Crise de PFOA

Aïe, aïe, aïe !!!
Aïe, aïe, aïe !!!

Maîtres queux et maîtres pas queux – pas qu’eux d’ailleurs – nos amis les hommes sont tous attachés à leur « qu’est-ce qu’on mange »? Et là est le hic parce que soit ils cuisinent, soit ils se font livrer. Dans le premier cas, ils le font dans la poêle BIIIIP qui n’attache pas, et dans le deuxième, ils réchauffent leur pizza dans sa boîte au micro-ondes (je résume). Ce faisant (je ne parle pas de l’homme, c’est une expression), ils s’envoient une bonne dose de PFOA dans j’sais pas quelle partie du corps, en tout cas, à l’arrivée, c’est comme une arme de destruction massive pour leurs spermatos. PFOAAAAA !!! Ils n’en reste plus que 5 millions dans un mm2 d’éjaculat. Qu’est-ce qu’on va foutre de ça ! C’est moitié moins qu’une dose normale, la dèche quoi ! Entre parenthèses, vous vous rendez compte du gâchis, tout ce qu’il faut que les mâles produisent pour que l’un de ses p’tits têtards, après une course effrénée, réussisse à frapper chez M. Ovule, à glisser sa flagelle dans l’entrebâillement d’icelle en vantant les mérites de son ADN justement en promo ce jour et payable en nature, puis à fusionner avec l’unique noyau – encore appelé ovocyte – à lui imposé. Ça, c’est l’hypothèse optimiste. La pessimiste justement, c’est où nous sommes : la fertilité des hommes baisse. Parce que leurs troupes sont décimées, donc, comme au tour de France, ne peuvent pas assurer la victoire. A cause des poils ? Mais non voyons, des poêles BIIIIP, des cosmétiques, des imperméabilisants, cartons, moquettes, textiles, mousses anti-incendie, aïe, aïe, aïe ! Y en a partout, du PFOA. Une nouvelle façon de régler le problème de la surpopulation de la planète ?  Faut pas que ça nous coupe l’appétit non plus !

Texte © dominiquecozette d’après l’article « friture sur les spermatos » d’Eliane Patriarca (je n’invente rien !) dans le Libé du 06/10/09. Dessin © dominiquecozette

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