Entendu sur Inter cette semaine : les divers polluants, pesticides entre autres, de nos grosses industries pétrochimiques multinationales, ultrapuissantes et sans contrepouvoir commencent à faire éclore ça et là sur terre de nouvelles femmes. Chouette vont se dire les gros machos et les champions de golf toujours à la recherche du 19ème trou. Eh bien pas chouette du tout, car les produits ainsi balancés dans la nature, c’est à dire partout, provoquent chez les fillettes des pubertés précoces. A huit/neuf ans, ce sont des petites femmes parfaitement équipées … Pas du tout réjouissant.
Certains vont me dire : on s’en fout, que ça leur arrive plus tôt, quelle importance ?
Alors en voilà une autre, pour vous les hommes, qu’on a développée dans le spectacle des 3 Jeanne, d’après des documents scientifiques et avérés : ces saloperies rejetées par la pétrochimie sont en fait rien de moins que des sortes d’oestrogènes. Et alors ? Alors ça commence à contrarier la testostérone et à déviriliser nos amis les hommes. Les spermatozoïdes sont bien moins nombreux qu’avant et ça ne s’arrange pas. Chez les oiseaux, les mâles se mettent à couver, du moins ceux qui ne le faisaient pas. Notez, c’est peut-être que d’un seul coup une bonne conscience s’est emparée d’eux .
Alors que faire ? Rien. Parce que si l’environnement est saturé d’oestrogènes, qui va en profiter ? C’est bibi ! Finie la ménopause ! Finies les bouffées de chaleur et l’ostéoporose ! Les mémères vont se rebiffer ! D’ailleurs, c’est déjà fait, les cougars guettent leurs proies… des proies qui en ont encore dans la culotte, mais jusqu’à quand ?
Texte et dessin © dominiquecozette