Les Fessebouqueries #704

Mourir, c’est partir un peu, mais non Thierry, tu n’es pas parti du tout, tu nous as juste fait réviser ce qu’est une télé inventive à l’heure où une ministre de la cult, bref… Les Gavés (je parle des gens au pouvoir) continuent à nous serrer le kiki, avec les compliments du chef des merdailles, avouez qu’on est drôlement gentils d’accepter tout ça sans moufter. Ah oui, on ne peut pas moufter quand on est en vacances ou qu’on attend le grand feu d’artifesses payés par nous. Un jour ou l’autre, il faudra que les académiciens changent la définition du mot démocratie, là ça rentre mal dans le trou du puzzle… faut pousser à coup de matraque. En tout cas, pas besoin de forcer pour faire entrer un glaçon dans un ballon de rosé ! Tchin dear friends et bon WE !

  • OR : “Saucer c’est tremper.” Les émissions culinaires sont en deuil.
  • NP : J’ai écrit au comité Nobel pour proposer que Trump et Netanyahou reçoivent, ex æquo, le prix Nobel des Pépères Ubu.
  • BR : Bonjour les amis, Ceux qui veulent vous faire bosser une heure de plus sont en vacances pendant trois mois.
  • CH : C’est tellement exigeant d’être de gauche, faut se renseigner, se questionner, se confronter, débattre, etc. À droite, il suffit juste d’être un gros con.
  • EDF : Elisabeth Borne « on ne doit pas donner le bac à tout le monde ». Pourquoi donc ? Ils donnent bien la Légion d’honneur à n’importe qui.
  • UQ : Moins de lits d’hôpital, plus de fusils. Moins de soignants, plus de troufions. Moins d’enseignants, plus d’impôts. Dormez bonnes gens, l’ennemi est là qui veille depuis l’Elysée, il vous prépare sa petite guerre, enverra vos gosses se faire trucider pour tout sauf la France.
  • BB : Faire l’amour après 50 ans, c’est plus excitant. Vous ne savez jamais si vous allez avoir un orgasme, une crise cardiaque ou une crampe.
  • DC : Ardisson. Un royaliste qui passe l’arme à gauche.
  • LP : À Macron qui a dit hier soir : « Pour être libre dans ce monde, il faut être craint. Pour être craint, il faut être puissant », je préfère Albert Camus qui pensait pour sa part que « Rien n’est plus méprisable que le respect fondé sur la crainte. »
  • CA : On n’a pas un canadair en état de marche pour lutter contre les incendies mais on a des blindés suréquipés pour assurer le dialogue social. On ne peut pas tout avoir.
  • NMB : – Pour résorber le déficit, j’ai donc décidé de taxer les ultra-riches et les entreprises du CAC40… Non ah ah j’déconne, vous devriez voir vos têtes ah ah. On va donc faire comme d’habitude : saigner le petit peuple, merci bonsoir.
  • DP : Question jugement dernier. Thierry, pour un royaliste mourir un 14 juillet c’est pas un peu rater sa mort ?
  • SA : J’ai un peu de mal avec les humoristes qui se vantent de faire « complet » à Avignon alors que c’est la clim qui remplit la salle.
  • PE : Selon un sondage, 100% des français souhaitent SUPPRIMER François Bayrou pour rembourser la dette du pays.
  • GZ : Le budget présenté par le gouvernement a le mérite de la clarté : nous sommes prêts à tout (dérembourser des médicaments, supprimer des jours fériés, réduire l’Etat social…) avant de demander ne serait ce qu’un centime à Bernard Arnault et aux milliardaires français.
  • SP : « Nous devons responsabiliser les patients », annonce le Premier ministre, François Bayrou. Le retour du slogan. « Je baisse mon cancer, j’éteins mes tumeurs, je décale ma chimio ».
  • DP : Moscovici salue « l’ampleur de l’effort » demandé mais note qu’il repose beaucoup sur l’État. Moscovici. 23 200€ par mois, voiture / chauffeur.
  • UQ : Après avoir demandé efforts et économies aux Français , notamment aux malades, Bayrou est reparti en weekend à Pau pour un coup de trajet de 20 000€ aux frais de l’Etat.
  • MN : Je ne veux pas me vanter mais un jour j’ai trouvé mon mot de passe en une seule tentative.
  • GA : Peut-être qu’une manière de se rendre compte à quel point ce pays est malade, c’est de réaliser qu’on compte le nombre de stylos bic qu’utilisent les fonctionnaires (0,15€ le stylo) mais pas le nombre de voitures avec chauffeurs qu’empruntent leur hiérarchie.
  • SLP : Donc là en 24h les Français viennent de perdre 1 semaine de congés payés, 2 jours fériés, 2% sur leur livret A et les médicaments pour les cancers ou le diabète plus remboursés intégralement. Bonnes vacances.
  • IB : Ceux qui ont ruiné la France expliquent comment ils vont rétablir les comptes. Ceux qui ont perdu les élections dirigent le pays. Ceux qui s’en sont mis plein les poches réclament des pauvres qu’ils se serrent la ceinture. Bienvenue en absurdie.

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RAPPEL : Je collecte au long de la semaine les posts FB et les twitts d’actu qui m’ont fait rire. Les initiales sont celles des auteurs, ou les premières lettres de leur pseudo. Illustration ou montage d’après photo web © dominique cozette. On peut liker, on peut partager, on peut s’abonner, on peut commenter, on peut faire un tour sur mon site, mon blog, mon Insta. Merci d’avance.

Brève rencontre avec Ardisson

Je raconte dans mon dernier opus ce narrable entretien avec Thierry Ardisson qui n’était alors qu’un simple pubeux d’une belle agence. En 77 peut-être.

« J’avais essayé de me faire engager dans une belle enseigne du nom de TBWA, rue du Pont-Neuf, suite à une petite annonce dans Stratégies. J’essayais de rencontrer la personne qui recherchait rédacteur/trice pour travailler sur une marque de distribution. J’ai téléphoné des dizaines de fois, je connaissais le numéro par cœur. Enfin, je suis tombée sur la personne. L’agence avait un look sympa, très moderne, très atelier de Manhattan, enfin je ne sais plus bien mais ça faisait branché. On m’indiqua où me rendre, c’était en haut. Le type s’appelait Thierry Ardisson, son bureau était petit, mansardé, lumineux. L’homme était brun, ni sympa ni pas sympa, pas très chaleureux dirais-je, brun, vêtu de noir*. Il me fit asseoir et commença à me parler de lui. Il allait bientôt partir dans une île lointaine, je ne me souviens plus laquelle, où il pourrait écrire son livre. Car l’écriture lui tenait beaucoup à cœur. Il se demandait comment il allait faire avec sa compagne, si elle allait le suivre où non, car il ne détestait pas aller dans des clubs échangistes sauf qu’elle était réticente. Alors, quand un couple ne partage pas les mêmes plaisirs, est-ce que ça vaut la peine de rester ensemble ? Il m’interrogeait du regard, sans me voir, je suppose qu’il avait déjà fait le tour de ma personnalité sexuelle et constaté qu’il n’y avait rien à tirer de moi. Je n’étais pas choquée, j’avais presque trente ans, mais ça me sciait qu’un mec auprès duquel j’espérais trouver du boulot me parle de son cul. Je devais avoir l’air neutre, lui-même avait le même ton que s’il évoquait le ciel gris visible de son Velux. Nous n’étions clairement pas sur la même longueur d’onde. J’étais débutante, je n’avais pas de dossier et, plutôt que de me le reprocher, Ardisson décréta que je n’étais pas faite pour le poste. Il s’agissait d’écrire des accroches, promos, textes de catalogue ou affiches pour Prisunic et il me dit que ça m’ennuierait, ce genre de travail. Il avait tort, c’était une marque en plein essor, avec une image rajeunie, et assez amusante à fréquenter. Mais Ardisson, décisionnaire, avait envie de quelqu’un de plus déluré, ai-je pensé. En tout cas, je lui souhaitais bonne chance pour son livre et ses démêlés conjugaux avant de quitter son petit bureau. »

*si ça se trouve, il n’était pas encore en noir…

Texte © dominique cozette in La fois où j’ai failli tuer la reine des yéyés.

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