Le dernier de la saga napolitaine

L’enfant perdue est donc le dernier tome de cette passionnante sage d’Elena Ferrante, plus ou moins autobiographique, qui raconte la deuxième partie de la vie des deux amies où jouent de plus en plus fort l’amour/haine ou l’attraction/rejet des deux femmes. Celle qui était partie connait une certaine gloire avec la parution de ses livres, se débat avec un mari qu’elle n’aime plus et ses deux filles pour lesquelles elle n’a pas une grosse fibre maternelle. L’autre est restée à Naples, avec un mari gentil et un garçon d’un autre homme, sorte d’ado pénible, grassouillet qui ne fout rien mais dont une des filles de Lena, quand elles seront revenues à Naples, s’éprendra curieusement. Il y a tout un tas d’événements qui se catapultent sur cette petite trentaine d’années, les gens changent, meurent, sont emprisonnés, se quittent, disparaissent… tous les ingrédients d’une histoire romanesque qu’on a toujours plaisir à lire quand on est attaché aux personnages. Je ne peux pas en dire plus car ceux ou celles qui vont le lire ont lu les trois autres et n’ont pas besoin d’être convaincu(e)s.
Pour remonter au tome 3 : Tome 3 ici

L’enfant perdue d’Elena Ferrante, 2017 aux éditions Gallimard, traduit pas Elsa Damien. 550 pages, 23,50 euros.

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