C’est Luc Chomarat qui m’a tant séduite avec « un petit chef d’œuvre de littérature » (voir ici). Autant ce dernier était surréaliste et au second degré, autant Le polar de l’été est juste un roman. Mais un roman un peu polar extrêmement distrayant, léger, qui amène de nombreux sourires sur le visage. C’est l’histoire un mec dans la petite quarantaine, père de plusieurs enfants de femmes différentes, frustré de vacances au bord de la mer dont son père le privait car il détestait ça. Alors il se rattrape, il se trouve à la mer avec tous les gosses recomposés, sa splendide femme qui ne goûte pas ses formes d’humour plus une superbe jeune fille au pair, cherchant désespérément le sujet de son prochain livre. Quand bim ! il a une vision en un éclair : il va pomper un livre que possédait feu son père, très grand lecteur, dont il ne connaît pas le contenu mais dont la couverture, paysage de mer, le faisait rêver. Il va forcément le retrouver chez sa mère qui vit à pétaouchnock et qui garde tout. Il y va, celle-ci est tombée, s’est fait mal, et du coup, son frère, chiant, hippy attardé et sosie de Demis Roussos est venu aussi. Hélas ! Sa mère lors d’une soirée littéraire, a filé plein de livres à des voisins, le curé etc… Et bien sûr, le livre tant convoité, dont on ne trouve même pas la trace sur le net, n’est plus là. Va-t-il le retrouver et devenir un romancier winer, riche, entouré de belles filles ?
Le polar de l’été par Luc Chomarat, 2017, aux Points. 208 pages, 6,50 €
texte © dominique cozette