Le mépris, 50 ans après.

Le mépris fête ses 50 ans. Un film de toute beauté qui raconte l’histoire d’un mec et d’une nana mais il y a aussi plein de gens autour. Ça se passe en Italie dans la villa de Bonaparte (je me trompe mais pas de beaucoup). C’est un tournage dans le tournage. Un film dans le film. Comme une mise en abyme. Car elle est abîmée, la meuf !
Je veux parler de Frigide Barjot. Ah, ils l’ont embellie pour l’occasion ! C’est une des nombreuses techniques cinématographiques comme on en connaît tant. Ça a été long et difficile mais Grodard, le réal, a dit que c’était pas important puisque de toute façon, cette meuf elle finirait avec un moins que rien. Une sorte de Zéro, quoi.
Dans le film, Frigide met une perruque brune pour faire diversion, pour que les gens du mariage pour tous — le mariage gay, vous aurez rectifié — l’envisagent autrement que comme une hystérique. Elle lui demande, au mec, Eric Woerth — qui, lui, porte avec un chapeau pour dissimuler sa casquette en peau de fesse, cet homme est un dissimulateur — donc elle lui demande s’il aime ses doigts de pieds, ses sourcils, son nombril et ses fesses. Si c’est pas abuser, ça ! Oui, il aime tout ça, qu’il lui répond. Mais elle n’a pas l’air heureuse de tout le film, ça m’étonne pas, c’est une chieuse. Jamais contente ! En même temps, il se conduit comme un vrai lâche, il dit rien qu’il y ait un autre type, un Amerlock, qui n’arrête pas de la reluquer. A la fin, elle meurt, elle s’emplafonne sous un putain de camion, on pas va pleurer, non plus. Bon débarras !

Texte et dessin © dominique cozette

Social media & sharing icons powered by UltimatelySocial
Twitter