Sweet little sixteen

Elle a quoi cette nénette
un p’tit quinze ans ou seize peut-être
jouant dans sa chambrette une partoche bien fastoche
ah oui ça me revient c’est du Eddy Vartan et sa Poupée Brisée
elle s’applique elle joue mal enfin médiocrement
ses dessins vous voyez c’est pas du Leonard
mais elle fait ce qu’elle peut
dans cette chambrette à deux car il y a sa sister
elle affiche ses amours ses Johnny ses Jimmy
ses Gene Vincent Craddock c’est son nom
et celle qui lui ressemble la demoiselle Hardy
la chambre de cette nénette est rose
un rose un rien pâlot faut pas exagérer
elle n’a pas encore mis de photos d’amoureux
car rien n’est officiel quelques baisers bâclés
quelques mains très timides pas grand chose à vrai dire
ses émois ils sont dans la télé sur les papiers glacés
dans ses rêves de gamine car le reste du temps
c’st fou ce qu’elle s’emmerde dans sa banlieue jolie
pas le droit de sortir pas d’amis pas de boîte
alors chanter rêver écrire des poésies
se battre avec ses soeurs et lire du Frison-Roche.

Texte et image © dominique cozette

Nos hivers aglagla

A cette époque, je parle de mon enfance, on n’avait pas le chauffage central. On vivait autour d’un petit poêle à bois dans la salle à manger ou la chaleur de la cuisinière à charbon où on faisait chauffer l’eau, le café et le ragoût. Nos chambres à l’étage n’étaient pas chauffées, les vitres étaient fines et sans volets. Nous montions avec nos bouillottes en forme de chat ou de nounours, nous étions habituées à cette rigueur. Je ne me souviens même pas d’édredon. Il faisait beaucoup plus froid qu’aujourd’hui, les rues étaient souvent verglacées et les conducteurs s’en sortaient très mal. Il neigeait tous les hivers. Le matin, les vitres de la maison étaient givrées. Aglagla. On faisait notre toilette dans une cuvette sur l’évier, on se lavait quand même la lune, et chaque samedi, nous (les filles) prenions un bain dans le tambour de la machine semi-automatique Sibir, après l’époque de la lessiveuse en acier galvanisé qui remplaçait celle du demi-tonneau.
Les gens ne se lavaient pas souvent les cheveux (ça les abîmait), ils devenaient gras. Ça sentait le cheveu dans le métro, vieille odeur de renfermé et de suint à laquelle on était accoutumé. Parfois, nous demandions à quelqu’un ce qui avait changé dans son visage et il répondait : je me suis lavé la tête. On utilisait des petit shampooings Dop en unidose de toutes les couleurs, les produits chics entraient triomphalement dans les foyers.
Pour parler encore du froid, les filles ne portaient pas de pantalons et les collants n’existaient pas. On avait des robes ou des jupes (je dis « des » mais on n’en avait qu’une) au-dessous des genoux et je me souviens comme les miens me démangeaient quand j’arrivais dans un lieu chauffé après une longue course dans les morsures glaçantes de l’hiver. J’avais aussi très souvent des dartres sur le visage que je tentais d’assécher avec de l’eau de Dalibour. Très glamour. J’en ai encore l’odeur en tête. Cette photo de moi est triste comme ces hivers. Il n’y avait pas tous ces magasins bon marché qu’on connait, le tissu coûtait cher, on usait nos fringues jusqu’à la corde, ourlets rallongés sans arrêt, avant de les refiler au petit frère ou à la petite soeur. Les parents préféraient acheter nos chaussures un peu grandes pour qu’elles durent. Quand on ne connaît rien d’autre, on n’est pas si malheureux. A Joinville, on était tous au même niveau, y avait pas de honte. La France se reconstruisait.

Image et texte © dominique cozette

Les Fessebouqueries #669

Pendant que le prèz cherche à agacer tout le monde, principalement ceux de gauche qui ont le culot de réclamer leurs strapontins — mais il a dissous les strapontins — un autre est en train de crouler sous les fleurs de sa grille et la terre de son parc et les pleurs de son chien et les hommages de ses pairs, et un autre surtout est soumis à la dure loi de défenseur des animaux notamment des baleines au fond de son cachot nippon. Ce n’est pas drôle tout ça, heureusement qu’il y a l’allocation de rentrée qui va nous permettre d’acheter notre poids en sauciflard et notre volume en rosé frais afin d’oublier toutes les vilenies de notre chienne de vie. Tchin, dear friends, et n’attendez pas demain pour vous marrer un peu.

  • NMB : « Mes chers compatriotes, l’ancien gouvernement, c’est comme le chien d’Alain Delon : je voulais m’en débarrasser mais finalement, je vais le garder. Vive la République et vive la France »
  • PA : — D’après un sondage, 95% des Français n’ont aucune confiance dans les hommes politiques. — Et les autres 5% ? — Ce sont des hommes politiques.
  • RT : — Bonjour, je voudrais une place pour bien voir l’instauration de la dictature — Vous comptez l’empêcher ? — Non, pas du tout, c’est juste pour jouir du spectacle dans une passivité totale — Bon, alors je vais vous nommer au Conseil Constitutionnel, vous serez super bien placé.
  • NA: Le 23 août faudrait qu’on organise une cérémonie de clôture de notre démocratie avec illumination de la Tour Eiffel aux couleurs de l’angoisse.
  • NMB : C’était pas la peine de nous demander d’aller voter si c’est pour organiser un speed-dating pour trouver un Premier Ministre.
  • XY : Alain Delon a demandé que ce soit Alain Delon qui fasse l’oraison funèbre d’Alain Delon lors des funérailles d’Alain Delon, car qui mieux qu’Alain Delon pourra rappeler à la famille et aux admirateurs d’Alain Delon les grandes heures de la vie d’Alain Delon.
  • LO : Je crois que mon correcteur orthographique est macroniste : il croit tout savoir, se plante systématiquement et finit par faire comme il a envie.
  • US : Le type pose ses conditions comme un châtelain alors que si Bardella avait gagné, ils seraient déjà en train de faire barbecue/ping-pong dans les jardins de l’Elysée depuis un mois.
  • TV : Alain Delon (ce progressiste) trouvait que l’homosexualité était contre nature. Du coup, quand il rentre dans une pièce… LE GAY PART.
  • CC : A 11h20, BFM en est à interviewer un couvreur qui habite le bled d’Alain Delon. La journée va être longue.
  • MN : C’est énervant ces gens qui utilisent des tournures de phrases ou des mots compliqués pour paraître brillant. Ça donne vraiment l’impression d’écouter un galimatias amphigourique abstrus.
  • RP : Les ostréiculteurs en deuil après la disparition d’Alain Belon.
  • OVH : Je me demande s’il n’est pas arrivé quelque chose à Alain Delon, j’entends dire beaucoup de bien de lui depuis hier.
  • OV : In french, we don’t say : « c’est bientôt la rentrée scolaire ! », we say : « ras-le-bol des pauvres qui achètent des yachts et des Lamborghini avec l’argent des fournitures scolaires ! »
  • DSC : Le grand public l’ignore, mais en 1984, au moment de racheter le groupe Boussac, Bernard Arnault avait zéro euro en poche. C’est grâce à l’allocation de rentrée scolaire qu’il a pu boucler l’opération. La suite appartient à l’Histoire…
  • RR : On va bientôt pouvoir avoir un rendez-vous chez l’ophtalmo avant un nouveau premier ministre.
  • OM : Des fois je me dis que je procrastine et que ça m’arrange. Et puis je pense à Emmanuel Macron.
  • NF : Gabriel Attal favori des 1083 personnes qui ont participé à un sondage en ligne. Attention, on a un sondage plus fiable daté du 7 juillet dernier, avec 28 millions 800 mille votants, qui donne la gauche en tête. Mmmm, lequel choisir ?
  • CEMT : Emmanuel Macron : « Je respecte le choix des Français, je vais consulter tout le monde pour le choix du premier ministre, avant de prendre Xavier Bertrand comme prévu. »
  • NP : Notre société face au réchauffement climatique : Madrid : par 34°C, un centre commercial invite à skier dans une zone réfrigérée.
  • MBC : Les chefs des partis politiques devront baiser la main d’Emmanuel Macron pour être reçus à l’Elysée le 23 août.
  • MK : Elément Terre mon cher Paul Watson.
  • SG : On va rappeler que LR, ex UMP et ex RPR, est le parti des condamnés, parfois récidivistes : Guéant, Hortefeux, Balkany (x 2), Fillon, Sarkozy, Juppé, Pasqua, Chirac, etc. On veut bien leur avis. Mais sur le menu de la cantine à la Santé.
  • FT : Ça va être chaud quand même les prochaines présidentielles quand Macron dira qu’on a mal voté et qu’il va choisir lui même le prochain président.
  • JS : Je n’enlève rien à mon tweet d’il y a quelques années : si on me demandait de choisir entre écouter ce que raconte Wauquiez et m’enfoncer un playmobil dans le fion, je répondrais : « pas celui avec l’épée ».
  • AS : « J’ai plusieurs cordes à monarque. » Emmanuel Macron, 2024
  • RR : La position démissionnaire c’est comme la position du missionnaire, mais quand le mec ne veut pas se retirer.
  • MH : Direct Elysée, Lucie Castets se dit prête à faire des compromis : il n’y aura pas de poursuites contre Macron devant la Cour Pénale Internationale.
  • PA : Les mecs, faut arrêter de demander aux femmes ce qu’elles recherchent sur les sites de rencontres, ça m’étonnerait qu’elles vous répondent « Un embrayage Peugeot ».
  • SJ : — Oui mais Castets n’a jamais été élue — Macron non plus avant 2017 — Oui mais Macron est énarque — Castets aussi — Oui mais Castets elle est trop jeune — Trois ans de moins que Macron quand il est devenu président — Oui mais Castets elle est lesbienne… On en est littéralement là.
  • MK : Depuis hier, sur mon fil facebook, il pleut en continu et à grosses larmes du Ribeiro, bien plus qu’il plût, il y a peu, du Delon. Mes amis sont de dangereux gauchistes émotifs. Ils ont du goût.
  • NP : Chaque fois que je viens chez mes beaux-parents, je suis épaté par les prouesses culinaires de mon beau-père. Là avec son four à tarte flambée, il a réussi à nous faire des tartes qui sont à la fois complètement brûlées sur les côtés et pas du tout cuites en dessous.

MERCI À VOUS QUI ME SUIVEZ ET PARTAGEZ MES FESSEBOUQUERIES…
RAPPEL : Je collecte au long de la semaine les posts FB et les twitts d’actu qui m’ont fait rire. Les initiales sont celles des auteurs, ou les premières lettres de leur pseudo. Illustration ou montage d’après photo web © dominique cozette. On peut liker, on peut partager, on peut s’abonner, on peut commenter, on peut faire un tour sur mon site, mon blog, mon Insta. Merci d’avance.

Les grandes guerres de Marine Jacquemin

Marine Jacquemin est une grande reporter de guerre. Une femme dans un milieu essentiellement masculin et très souvent hostile. Elle a écrit Mes guerres non pour se tresser des lauriers mais pour tenter de donner des pistes à des jeunes en quête de sens, leur montrer qu’avec de la détermination, on peut arriver à des résultats tangibles. Le plus grand résultat, pour elle, fut l’idée de la construction d’un hôpital pour la mère et l’enfant à Kaboul, l’Afghanistan étant un des pays champions du monde des décès infantiles. C’est la fin du livre.
Avant tout ça, Marine raconte (en résumé forcément) ses reportages au sein des guerres délétères, Rwanda, Gaza, Liban, Irak, Tchétchénie, et beaucoup d’autres. Elle y a vu mourir non seulement des très proches parmi ses équipes, mais aussi beaucoup de civils et d’enfants, images insoutenables dont il faut savoir s’extraire. D’où sa passion pour la montagne, en particulier Chamonix, et la mer où elle pratique la plongée.
Un autre domaine où elle a dû se battre : la santé. D’abord son impossibilité à être mère, une énorme frustration amoindrie par le fait que « son » hôpital existe et que des milliers d’enfants y sont sauvés chaque année. Ensuite, durant de longs mois, un cancer du colon qui aurait pu être fatal.
L’hôpital, c’est beaucoup Muriel Robin qui a dit banco tout de suite, puis toutes les aides qu’elles ont pu récolter pour un établissement ultra-moderne, avec des médecins formés, du matériel sophistiqué et une promesse de durabilité malgré le retour des talibans. Hélas, depuis, des personnalités lui ont volé l’initiative à tel point qu’elle et Muriel ne sont même plus invitées aux événements. Cruauté de ce monde de pouvoir. Même chose de la part de Philippe le Lay qui l’a injustement mise sur la touche sans aucune reconnaissance pour tout le travail qu’elle avait réalisé au péril de sa vie pour TF1. Bref, une vie de femme exceptionnelle confrontée au monde de certains machos, éternels obstacles à la réussite des femmes.
Un livre passionnant, et malgré tout, sans réelle amertume, et une vie extraordinaire.

Mes guerres de Marine Jacquemin, 2024 aux éditions de l’Obeservatoire. 330 pages, 23 €

Texte © dominique cozette

Les Fessebouqueries de novembre 2013

Comme l’actu humoristique est pratiquement à sec, les guerres, tueries, tempêtes etc… ne font pas rire, je vous en ressers une d’il y a dix ans et vous verrez que rien ici, non rien n’a changé, comme le chantait Johnny sur des paroles de Jean-Jacques Debout qui jouait du piano assis en sirotant du jus de Goyave ou Eddie Vartan, le futur beau-frère, dans le film camarguais, donc voilà, débrouillez-vous avec les infos oubliées…

Comme disent les proverbes : bonnets rouges par centaines, débuts de la migraine, bonnets rouges par milliers, emmerdements routiers // armistice en novembre, Depardieu en décembre // Tant va la cruche allo que les chances ont d’amour (un proverbe mal traduit du danois) // Si tu kraines un peu nase tu cariocras pas // pas de radars que du Qatar (proverbe oriental mal traduit)  // Quand le porc tique, le chalut coule // la Hollande est un plat pays qui se mange froid…

– OVH : Aujourd’hui, journée international des violences faites aux femmes. Profitez en les mecs, ça vous reposera de ne pas tabasser vos meufs pendant une journée.

– GR : Des paysans bretons droitards qui ont dégradé leur région depuis des décennies sèment la pagaille pour faire payer leurs erreurs

– GR : Bruno Le Maire qui comme sa femme vit grassement sur nos impôts veut diminuer la durée d’indemnisation du chômeur pour le forcer à bosser

– PB … lance aux bonnets rouges, en désignant les algues vertes, un vibrant : « That’s hénaff! »

– DM : La seule possibilité de voir des poilus est d’aller saluer ma concierge portugaise

– RP : Je ne comprends pas cette prostituée qui enclenche le compteur alors que je suis à peine rentré… Ah je me suis gouré, c’est un taxi !

– FB : après le 11 novembre, le bonnet rouge devient définitivement un signe de beaufitude UMPFN et c ‘est très bien, ça permet de voir les cons de loin

– DA : Je me demande si les Chinois qui font du tourisme à Paris savent qu’ils achètent des souvenirs fabriqués chez eux ?

– OM : la banane fait führer en ce moment.

– OV : Lara Fabian devient sourde, Michel Sardou perd sa voix… Cette année la fête de la musique tombe en novembre !

– HDD : Ne restons pas muets face à la bananisation du racisme.

– HD : Folle actualité…..un curé enlevé en Afrique…on ne prêtre qu’aux riches…..

– AE : Qu’ouis-je ? La hausse de TVA touchera aussi le cuir et le latex !!!

– OV : Vous n’arriverez pas à me faire croire que c’est vraiment par hasard que la journée mondiale du diabète tombe exactement deux semaines après Halloween.

– HD : Quand il s’est agi d’enterrer cet homme à Pétaouchnok ..les problèmes ont commencé… on s’est rendu compte que Pétaouchnok était une fausse commune.

– OV : La Manif pour Tous a un an. Il est donc tout à fait normal qu’elle continue à baver et à jeter son caca partout.

– FG : Depardieu, on se fout de sa gueule mais maintenant qu’il est belge, lui au moins il ira à la Coupe du Monde…

– KS : En 2010, les bleus n’avaient pas voulu descendre du bus. En 2014, ils ne vont même pas y monter.

– HD : J’ai l’impression que les footeux.. s’ils veulent voir le Brésil… il leur restera le Bois de Boulogne !!!!

– ML : Henri Guaino : « Sans Sarkozy, il n’y aurait plus de démocratie en France, en Europe et dans le monde ». …Sans Riton, je n’aurais pas perdu 2 heures de ma matinée à essayer de trouver une meilleure blague que la sienne.

– EO : Si j’avais un gosse le plus dur ne serait pas de lui annoncer que le Père Noël n’existe pas, mais de lui avouer que Nabilla existe vraiment.

– OV : Je ne comprends vraiment pas pourquoi Nadine Morano tient autant à être tête de liste aux Européennes alors qu’elle est déjà tête de tellement de choses: lard, nœud, con, turc…

– DT : Victoria et David Beckham ont confié une partie de leur garde-robe à la Croix Rouge pour qu’elle soit vendue au profit des victimes du typhon Haiyan qui a fait plus de 5.200 morts aux Philippines : Avec ça, les philippins vont comprendre que le bonheur est tailleur.

– HD : Lassée par ces mains baladeuses …elle déposa une main courante….

– OV : Tu crois que ton lundi est pourri ? Alors imagine un peu celui du type qui a trouvé un corps calciné au Bois de Boulogne et qui va maintenant devoir expliquer à sa femme ce qu’il faisait là.

– JPT : En ce moment, au FN, les rats quittent la Marine.

– OK : Les plus défavorisés se plaignent que les soins dentaires sont hors de prix ! Oui et ? De toute façon ils n’ont plus les moyens de manger !

– LB : Je crois que le mec avec l’accent du bled du call center Orange m’a pris pour un con quand il m’a dit qu’il s’appelait Christophe Dupont.
– RC : « Le soja et le sperme ont tous deux des propriétés anti-vieillissement » Je vais dire ça à ma copine. Et ajouter que le soja est cancérigène.

– JC : Si, selon Henri Guaino, l’homme noir n’est pas entré dans l’Histoire, certains hommes blancs sont à l’évidence entrés dans la Connerie, et par la grande porte.

– JPT : Je ne suis pas sûr de bien comprendre : pour s’en prendre au proxénétisme, on propose de s’en prendre d’abord aux prostituées ou aux clients. Pourquoi pas aux proxénètes eux-mêmes ? Les priver de leur outil de travail en les émasculant me paraît une solution raisonnable.

– JPT : Une tendre pensée pour Georgette et Bernard, les suicidés octogénaires de l’hôtel Lutétia. Leur courage et leur détermination sont une gifle au visage d’une société lâche et obtuse, incapable d’affronter les vraies questions d’humanité sans se réfugier derrière la robe noire d’un curé ou la blouse blanche d’un médecin.

– OV : La différence entre un ouvrier et un patron du CAC 40 c’est que le patron a une retraite chapeau alors que l’ouvrier a une retraite bob Ricard.

– PL : La vanne du jour en quatre mots : comité éthique du medef.

– DC : Hollande va t-il inverser son propos sur l’inversion de la courbe du chômage ?

– OK : Quand Brad Pitt rencontre Al Gore, sait-on ce que dit Pitt à Gore ?

– OV : Moins de vingt députés présents en séance pour la loi sur la pénalisation des clients des prostituées… Les autres font un dernier tour au Bois de Boulogne


Image : Peinture © de Gibergues,  

Chères et chers abonné.es

Dear friends (évitons l’écriture inclusive),
Quoi ??? Vous avez été privés de mes articles durant une longue période ??? Et on ne m’a rien dit ! Pourtant je n’ai pas arrêté mes chroniques. Il se trouve que la plate-forme qui m’hébergeait n’était plus apte à se réinitialiser donc à partager, cette horrible mégère !
Aujourd’hui, hallelujah ! Une nouvelle plate-forme m’héberge, ainsi vous recevez de nouveau mes élucubrations. Et toutes celles qui vous ont échappé durant ce laps. De temps. Un laps est généralement de temps. Je vous prie d’accepter mes plus platistes excuses, vous bise, c’est de circonstance, chaleureusement, et vous dis à tout bientôt pour de nouvelles cloniques…

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