, on vous demande de vous arrêter ! En attendant, quelques prix :
GOLDEN QUÉQUETTE :
A Monseigneur Barbarin, un pote-en-tas de l’Eglise,  pour avoir protégé ses membres inférieurs pédophiles. Qu’il ne fasse pas sa peine, on s’en fout, « grâce à Dieu » certains faits sont prescrits (allez voir ce film exceptionnel), mais l’important, c’est qu’il soit condamné, damné. Et qu’il file sa dèm à François. Le pape l’aurait-il viré, sinon ?
GOLDENISSIME QUÉQUETTE :
A tous les violeurs de soeurs. Avant-hier, Arte nous instruit d’une très très sombre histoire cléricale, encore, narrant les turpitudes, viols, domination, soumission, IVG, harcèlement, j’en passe, de ces pauvres nones abusées par les représentants de Dieu, dont l’un, sale, puait du zizi qu’elles étaient priées d’enfourner très régulièrement. Je ne sais pas comment elles faisaient pour ne pas lui vomir dessus. L’Eglise a su, le pape François aussi, mais alors ? Bah rien, rien n’a filtré, l’Eglise s’étant emparé de ce pratique outil appelé omerta qui fut longtemps l’apanage de la puissante Mafia. Barbarin était d’ailleurs encore de cette partie.
GOLDEN-SILVERED QUÉQUETTE :
Au grand argentier de la papauté, le cardinal Pell, bras gauche ou droit, on ne sait plus, de François qui, à l’heure actuelle, croupit au cachot pour pédophilie avérée sur le vaste continent australien.
Mais encore ?
SHITTY QUÉQUETTE
Quittons les histoires de culte et regardons autour de nous, cette belle civilisation humaine à l’œuvre dans les médias. La Ligue du Lol, encore une meute, mais celle-ci composée ni de vieux ni de pédophiles, propres sur eux, mignons pour certains, décidant qu’on allait bien se marrer à se foutre de la gueule des petits, des sans grades et des nénettes qui commencent à nous les briser menu avec leurs prétentions de parité. Tremblez, tous ceusses qui veulent nous piquer la place ! Alors on harcèle, on humilie, on salit, on effraie, on rabaisse, ah, qu’est-ce qu’on se marre de voir ces petites choses se ratatiner, s’inquiéter, s’angoisser, quitter la place, le job, même, tomber en dépression. Les Loleurs ligués ne niquent pas physiquement — ils ont probablement d’autres chattes à fouetter tout auréolés qu’ils sont de leur petit pouvoir médiatique tout neuf — les Loleurs  ligués niquent direct dans la tête, anéantissent, faisant avaler toutes chaudes les vomissures de saletés que leur talent sait si bien exprimer. Mais ouf, ça y est, ils sont démasqués, déculottés, décalottés, défroqués, virés, débarqués sur le quai des ratés qu’ils fabriquaient. Mais quand vous lisez leur mot d’excuse, encore des mea culpa où ils nient plus ou moins leur entière responsabilité.
LITTLE QUÉQUETTE :
A un petit Jackon et ça ne me réjouit pas plus que ça de voir ce chanteur auto-blanchi, AKA Bambi, l’ami des petits gnenfants avec qui il dormait, qui ressuscite pour susciter à nouveau la polémique. Parfois, on pourrait se demander quelles sortes de parents confient leurs petits à des célébrités sans se poser la moindre question…
SO WHAT ?
Pour tout dire, ça doit être bien encombrant d’avoir en même temps :
– un sexe qui se dresse à la moindre occasion
– de la testostérone en pagaïe
– une position dominante
– une impunité assurée
– une absence de vergogne
– et une grosse dose de pouvoir qui permet de piocher à l’envi dans la vaste soupière où mitonnent toutes ces petites proies qu’on siffle et qui ne demandent qu’à être soumises, méprisées, usées et abusées, puis jetées.
Heureusement, tout mâle n’est pas dominant, beaucoup d’ailleurs sont plutôt mâles dos-minou, quémandant caresses et gratouillis dans le sens du poil et ne demandant qu’à ronronner gentiment  conformément à l’exercice normal de leur humanité bienveillante.

Texte © dominique cozette

 

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