Ecrivain, métier à risques selon Beig-BD

« Il est certain que la Quête de Plaisir Fugace diminue l’espérance de vie chez l’écrivain. Jacques Vaché est mort à 23 ans d’une overdose d’opium, Jean de Tinan à 24 de rhumatismes aggravés par une consommation d’alcools frelatés, Georg Trakl à 27 ans d’une overdose de cocaïne, Hervé Guibert à 36 ans du sida, Roger Nimier à 36 ans dans un accident d’Aston Martin, Boris Vian à 39 ans d’excès festifs sur cœur fragile, Guillaume Dustan à 40 ans d’une intoxication médicamenteuse, Guy de Maupassant à 43 ans de la syphilis, Scott Fitzgerald à 44 ans d’alcoolisme, Charles Beaudelaire à 46 ans de la syphilis, Alfred de Musset à 46 ans d’alcoolisme, Albert Camus à 46 ans dans un accident de Facel Vega, Jack Kerouac à 47 ans de cirrhose, Malcolm Lowry à 47 ans d’une overdose de somnifères, Frédéric Berthet à 49 ans d’alcoolisme, Jean Lorrain à 50 ans d’une péritonite consécutive à l’abus d’éther, Hans Fallada à 53 ans d’une dose de morphine, jean-Paul Toulet à 53 ans d’une overdose de laudanum… »
C’est dans le dernier bouquin de Beig-BD, là ousqu’il raconte sa gardav après ligne de coke sur capot. Des écrivains morts tôt d’excès (d’excès de morteaux parfois), il y en a un paquet qu’il a oublié* dans sa liste,  je n’ai pas le temps de chercher. Mais de mineurs, de couvreurs, de rockers disparus prématurément dans des accidents de bibine, substances illicites et dommages collatéraux, pas un mot ! Ah bon ? Il y aurait d’autres métiers à risques en dehors du sien ? Ben oui Fred ! Y a des gens qui vivent des choses aussi atroces que tes 30 heures au dépôt, y a des gens qui travaillent dans des conditions aussi épouvantables que les tiennes et qui ont aussi autant besoin de remontants que toi. Alors tu vois, Fredo, t’es pas tout seul, Fredounet, y en a aussi des palanquées  qui ont subi l’inénarrable choc du divorce parental, et aussi le départ irrémédiable du frère aîné vers sa vie d’homme et puis, Fréfré, qui n’arrivent pas à rester longtemps avec la même femme ô que c’est triste tout ça et aussi… quoi ? Qui ont ton nez et ton menton ? Non, Frédéric, tu es seul dans ce cas, faut assumer mon vieux, tout le monde peut pas avoir en plus un physique traumatisant…

Dessin et fin de texte © dominiquecozette

* Ça fait bizarre de ne pas mettre au pluriel mais il s’agit d’un paquet, n’est-ce pas, comme le paquet fiscal ou le paquet de l’ami du président, Bigard…

2 réflexions sur « Ecrivain, métier à risques selon Beig-BD »

  1. Ha enfin quelqu’un qui pense que Beig a trop souffert dans sa petite vie de Jetsetteur, de tombeur de ces dames parce que je suis célèbre, de lâcheur de gamine de 20 ans plus jeune, hé oui Fred, tu fais satyre maintenant quand tu t’envoies des filles qui avaient ton âge quand tu avais 20 ans et que tu te repaissais de l’invention du Caca’s Club…Hé oui, Fred, le Médicis c’est sans doute ton bâton de maréchal. Hé oui, un jour sans doute la cuillère en or avec laquelle tu es né et que tu avais dans la bouche ne te protègera pas de la connerie, mais gaffe, si tu l’avales, tu risques de t’étouffer. Merci Cozette d’avoir vidé sa plume sur ta pauvre petite personne à 99 balles.

  2. Eh ben, je savais pas que le métier d’écrivain était aussi dangereux. Je vais pas me lancer, alors. On croit, comme ça, qu’il suffit de s’asseoir et d’écrire, ben non… Faut vivre des expériences traumatisantes ! Et moi qui suis si jolie, si heureuse, j’y arriverai jamais ?

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