Retraite : L’imposture

Ça y est, voilà, on arrête de nous faire peur avec la retraite. On arrête de monter les jeunes contre les vieux. On arrête ces raisonnements qui ne tiennent pas compte de certaines réalités. On arrête de croire tout ce qu’on nous raconte dans le seul but  de nous faire raquer. Fin de l’imposture si l’on en croit nombre d’économistes dont l’excellent Bernard Friot cité dans cet extrait ô combien démystificateur !
Dans cette vidéo très didactique en même temps que très amusante (comme savent l’être certains profs), vous verrez que, comme la productivité de chaque travailleur s’accroît (en France, nous sommes les plus productifs) en même temps que la richesse du pays, le pourcentage alloué aux retraites suffira largement de donner à pépé et mémé ce qu’ils eux-mêmes donné à leurs aïeux.
C’est ici, c’est donc Franck Lepage.

Si cet extrait vous plaît, allez sur le site de scop-le pavé pour faire connaissance avec cette asso indispensable. Ou regardez une de ses conférences gesticulées : Il est irrésistible ! Ici ou ailleurs sur le web.

Texte et dessin © dominiquecozette

Refrain : 180 millions d’euros…

Mon p’tit mari a le plus gros du monde
le beau navion avec un lit dedans
y en a qui disent mon Dieu que c’est immonde
mais moi j’me marre avec mon président
han han han !

Il avait honte avec son p’tit Falcon
les autres grands en avaient des mahousses
mêm’ Mitterrand il prenait le Concorde
Ben aujourd’hui nous on a notre Airbousse
House housse housse !

Refrain : 180 millions d’euros, c’est rigolo, c’est rigolo
180 millions d’euros pour nous c’est jamais trop

Pourquoi s’géner on va jouir sans entrave
se faire des trucs à base de zigouigouis
pendant qu’les autres traiteront des sujets graves
dans la p’tite salle de l’autre côté du lit
Oui oui oui

C’est trop voyant comme certains nous le disent
tout ce bling bling faudrait y mettre un frein
mais lui il dit c’est signe de reprise
et vous verrez demain tout ira bien
hein hein hein

Refrain : 180 millions d’euros, c’est rigolo… Quoi ?
Tu m’appelles ? Oui Chouchou, j’arriiiiiiiiiiiiiiiiive !!!!

Bon, je vous laisse, mon mari est déjà au lit, il a horreur d’attendre. (sourire)

Texte et dessin © dominiquecozette

L’a-t-on bien valu ?

La super série de l’été, « monkey bizness », est très bien foutue car elle commence doucement, entre une vieille riche et un pas jeune gigolo, bon. Puis la fille unique de la vieille dame (plus très jeune et très riche) dépose plainte contre eux,  re-bon. Puis l’intrigue se faufile, par la traîtise d’un domestique grassement payé et la trahison d’une comptable effacée, dans les arcanes du pouvoir d’une république bananière qui ne s’assume pas, bien que se disant « décomplexée ». Le suspense monte progressivement, les haines s’attisent, les démentis pleuvent, suivis immanquablement de faits accomplis, et les ministres  tombent.
De flashes back en flashes back, on se retrouve dans des chasses, sur des yachts,  dans des banques  suisses, des avions privés ou des demeures cossues, tout ça pour faire rêver les chalands que nous sommes. Et qui, jaloux des  privilèges dont jouissent ces gens, ne souhaitent qu’une chose : leur chute. Dans des conditions de préférence humiliantes. Si les scénaristes sont bons, on devrait voir des têtes au bout de piques brandies par un petit peuple revanchard mais à la fierté retrouvée lors d’une populo-pride finale.

Un des teasings de cette série me fait hurler de rire : la vieille riche, très généreuse,  avait prévu d’offrir un bateau au gestionnaire de sa fortune, mais elle l’avait un peu oublié. La façon dont il  le lui a rappelé est tellement drôle et pitoyable : « Est-ce que vous avez toujours envie de me faire un cadeau ? Ça me permettrait de m’acheter le bateau de mes rêves. » (Les dialoguistes sont top).

Deux choses quand même. Un: ça manque de cul. Les scènes de sexe entre la vieille dame et le gigolo sont coupées au montage (« pas glamour » a dit le responsable de la chaîne du service public). Et jusqu’à présent, il n’est pas question de séduction, de putes, ou autre ingrédient excitant : ça va probablement venir mais on ne soupçonne pas d’où (très fort, ça, coco »).

Deuxième chose très très ennuyeuse : c’est nous, le public passivement interactif, qui finançons de façon occulte cette saga. Chaque fois que nous achetons un shampooing colorant Garnier, une crème Lancôme, un yaourt Sveltesse, un pack Perrier, ou que sais-je, nous enrichissons la vieille dame qui refile une partie de cette thune au parti qui a porté le Président de la république bananière au pouvoir. C’est un peu fort de café (Nestlé). Heureusement que ce feuilleton me scotche, franchement, pour  quelques euros, il le vaut bien.

Texte et dessin © dominiquecozette

Clymène, un nom prédestiné ?

Je m'appelle Clymène, et vous ?

« A Clymène est le 16ème poème sur 22 des Fêtes Galantes de Verlaine. Avant, ce poème avait un titre confus : Galimatias double et Chanson d’amour. Les galimatias sont des discours embrouillés mais reproduits fidèlement (Ils n’avaient pas de magnéto, pourtant). Le personnage qu’on croise dans ce poème, une femme aux yeux bleus, n’existe que dans le monde du paraître, des apparences, des artifices, du déguisement, un monde de convenances, de politesse, avec ses préciosités, « chère », ses mondanités et finalement une tricherie sur la vie. » Tricherie sur la vie !

Pour ceux qui ne vivent pas sur cette planète, je rappelle que Clymène est le nom de la société qui gère la fortune de sa seule cliente, Liliane Bettencourt, dont la conseillère fiscale — démissionnaire — est l’épouse d’un ministre et trésorier du PMU, je veux dire de l’UMP, monsieur Woerth et qui, un temps, lorsque son époux était ministre du Budget, jouissait d’une C4 rien qu’à elle avec un des chauffeurs du pool, privilège des seuls ministres,  sans autre légitimité que d’être la femme de son mari…Je m’égare.*
j’ai trouvé quelques explications à ce Clymène, non que je sois obsédée par l’affaire, et encore ça se discute, mais interpellée par l’impression d’avoir en un seul mot les deux attributs exclusifs de la femme : Clito et hymen. Les mots, c’est mon joujou, ce fut aussi une partie de mon job de la pub, alors voir une société qui s’appelle Clymène forcément, ça m’intrigue.
Après m’être demandé si elle fabriquait des sex-toys (et je n’insinue pas que François Banier en fût un) ou des parfums intimes, j’ai fini par trouver le bout d’explication ci-dessus qui, effectivement, convient plutôt bien à l’image que nous renvoie cette affaire. Si la boîte de recherche de noms a été grassement rémunérée pour le trouver ou l’inventer, ce n’est que justice, elle a mis dans le mille car franchement, la tricherie sur la vie, on nage ne plein dedans !

* Qu’ils sont rapiats, tous ces personnages hauts placés ! C’est effarant ! Je suis sûre que s’ils pouvaient bénéficier d’anus de fonction, ils laisseraient le leur à la maison des fois que celui fourni soit plus prestigieux.

Texte et dessin © dominiquecozette

Bad golden parachutes

Dans cette logique de l’ultra-libéralisme, les golden parachutes sont dorénavant fabriqués en Corée. Dit-on. Ils n’y sont qu’assemblés. Auparavant, ils ont été copiés, coupés, tissés, traités dans divers pays du sud, par des enfants, des cochons, des singes, tout ce qu’on veut du moment que ça coûte le moins cher possible. Ne parlons pas du matériau, une sorte de toile polymère produite par un conglomérat de mafieux qui font entrer ça par containers en Indonésie et ressortir blanchie comme par magie d’une île proche de la Tasmanie. Ces beaux produits pliés proprement par les trompes d’éléphanteaux sri-lankais et conditionnés au Chili, arrivent par avions blindés dans nos grandes métropoles occidentales puis sont parcimonieusement et cérémonieusement distribués à qui de droit dont le premier (et le dernier) geste sera de l’arrimer avec force clins d’oeil style à bon-entendeur-salut (ils ne croient pas si bien dire) et le saucissonner sur leurs torses suffisants avant que de prendre leur envol vers leur nouvelle vie de gogos nantis mais plouf, y aurait comme un bug, c’est plié, c’est du toc, de la merde, une vraie arnaque ! Le dit produit, aka golden parachute, se met en vrille, en torche ou en quatre, selon, et notre bonhomme à cestui-ci rattaché s’éclate comme une vieille tomate pourrie sans OGM, du temps où ça existait sans OGM. C’est crade, ça craint, c’est pas beau à voir. Moi je dis c’est bien fait pour eux. Mais j’ai rien dit. On s’en fout…

Ce tableau sera exposé à l’Aiguillage, la galerie des Frigos, du 26 mai au 12 juin. Plus de détails ici.

Peinture et texte © dominiquecozette

On n’a qu’à laisser mourir la terre

Comme à chaque fois qu’une « mauvaise » chose arrive, on interdit de la nommer (les mots rigueur et austérité sont bannis par le gouvernement) ou on lui donne un nom positif, donc mensonger. Ex : la Révolution verte. Révolution verte, ça fait rêver. C’est une des plus grosses impostures de l’histoire contemporaine, très bien expliquée dans le film de Coline Serreau. QUI EST PASSIONNANT. Le livre qui en est tiré, que je n’ai pas lu, explique :

« Après la deuxième guerre mondiale, les surplus d’explosifs, de gaz de combat et de tanks ont été recyclés vers l’agriculture pour le plus grand profit de l’industrie chimique et pétrolière*. Cette prétendue « révolution verte », en guerre contre la terre, a éradiqué les écosystèmes gratuits et pérennes qui avaient nourri l’humanité depuis la nuit des temps, pour leur substituer les intrants polluants et coûteux de la pétrochimie.
La conséquence de cette « révolution verte » c’est la mort des sols, l’éradication de la biodiversité, l’exode rural massif ou le suicide des paysans, la confiscation de notre bien commun primordial, la semence, la malnutrition de ceux qui mangent et la famine pour un milliard d’humains.
Cette agriculture n’est pas pérenne, elle repose sur une ressource épuisable et bientôt épuisée, le pétrole, elle nous emmène vers des crises alimentaires qui frapperont les pauvres d’abord, mais aussi les pays riches. »

Le film est bourré d’exemples que nous pouvons constater nous-mêmes en regardant la terre, ce qui y pousse et comment. Par exemple, le maïs. Le maïs était une plante qui résistait naturellement à la sécheresse. Les industriels l’ont transformé pour « l’améliorer ». Mais il lui faut tellement d’eau  et de fertilisants qu’il  déséquilibre et pollue les ressources et les nappes phréatiques. Alors Monsanto, qui a plus d’un tour dans son sac, nous fabrique un nouveau maïs résistant à la sécheresse ! Un OGM sur lequel il touche des royalties. Et auquel il faudra adjoindre tout un pack de produits chimiques pour obtenir une récolte optimale.

Heureusement, le film nous montre comment des agriculteurs et des associations font de la résistance en revenant à l’agriculture d’avant, avec le bétail et les arbres pour nourrir la terre gratuitement, qui elle-même nous nourrira amplement et sans dommages. Mais on n’en est pas là. La majorité des semences cultivées dans le monde sont des hybrides, donc stériles, fabriquées par l’industrie agro-alimentaire, non adaptées aux divers sols, répertoriées et exclusives (on n’a plus le droit de cultiver ce qu’on veut, il faut s’en tenir à la liste étroite décidée par les technocrates ). Comme les semences sont stériles, il faut les racheter chaque année à ces gros porcs. Excusez-moi, ça m’a échappé. Je le regrette d’autant plus que les porcs sont des animaux aimables et bien maltraités eux aussi. Je suis très en colère contre cette aberration, contre nos gouvernements, tous les gouvernements, qui ont signé les protocoles d’accord avec les assassins de la terre !
Pour ceux qui ont envie de se battre, il y a le lien combat-Monsanto ici

* L’arrêt de la guerre créa un manque à gagner énorme pour les industriels. Il fallait trouver  une industrie aussi juteuse pour y remédier.

Texte © dominiquecozette et le livre Solutions locales pour un désordre global (Actes Sud). Photo © dominiquecozette

Demain mardi sur Arte, un documentaire sur la mort des abeilles, c’est lié tout ça. Les abeilles abattent un travail énorme et indispensable dans la chaîne alimentaire grâce au butinage et à la pollinisation.

Hiérarchie pas au lit va au pot !

"Je ne connais pas encore les projets que ma hiérarchie me prête"

Deux sociologues se sont mis en tête de traquer les raisons culturelles qui font que nous acceptons le capitalisme alors que nous en comprenons les dégâts. (…) Pour eux, la théorie du capitalisme se trouve dans les ouvrages de management. Leur idée, c’est que la théorie du management est la théorie de l’exploitation. Le management sert à apprendre à nos futurs directeurs à nous exploiter. Pour le prouver, ils ont entré dans un ordinateur 90 ouvrages de management de l’année 1960 puis 90 de l’année 2000. Ils ont lancé un logiciel d’analyse du langage pour savoir quels étaient les mots qui arrivaient les premiers.
En 1960, le mot le plus souvent cité est « hiérarchie ». Normal, on voit bien pourquoi il faut apprendre à nos futurs dirigeants à raisonner en terme de hiérarchie. Combien de fois le mot hiérarchie apparaît-il dans les 90 ouvrages de l’an 2000 ? Zéro fois ! Le mot hiérarchie a disparu de la théorie du capitalisme.  Si comme moi vous pensez qu’elle n’a pas disparu et qu’à bien des égards elle s’est renforcée — mais qu’on ne plus la nommer — alors on ne peut plus la penser en tant que hiérarchie. Et le syndicalisme est confronté à un problème. Autant on peut mobiliser un collectif de travailleurs contre une hiérarchie, autant il est extrêmement improbable de lancer des individus à l’assaut de ce qui tient aujourd’hui de hiérarchie… Et quel est ce mot ? Ce mot qui arrive en tête des 90 ouvrages du management de l’an 2000 ?  (le public : solidarité ? participation ? réussite ?). Ce mot est « projet ». Nous ne pouvons pas le combattre parce qu’il est tellement positif, il a tellement colonisé nos façons de penser en 20 ans, c’est un mot récent, que nous ne pouvons plus penser en dehors de lui ! … Les jeunes doivent avoir des projets, les pauvres doivent faire des projets, les gens les plus en difficultés, on leur demande des projets. Il faut avoir un projet de vie. Les seuls à qui on ne demande pas de projets sont les riches ! … Ce mot transforme tout ce qui bouge en produit, en marchandise, même du social, de l’éducatif, du culturel.
Avant, dans les années 60, un éducateur travaillait dix, douze ans dans un quartier. Aujourd’hui, on réunit un groupe de jeunes, on monte un projet, on le défend, on obtient une subvention.  Il dure un an et n’est pas encore fini qu’on présente un autre projet pour obtenir la subvention suivante…. Le mot projet a transformé insidieusement notre vie en un processus de marchandise. … On nous a volé des mots, et on nous a fourgué à la place de la camelote.

Ce texte  est un passage un peu résumé d’une « conférence gesticulée »  de Franck Lepage qui explique  comment, si l’on n’a pas le mot, on ne peut pas avoir la pensée. Remplacer les mots qui dérangent  par des mots bien choisis  (hiérarchie par projet, licenciements collectif par plan social ou restructuration, exploités par défavorisés) déforme effectivement la façon de penser. Annihile la critique. Paralyse l’action. Depuis que j’ai vu Franck Lepage, le mot projet n’a cessé de m’interpeller.
Vous pouvez voir cette conférence scotchante d’intelligence et drôlissime en cliquant ici, ou sur bien d’autres sites car Franck Lepage aime qu’elles circulent.

peinture sur tôle © dominiquecozette

Dites-donc, elle est belle vot’ baraque !

Oreilles de Moscou à la Maison Blanche

– Hi Michelle
– Hi Carla !
– Oh, comme c’est joli, chez vous !
– Je vous en prie, ne faites pas attention au désordre, avec un mari  comme Barak, vous savez
– J’ai le même à la maison, ne vous inquiétez pas !
– Excusez-moi une seconde … Oui Chouchou ?  pour dire quoi ? Une maison moche ? Ça va pas ? Pourquoi tu veux dire une maison moche ? Un jeu de mot avec Barak ? Non, Chouchou, laisse tomber ! Ça ne va pas l’amuser du tout !
– Votre mari est malicieux, non ?
– Oui, Chouchou a beaucoup d’humour, je ne m’ennuie pas du tout avec lui, on s’amuse bien ! Et vous ?
– Oh, Barak lit beaucoup, il travaille énormément. Mais enfin, l’un dans l’autre, ça le fait !
– Pas facile d’être first lady ! J’aimerais bien qu’il ne se représente pas…
– Oh, ce serait dommage ! Si je dois me taper le mari de Martine…heu
– Aubry !
– Aubry, c’est le nom d’un fromage français ?
– Moi je suis italienne, attendez, excusez-moi…Chouchou ? Tu connais un fromage français qui s’appelle Aubry ? Quoi ? Tartine au Brie ? T’es con !
– …
– …
– Bon, on passe à table, j’ai cuisiné des asperges ! J’ai fait simple, à la bonne amériquette, comme on dit ici, hein ! Pas de chichis entre nous ! Et après, vous me chantez une chanson, Carla. Vous connaissez sûrement une chanson de Benjamin Biolay, je l’adore, je l’adore, je l’adore ! Je suis très amoureuse de lui ! J’avais pensé que vous auriez pu l’emmener dans vos bagages…
– Heu… Chouchou ! Tu vois, on aurait dû amener Benji, je te l’avais dit ! Excusez-nous Michelle !
– Trop dommage, j’aurais tellement aimé avoir aussi des rumeurs !
– Hélas ! Dans ses bagages, mon mari ne pense qu’à emporter des shorts et des joggings, des malles pleines ! Pfff… Enfin, on peut pas tout avoir, hein, le pouvoir et la culture !
– Heu.. si.
– …
– Allez-y Carla, servez-vous, ça va être tiède.

Texte et dessin © dominiquecozette

Parlons DARD

Un ami Facebook me suggère de devenir fan du DARD de Patrick Sébastien ! Oui, fan du DARD de Patrick Sébastien !!! J’ai cliqué pour voir  la page du truc en question : elle compte plus de 5000 membres  (je n’ai pas vu le sien !!!) et ne mentionne  pas le nom de ce gros farceur qui a déjà trompé sa propre mère en se grimant, puis roulé les médias dans la farine avec un personnage bidon d’écrivain tragique. C’était très bien fait. Et probablement inventeur de plein d’autres choses que j’ignore, ne suivant pas l’actu du talentueux auteur du petit bonhomme en mousse et autres chansons à boire.
Donc le DARD : étant écoeuré par la politique, comme d’aucuns peuvent être gavés par le niveau culturel de certaines émission du PAF, il a créé un grand rassemblement pour réagir. Qu’il a appelé DARD, non pas comme Frédéric qui vole beaucoup plus haut, mais comme « Droit au respect et à la Dignité ». Si vous allez sur www.patricksebastien.fr, le dardeur himself vous en donnera des nouvelles et vous conseillera de vous procurer dare-dare son programme dans les bonnes et mauvaises librairies. Par ici la thune !
Sinon, voici le lien d’un fessebooker qui tente de démonter la supercherie ( cliquez ici ) en s’incrustant sur la page même du DARD.
Je suggère à ceux que ça amuse de créer C.A.P.O.T.E, un contre-DARD dont je vous laisse trouver la signification des initiales.
Comme je le répète souvent, ne voyez rien de perso dans cette critique, je me fiche du DARD de Patrick Sébastien comme de mon premier rototo. N’étant pas son coeur de cible,  j’ai l’avantage de ne pas subir de pression médiatique le concernant.

Texte et dessin © dominiquecozette

Qu’auront dit les voix de ce premier dimanche de printemps ?

« La démocratie, c’est le beaujolais. Et le beaujolais, c’est Saint Tropez. Vous avez un port qui fait deux centimètres, ça devient le musée Brigitte bardot et on se marche sur les pieds. Le beaujolais pareil. De 50 000 litres, on est passé à 50 millions. Démocratie. Tout le monde boit du mauvais vin. mais tout le monde en boit. Même tarif pour le saumon. Tout le monde voulait du saumon. Tout le monde en a, il est infect. Démocratie. »

© Jacques Dutronc

La Belgique a probablement déjà annoncé les résultats de notre vote à quelques points près.  Eux, nos politiques  sont en train de plancher pour savoir ce qu’il conviendra dire ce soir. Yann Bartès, demain, nous fera peut-être un montage de toutes les formules qu’ils ont répétées les uns après les autres à l’UMP, car c’est comme ça que ça se passe à l’UMP. Gageons que ce soir, « ils » vont tirer les leçons, que d’autres dans d’autres camps vont tirer leur épingle du jeu ou d’autres les marrons du feu, l’essentiel étant de tirer. Tirer juste, tirer précis, tirer le premier, s’en tirer au mieux, et tirer à boulets rouges sur l’adversaire. Tirer à gauche, forcément sera la tendance; d’autres au milieu n’ont plus qu’à se tirer, alors qu’à droite, on tirera peut-être la gueule ou la tronche et on s’arrangera pour tirer des bords vers la comète sur laquelle tous, de tous bords,  continueront à tirer des plans.

Texte et dessin © dominiquecozette

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